On voit dans ce film étrange des symboles occultes comme l'oeil unique, mais également un mannequin d'homme posé au dessus d'un mannequin ayant la silhouette d'horus.
C'est un film lourd, pesant et malsain.
Les univers qu'il développe sont en général des univers de science-fiction, voir des mondes fantastiques. Ses histoires se caractérisent par la présence de nombreuses métaphores et symboles, auxquels il mêle souvent une description sociale ; l'on pense par exemple aux révoltes contre la dictature dans L'Incal, la reconstitution de la colonisation du Mexique par les conquistadores (des crapauds dans La Montagne sacrée) ou encore la description des bas-fonds d'une grande ville et des religions populaires dans Santa sangre.
Jodorowsky est également reconnu comme un « éclaireur » dans sa pratique du tarot divinatoire, qu'il décape de son acception occultiste, pour la connecter exclusivement à la sphère psychique et intuitive de l'homme. Il a redessiné l'édition courante du Tarot de Marseille, à la fin des années 1990, avec l'aide de Philippe Camoin, descendant des grands maîtres cartiers de Marseille.
http://www.ecoledutarot.com/lettrejodorowsky.php
À partir des années 1980, il anime dans divers lieux de Paris (comme une université, un bar ou un dojo) une réunion ouverte hebdomadaire, intitulée « Le Cabaret mystique », où il témoigne — dans l'esprit d'une agora ouverte à ses auditeurs — de thèmes touchant à l'éveil intérieur comme la pratique du zen (qu'il étudia avec Ejo Takata), les arts martiaux, la tradition chilienne, l'héritage spirituel de l'humanité, le massage, la « sagesse des blagues », la psychanalyse, Carlos Castaneda, …
Son parcours atypique est retracé dans deux ouvrages autobiographiques Le Théâtre de la guérison et La Danse de la réalité (Albin Michel).
Alejandro Jodorowsky touche donc un publique très large, et à première vue les origines même de son savoir occulte n'est pas forcement visible à un non initié, mais il s'agit là bel et bien des influences d' Aleister Crowley.