LE BONHEUR

Le gène du bonheur est-il hérité ?

« J’ai régné durant 50 ans, en temps de victoire ou de paix, j’ai aimé mes sujets, menacé par mes ennemis, et j’ai respecté mes alliés. La richesse et les honneurs, la puissance et le plaisir, ont entendu mes appels (…). Dans cette situation, j’ai bénéficié de nombreux jours de pur et vrai bonheur ». Ces paroles sont celles de Abd Er-Rahman III, roi d’Espagne aux alentours de 960.

Si le vieux cliché qui veut que le bonheur ne s’achète pas semble exact. Ces nouvelles recherches montrent qu’on peut au moins en hériter. Ce travail est le fruit d’une collaboration entre des britanniques et des australiens.

L’étude a portée sur 1000 paires de jumeaux, véritables ou non. Il a été découvert que des gènes qui contrôlent la moitié de la personnalité déterminent également ce qui rend les gens heureux ou non. Les secteurs de la vie dans lesquels ces gènes s’expriment recouvrent aussi bien les relations humaines, que la santé, la carrière ou plus généralement le bien être.

« Nous avons trouvé que la moitié des différentiels de bonheur sont génétiques » rapporte Tim Bates, chercheur à l’université d’Edinbourg, en Ecosse. Cette étude a été publiée dans le journal ‘Psychological Science’. Tout sourire, il ajoute « C’est vraiment très surprenant ».

Cet article confirme ce qu’avait senti la conscience collective, à savoir que les individus qui sont sociaux, actifs, stables, travailleurs et consciencieux tendent à être plus heureux que les autres.

Les chercheurs ont demandé à des volontaires, âgés de 25 à 75 ans, de remplir une série de question, ayant trait à leur personnalité. Par exemple il était question des inquiétudes de la vie et de la satisfaction de leur vie actuelle. Parce que les jumeaux identiques (homozygotes) partagent les mêmes gènes, contrairement aux jumeaux qui sont différents (hétérozygotes), les scientifiques ont été capables d’identifier les gènes communs qui résultent de certains traits de personnalité et qui prédisposent au bonheur.

« Dans cette étude, ce qui est prouvé est que les jumeaux identiques, issus de la même famille, ont des personnalités très similaires dans leur bien être, et au contraire les jumeaux qui diffèrent n’ont généralement que la moitié de traits de personnalité en commun » précise Bates, « ce qui implique fortement les gènes ».

Ces découvertes sont une pièce importante du puzzle que cherchent à décrypter les scientifiques, notamment dans la compréhension de la dépression, et dans ce qui fait que les gens peuvent être heureux ou non. La personnalité peut être sociable, calme, fiable et cet état apporte une ressource, que l’on appelle la ‘réserve affective’, qui détermine le bien être futur, d’après Bates et ses collègues.

Les personnes qui ont hérité d’une personnalité positive peuvent donc se créer une sorte de réserve de bonheur, sur laquelle s’appuyer dans des périodes difficiles.

Unisciences.com

Plus on est heureux, plus on vit vieux!

Le 23 octobre 2008 -

Les gens de bonne humeur font plus attention à leur poids, fument moins, boivent moins et sont plus confiants, lit-on dans un article du Journal of Happiness Studies qui compile une trentaine de travaux savants sur la question.

Si la nature de ce lien n’est pas très claire, l’auteur de la compilation, Ruut Veenhoven de l’université Érasme de Rotterdam, explique qu’un état de tristesse chronique crée une réaction de type «combat» ou «fuite».

«Or, ce type de réaction est connu pour engendrer, à la longue, des effets négatifs comme une pression sanguine élevée et des défenses immunitaires affaiblies», écrit le chercheur. Selon lui, le bonheur pourrait prolonger l’espérance de vie de 7 à 10 ans.

Quelques années de bonheur supplémentaires, peut-on présumer.

http://www.cybersciences.com/cyber/fr/actualites/etre_humain_et_societe/plus_on_est_heureux__plus_on_vit_vieux_.html

» que du bonheur !!!
» le bonheur national brut !!!!
» MATHIEU RICARD - MONSIEUR BONHEUR
» Martenitza : un porte-bonheur unique au monde