Chance, Hasard et Superstition !

Arf ! ça fait rêver !!!

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Chance, Hasard et Superstition ! Ph99a018

Chance et malchance sont-elles les 2 faces opposées d’une seule médaille dont les rotations ne cessent de tournebouler nos vies ?

Peut-être…mais alors comment expliquer que, pour certains, cette médaille, ayant mystérieusement cessé sa danse erratique, se fige d’un seul côté ?

Pile ou face, et voilà soudain lâchés les délicats ressorts du sort.
Une interminable série noire ou, au contraire, une succession invraisemblable de « coups de chance », marquent en effet la vie de gens et d’objets.

Qui a donc truqué la pièce ? Le point avec Odile Alleguede.

35 traumatismes assortis de 40 fractures, 3 comas, 6 mois de paralysie !

« Daraud est poursuivi par une malchance grandiose : il bat tous les records d'accidents, totalisant 35 traumatismes assortis de 40 fractures, 3 comas, 6 mois de paralysie et 1 895 jours d'hôpital ! »

Sérialité, le 3ème œil de la Science
La « sérialité » - ou Loi des Séries - est un domaine scientifique déjà ancien, mais encore frileusement exploré. Un des premiers chercheurs à s'y être intéressé est le biologiste autrichien Kammerer (1880-1926) auquel Arthur Koestler consacra d’ailleurs un ouvrage, « les racines du hasard ».

Ce scientifique essaya de démontrer que les choses et les événements de même nature ont tendance à se regrouper, formant ainsi des agrégats appelés, bien plus tard, « clusters ».

C’est aussi la loi du semblable, où « le semblable va avec le semblable », notion nommée par les philosophes depuis Aristote, « Principe d’Empédocle ».

Pour Kammerer donc, les lois des séries (au sens de procession temporelle d’évènements jugés positifs ou négatifs) sont la manifestation d'un principe universel de la nature opérant indépendamment de toute causalité physique.

Ainsi que l’a écrit Sir James Jeans, physicien, astronome et mathématicien : « Aujourd’hui, on considère généralement, et chez les physiciens presque à l’unanimité, que le courant de la connaissance nous achemine vers une réalité non mécanique; l’univers commence à ressembler plus à une grande pensée qu’à une grande machine… ».

Quel que soit ce principe-pensée, toujours majoritairement refoulé, voire nié par les scientifiques, il semble revêtir ampleur et affinité particulières avec le sillage de certaines personnes, mais aussi celui d’objets ou d’idées.

Chance ou malchance ... comment est-ce possible ?

Il est vrai que certaines personnes sont sujettes à d'extraordinaires et longues séries d’évènements similaires, en termes de chance ou de malchance. Dans le registre ‘chance pure’, j’ai personnellement connu un homme totalement blasé par sa veine systématique aux jeux de hasard.

Il ne s’agissait jamais de sommes importantes, si l’argent était en jeu, mais davantage de gains ou de cadeaux automatiques.
C’est ainsi qu’un soir, à la fin d’un repas clôturé par une tombola destinée à une œuvre caritative, il me dit d’un ton complètement désabusé : « j’ai dû prendre un billet pour remplir mon rôle ici ce soir, mais j’aurais voulu l’éviter ! ».
Devant mon air étonné, il ajouta en soupirant : « malheureusement, je vais encore gagner le gros lot, ce soir, et je n’ai que faire d’un énième appareil photo… ». Et ce fut le cas, quelques minutes plus tard !
Ce soir-là, je compris, de manière palpable, à quel point la notion de chance est arbitraire et subjective.

Dans certaines situations, elle peut être une source de souffrance aussi infinie que son mystère…

http://www.mondeinconnu.com/dossiers/archive/paranormal-esoterisme/croyez-vous-au-hasard/1/

Etude scientifique de l’origine des superstitions

Une toute nouvelle recherche publiée dans le journal Science explique pourquoi les individus cherchent à trouver et à s’imposer un sens au un monde qui nous échappe et ceci à travers des superstitions, rituels et des conspirations. Cette recherche montre que c’est en réalité une perte de contrôle sur les évènements de leur vie qui accroît ces perceptions individuelles. Une quête de la compréhension mène bien souvent les gens à se duper eux même et à croire à des choses qui n’existent tout simplement pas.

Cette recherche a été réalisée par Adam Galinsky et Alice Kaplan professeur d’éthique et de prises de décisions en management à l’Université de Northwestern en collaboration avec Jennifer Whitson, professeur adjoint à l’école de Buisness de l’Université du Texas. A travers une série de six expériences, les chercheurs démontrent que les individus qui ont perdu le contrôle sur certains évènements de leur vie sont plus susceptibles de voir des images qui n’existent pas, à percevoir des complots ou à développer des superstitions.

