Des criminels qui croient être Dieu

Depuis que les religions existent, il y a des meurtriers qui proclament être les envoyés de Dieu - et nous ne parlons bien évidement pas des crimes et génocides commis par les institutions religieuses au fil des siècles.

Des écrits de 1420 parlent d’un tueur en série qui aurait assassiné plus d’une centaine de personnes dans le centre de la France, dessinant de sa lame une croix christique sur le poitrail de ses victimes.

Plus récemment, en Angleterre, Mary-Ann Sansburry poignardait ceux qu’elle qualifiat de “pêcheur” avec une croix en bois taillée en pointe aiguisée. Lorsque les autorités l’ont arrêtée, cette femme aurait juré avoir eu plusieurs apparitions de Jésus Christ. Le prophète lui aurait ainsi demander d’éliminer le plus d’âmes impures possibles.

Mais c’est au USA que le nombre de meurtres au nom de Dieu est le plus élevé. Dans cette nation où on peut compter nombres de puritains, deux cas ont retenue l’attention ces dernières années. Mark Bentonsky a assassiné à coups de gourdin six femmes ayant avorté.

Il les avait traquées à la sortie des cliniques spécialisées. Bobby Radichigan s’est lui aussi attaqués aux “pêcheurs” en tuant pas moins de trois prostituées et quatre homosexuels.

Et nous pouvons être certains que tant qu’il y aura des religions, des fous tueront au nom de leur Dieu.
(Nouveaux-Criminels)

“C’est Dieu qui m’a dit de tuer!” affirme ce tueur fou

Des criminels qui croient être Dieu Williams-001

[size=15]Nous tomberons tous d’accord sur un fait : James Anthony Williams n’a pas un faciès des plus rassurants; Et même les plus mystiques des croyants auront du mal à avaler que cet homme, à l’air patibulaire, puisse être un envoyé divin, à qui Dieu aurait confié une sanglante mission.

Pourtant, c’est bien ce qu’il a affirmé après avoir poignardé sauvagement Shannon Harps, une jeune femme de 31 ans, dans une rue de Seattle.

Ce soir de 31 décembre, Shannon, organisatrice d’évènements, vient de quitter son appartement d’un quartier chic de la ville pour faire des achats de dernières minutes afin de préparer un dîner de la Saint-Sylvestre tout bonnement mémorable.
Caviar, Champagne, poissons fumés, quelques branches de houx et des éléments de décoration pour sa table, voilà ce qui figurait sur sa liste de courses.

Mais, alors qu’elle est de retour devant son entrée de son immeuble, les bras chargés de victuailles, elle pousse un cri strident et puissant qui alerte aussitôt des voisins qui accourent.

Shannon est allongée par terre, ses paquets à moitié vidés sur le sol. Une marre de sang est en formation tout autour d’elle. Au loin, un homme s’enfuit en criant hystériquement : “Meurs, meurs, meurs!” La jeune femme a été poignardée et elle décède quelques minutes plus tard, alors qu’une ambulance la conduit en trombe aux urgences.

Un simplet schizophrène et paranoïaque
La police n’a pas tardé à appréhender James Anthony Williams et à retrouver des traces du sang de la victime sur les vêtements de l’homme.
Williams est un homme un peu simple, qui a été diagnostiqué par des psychiatres comme étant atteint de schizophrénie paranoïaque quelques années plus tôt.

“Dieu a fait de moi son messager et voulait que je supprime cette fille, a déclaré le meurtrier fou. Et puis maintenant, eh bien je ne me rappelle plus de rien parce que Dieu a effacé ma mémoire!” Et les marmottes, elles mettent le chocolat dans le papier alu ?

Williams a été condamné il y a quelques jours pour meurtre au premier degré. Il écope de trente ans de prison pour ce crime soi-disant “divin” qui a coûté la vie à la malheureuse Shannon.

“Ce cas prouve une nouvelle fois que les hôpitaux psychiatriques sont parfois un peu laxistes avec les malades qui sont potentiellement dangereux pour la société”, a déclaré le procureur.

Eh oui, nous croisons peut-être de dangereux fous dans la rue tout les jours sans le savoir.
(Nouveaux-Criminels) [/size]

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