La première école de sorcellerie officiellement enregistrée

Aux États-Unis, une école de sorcellerie fondée par un magicien fort d'une expérience de plus de 40 ans propose de vous diplômer en arts occultes en sept ans.

Le magicien Oberon Zell-Ravenheart a décidé de munir le monde de la première école de sorcellerie officiellement enregistrée sous le nom de Grey School of Wizardry (académie de magie Grey). Ce maître de 68 ans originaire de Catoti, en Californie, a décidé de créer un établissement pour qu'il puisse partager ses connaissances magiques moyennant quelques finances. La Grey School of Wizardry possède 16 disciplines parmi lesquelles l'alchimie et l'envoutement.

Les étudiants pourront dormir dans quatre anciennes maisons nommées "les vents, les ondines, gnomes et les salamandres", explique-t-il au DailyMail. Ils devront aussi suivre une formation de défense contre les forces du mal. Le directeur de l'école admet qu'il aime Harry Potter, même s'il pratiquait la sorcellerie bien avant la sortie de la fameuse saga de J.K. Rowling. Oberon et sa femme Morning Glory vivent dans une maison au nord de San Fransisco, où ils gèrent leur "académie". C'est aussi de là qu'ils écrivent des livres perçus comme de véritables bibles par la communauté de sorciers.

De plus, les fondateurs de l'école assurent via leur site internet qu'ils enseignent des choses sérieuses comme la cosmologie, la métaphysique et d'autres sciences anciennes. Même si cela peut ressembler à une vaste blague, l'établissement compte 735 étudiants, dont une centaine âgée de moins de 18 ans. Tous s'acquittent d'une participation annuelle de 30 dollars (21 euros) et peuvent obtenir un diplôme de sorcier après sept années d'études.


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En Autriche, un homme a ouvert une école de sorcellerie qui lui avait valu quelques moqueries. Mais avec le succès de la saga Harry Potter dont le dernier film vient de sortir, les étudiants sont de plus en plus nombreux.

Les aspirants sorciers et sorcières ont désormais une école où se rendre pour recevoir des cours de magie, rapporte OddityCentral. Andreas Starchel, expert en Technologie de l’Information, avait mis sa carrière en péril en abandonnant son emploi et en changeant son nom en Grand Sorcier Dakaneth en 2003. C’est ainsi qu’il a ouvert en Autriche l’École Internationale pour Sorciers et Sorcières, suscitant probablement nombre de moqueries.

Aujourd’hui, avec le succès de la saga de J.K. Rowling, où le jeune sorcier Harry Potter se rend à l’école de magie Poudlard, de plus en plus d’étudiants affluent dans l’école. Andreas Starchel et sa partenaire Sonja Kulmitzer voient le succès de leur établissement renforcé par la sortie du dernier film de la franchise.

La magie, une question de point de vue

Divers enseignements sont dispensés dans l’école. Mais loin d’apprendre à jeter des sortilèges extravagants ou à voler sur des balais magiques, les élèves de l’École Internationale pour Sorciers et Sorcières étudient d’autres disciplines. Parmi celles-ci se trouvent l’astronomie, la fabrication de potions, l’histoire de la magie, la botanique, l’herbologie, la canalisation de l’énergie magique, ou encore la prédiction de la bonne fortune.

L’idée des fondateurs de l’école était de donner des enseignements modernes de la sorcellerie, en se concentrant sur l’aspect scientifique. "J’ai appris que tout est explicable", raconte Andreas Starchel. "La magie n’est magique que jusqu’à ce qu’elle soit expliquée. Si l’on comprend tous les aspects psychologiques qu’il y a derrière, la magie disparaît".

L’évolution d’une institution

Les premiers cours de sorcellerie dispensés par les deux partenaires avaient commencé en 1998. Des séminaires mensuels se tenaient dans l’école à Klagenfurt, à quelques kilomètres de Vienne. Peu d’élèves pouvant se rendre sur place, les cours ont ensuite été proposés par correspondance. Un diplôme vient couronner la formation, intitulé "Certificat de Venifica" ("venifica" étant le terme latin pour "sorcière").

Quand des séminaires sont organisés à l’École, les étudiants retrouvent leurs maîtres sur les collines de la région de Carinthie en Autriche pour trouver des herbes spécifiques. Ils apprennent ensuite à les distiller dans des potions, à trouver des endroits de "pouvoir", ou à déchiffrer les runes. Ils obtiennent même des noms de sorciers pour l’occasion selon un rituel particulier.

Si les fondateurs de l’école ont reçu nombre de critiques, en particulier de la part de personnes religieuses pour qui la sorcellerie est l’œuvre du diable, ils estiment que cela n’a rien à voir. Starchel explique que les sorcières et les druides œuvrent avec la nature et que les films comme Harry Potter peuvent changer la mauvaise perception qu’ont certains de la magie.

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