Selon Whitson, il existe chez l’homme un besoin psychologique de contrôler ce qui lui arrive, et donc le souhait de développer sa capacité à réduire au minimum l’incertitude et à prévoir des situations positives. Les chercheurs sont partis du postulat que dans les situations ou l’homme perd le contrôle, celui-ci puisse croire qu’il y ait des mécanismes mystérieux et invisibles qui soient secrètement en cause. Afin de tester cette théorie, les chercheurs ont créé des situations caractérisées par un manque de contrôle et ont ensuite mesuré comment les gens y voyaient une sorte de dessin illusoire.

Par exemple, dans une des expériences, ils demandèrent à des individus de regarder des images. La moitié des images étaient des points aléatoires alors que l’autre moitié, représentant une chaise, un bateau et Saturne, étaient peu visibles à cause d’un fond granuleux. Si les individus ont correctement identifié 95% des images cachées, le groupe de personne qui avait estimé avoir subi une perte de contrôle dans une expérience précédente ont aussi vu des images là ou il n’y avait que des points aléatoires…

« Ces gens ont vu de fausses images, imaginant des tendances sur les marchés boursiers, voyant des visages, ou détectant des conspirations. Ces résultats suggèrent alors que le manque de contrôle mène à un besoin viscéral d’explication, explication même imaginaire » explique Whitson.

Afin de comprendre les superstitions, Whitson et Galinsky ont demandé au groupe d’individus de décrire par écrit le contexte dans lequel ils avaient eu ce genre d’impressions. La moitié d’entre eux ont parlé de situations dans lesquelles ils avaient le contrôle, alors que l’autre moitié ont évoqués de situations dans lesquelles ils avaient perdu le contrôle, telles qu’un accident de voiture causé par autrui ou des maladies touchant des amis ou de la famille.

Après l’exercice, tous les participants ont lu de courtes histoires dans lesquelles des résultats importants, comme avoir une idée approuvée lors d’une réunion d’affaire, étaient précédés par des comportements sans rapport, comme piétiner trois fois des pieds avant la réunion. Les participants ayant initialement décrits une situation dans laquelle ils avaient perdu le contrôle ont manifesté la plus grande croyance dans le lien entre les deux évènements relatés dans l’histoire et la plus grande peur dans la non répétition du résultat positif si le comportement n’était pas répété dans le même genre de situation.

Alors que les piétinements de pieds et les chaussettes chanceuses sont habituellement inoffensifs, les participants à l’expérience dont les sentiments avaient été diminués étaient plus à envisager des conspirations morbides derrière une situation apparemment sans danger. Par exemple, sur un employé qui a reçu une promotion, ils y ont vu la responsabilité de conversations privées avec le patron.

Afin d’évaluer si les individus ayant des pertes de contrôle pouvaient restaurer leur contrôle et redéfinir leur perceptions, les chercheurs ont demandé aux participants d’évaluer comment ils croyaient en certaines valeurs scientifiques.

Ils ont ensuite demandé aux participants d’écrire sur des situations dans lesquelles ils perdaient le contrôle ou étaient dans le besoin. Pour restaurer leurs sentiments de contrôle, les chercheurs ont demandé aux participants de donner des détails sur les valeurs qu’ils avaient jugées les plus importantes. Afin d’avoir une comparaison, ils leur ont aussi demandé de donner des détails sur les valeurs qu’ils tenaient pour les moins importantes.

Les résultats sont limpides : les participants qui n’ont pas eu l’occasion de reprendre le contrôle sont plus enclins à percevoir des images qui n’existent pas, des conspirations dans des situations innocentes alors que les participants qui ont pu reprendre le sentiment de contrôle en se concentrant sur leurs valeurs importantes ont eu les mêmes résultats que les gens qui n’ont jamais perdu le contrôle.

Unisciences.com

15/10/2008

Membre Nombre de messages : 717 humeur : Date d'inscription : 02/04/2009

La chance c'est çà.

Chance, Hasard et Superstition ! Love10

tout dépend le point de vue où l'on se place ..... Chance, Hasard et Superstition ! 532644

Chance, Hasard et Superstition ! Superstition_final

Article de Edouard Launet – Liberation.fr – 2008

Croyances. Selon une étude, ce comportement serait le fruit de l’évolution.
Plus de deux siècles après les Lumières, l’échec est patent : la science n’a pas réussi à éradiquer les superstitions, et Libération s’interdit toujours d’écrire sur les chats noirs, de crainte de voir son minable
budget encore réduit.

C’est bien embêtant. Mais voici une consolation : nous venons d’apprendre que si nous sommes superstitieux, c’est parce que nous sommes programmés pour l’être. La démonstration est due à une
équipe américano-finlandaise qui a puisé à la fois dans la théorie de l’évolution et dans les mathématiques.

Echelle. L’article de sept pages que Kevin Foster, de l’université de Harvard, et Hanna Kokko, de l’université d’Helsinki, publient dans les comptes rendus de l’académie royale britannique (1) est un chef-d’œuvre d’hermétisme.

Il est toutefois possible de le résumer en trois points.
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Un : on peut considérer une superstition comme le fait d’associer incorrectement une cause et un effet (par exemple, je passe sous une échelle et ma femme me quitte le lendemain).
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Deux : la sélection naturelle est susceptible de favoriser un comportement absurde (j’évite de passer sous la moindre échelle) si le résultat est occasionnellement bénéfique (je ne me prends jamais de pot de peinture sur le crâne).
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Trois : les comportements superstitieux ou qui semblent l’être ont pu être le
résultat d’une adaptation à l’environnement, favorisant la survie ; en conséquence, ils se sont transmis.

Pour vérifier ce dernier point, les deux chercheurs ont bâti des modèles probabilistes permettant d’évaluer le rapport coût-bénéfice de comportements aberrants dans diverses situations. C’est ainsi qu’ils en
ont déduit qu’effectivement l’évolution avait fait le tri dans ces comportements et favorisé ceux qui pouvaient être utiles.

Ainsi (brutalement) résumé, ce résultat risque d’être interprété comme une incitation aux pires maniaqueries superstitieuses. Surtout pas ! «Je pense que dans la vie moderne, la tendance à croire en des choses dont nous n’avons pas la preuve scientifique apporte moins de bénéfices qu’auparavant» , a aimablement prévenu Kevin Foster dans la revue New Scientist. En clair : il ne faut pas confondre un travail de spécialiste de la biologie évolutive, portant sur des milliers d’années d’adaptation, avec l’horoscope du jour.

Pognon.
Si la superstition nous a (éventuellement) aidés à survivre au fil du temps, aujourd’hui elle nous coûte un pognon fou.
Des études ont permis d’établir que chaque vendredi 13 faisait perdre près de 900 millions de dollars au commerce de détail américain (2), et qu’un nombre considérable de jours d’hospitalisation était gaspillé car beaucoup de patients refusaient de sortir les jours considérés comme porteurs de malchance.

Rappelons pour terminer que, naguère, un chercheur britannique facétieux a installé une échelle au milieu d’une rue et évalué la proportion de personnes qui la contournaient ostensiblement.
Réponse : 70 %. Alors que seulement 12 % des gens déclarent éviter de passer sous les échelles.

(1) Proceedings of the Royal Society B

(2) Journal of Consumer Research, avril 2008.

De la peur du vendredi 13 ou paraskevidékatriaphobie

Lourdes, vendredi 13 octobre 2000. Devant le bar-tabac-Loto, une file d'attente impressionnante. 45 minutes pour valider ce ticket de Loto qui ne peut être que gagnant. Dans la ville des miracles, tout le monde veut tenter sa chance pour le dernier tirage du XXe siècle tombant un vendredi 13.
Paris, vendredi 13 novembre 2009, dans la rue des Haies. Une vieille dame se plaint de ses maigres revenus. Son interlocuteur lui conseille d'aller jouer au loto :

« Je joue pas à ça moi ! »
« Oui mais aujourd'hui c'est vendredi 13. »
« Ah c'est vrai, j'y vais ! »

Selon les responsables de la Française des Jeux, interviewés par France-Soir :

« Les semaines qui comportent un vendredi 13 voient leur chiffre d'affaires augmenter en moyenne de 25 % sur tous les jeux de la Française des jeux. »

Selon un sondage TNS Sofres,
lorsqu'une semaine comporte un vendredi 13, « 75 % des joueurs attendent le jour même pour jouer à des jeux de La Française des Jeux et 52 % d'entre eux espèrent gagner un gros lot ». Il sera de 17 millions ce vendredi. Et comme 2009 compte trois vendredis 13 (ce qui ne s'est pas produit depuis dix et ne se reproduira pas avant trois ans), l'année est faste pour la Française des jeux.

La « paraskevidékatriaphobie »

Mais pourquoi le vendredi 13 est-il censé nous porter chance (ou malchance) ? Si vous êtes plus cinéphile qu'historien des religions, vous pourriez y voir un lien avec le cultissime film de Sean Cunningham.

Mais lui même a puisé ailleurs ce thème de la « paraskevidékatriaphobie » (c'est comme celà qu'on appelle la phobie du vendredi 13). D'abord il faut savoir que, d'un point de vue mathématique, le 13 tombe plus souvent un vendredi qu'un autre jour. Ceci pourrait expliquer cela, mais l'écart n'est pas significatif et ce serait frustrant.

Prenons le vendredi, tout d'abord. Il est, pour les chrétiens, le jour où Jésus est monté sur la croix. Mais la peur du vendredi, selon le site de mathématiciens Wolfram, ne serait apparue qu'au XIVe siècle, la première référence étant l'oeuvre de Chaucer dans ses Contes de Cantorbéry. Les premières traces de craintes liées au vendredi 13, elles, n'apparaitraient qu'au XIXe.

Le 13 maintenant. Pourquoi certaines compagnies aériennes n'ont pas de 13e rangée de sièges et certains hôtels pas de 13e étage ? Pour les chrétiens toujours, le 13 n'aurait pas porté chance à Jésus pour son dernier repas, auquel il avait convié 12 personnes, dont Judas, auteur du fameux baiser.

Toujours selon Wolfram, l'origine pourrait être qu'il faut parfois un 13e mois de l'année aux calendriers lunaires pour se synchroniser avec le soleil, tandis que le calendrier grégorien se contente lui de ses 12 mois. Autre piste, plus récente encore et popularisée par le Da Vinci Code : l'arrestation de Jacques de Molay, dernier maître de l'ordre des Templiers, et de ses fidèles, par Philippe le Bel le vendredi 13 octobre 1307.

De Rome en Scandinavie

Déclinaison scandinave de la Cène, le dieu Odin avait réuni 11 de ses amis à table, oubliant bêtement le Dieu Loki, lequel s'auto-invita et, fâché, tua Balder, très populaire dieu de l'amour. D'où, encore une fois, l'idée qu'il ne fait pas bon être 13 à table.
Quant au vendredi, il sentirait le soufre en Scandinavie parce qu'il était dédié à la déesse Frigga (d'où, peut-être le Friday, « Frigga's day » anglo-saxon), frivole déesse de l'amour, ce qui n'était pas du goût des chrétiens qui convertiront le pays et prétendront que le vendredi est le jour des sorcières de Frigga (on dira même dans certaines versions qu'elles étaient au nombre de 13 à se réunir).

Moins glamour, à Rome et en Grèce, selon le site l'Internaute, le 12 est tellement parfait (12 mois de l'année, 12 signes du zodiaque, 12 heures de l'horloge…) que le 13 ne peut être qu'imparfait, impur.
Quant au vendredi, c'est le jour des exécutions des condamnés à Rome (d'où Jésus…).

Des effets concrets du vendredi 13

Toujours est-il que ces superstitions ne sont pas sans effet, selon le British Medical Journal.
En 1993, des chercheurs ont montré qu'il y a proportionnellement plus d'accidents de la route les vendredis 13 que les vendredis 6 en Grande-Bretagne. Et que ces accidents ont 52% de chances en plus de conduire les personnes impliquées à l'hôpital…

Une étude néerlandaise de 2008 montre, à l'inverse, qu'il y a moins d'accidents, de feux et de cambriolages les vendredis 13 que les autres vendredis, les gens étant plus prudents ou sortant moins ce jour-là.

Enfin, selon une autre étude de Roach de 2004, entre 17 et 21 millions d'Américains seraient concernés par cette phobie. Et le vendredi 13 ne ferait pas la fortune de tout le monde.
800 à 900 millions de dollars seraient ainsi perdus chaque vendredi 13 aux Etats-Unis, certaines personnes préférant repousser leur décision d'achat, de voyage, mariage…

http://www.rue89.com

Vendredi 13 (Friday the 13th) est un film de Sean S. Cunningham, tourné en 1980, mettant en scène plusieurs adolescents en proie à un tueur en série. Vendredi 13 fait parti d'un genre du cinéma d'horreur, le slasher, qui rivalise avec d'autres films tel que Halloween, la nuit des masques pour un body count que se livre les réalisateurs de slasher.

Synopsis :

En 1957, un jeune garçon nommé Jason Voorhees mourut noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, deux moniteurs furent également tués.
Suite à ces événements, l'endroit resta abandonné. En 1980, Steve Christy décide de le rouvrir, le vendredi 13 jour-anniversaire des morts survenues 23 ans plus tôt. Lors de la préparation du camp pour l'été, les moniteurs adolescents employés par Christy commencent à disparaître les uns après les autres pendant la nuit...

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