L'exode du Paranormal
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 LES OBE

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geranium
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geranium


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MessageSujet: LES OBE   LES OBE Icon_minitimeLun 11 Mai - 20:26

La « décorporation» ou Out-of-Body Experience (OBE), plus connue du grand public sous le nom de « voyage astral » est un état modifié de la conscience dans lequel l’individu a l’impression que sa conscience ou son « je » a quitté son corps et se trouve en position d’observateur par rapport à celui-ci. La sensation d’être temporairement et totalement déconnecté de son corps physique peut être suivie d’une impression de déplacement dans d’autres lieux avant la « réintégration » du corps physique. Première étape des NDE, cette expériences peut aussi survenir spontanément sans proximité de la mort.

La « décorporation» ou Out-of-Body Experience (OBE), plus connue du grand public sous le nom de « voyage astral » est un état modifié de la conscience dans lequel l’individu a l’impression que sa conscience ou son « je » a quitté son corps et se trouve en position d’observateur par rapport à celui-ci. La sensation d’être temporairement et totalement déconnecté de son corps physique peut être suivie d’une impression de déplacement dans d’autres lieux avant la « réintégration » du corps physique (1, 2).

Cet état de conscience modifié peut se produire spontanément chez des personnes par ailleurs psychologiquement équilibrés. Toutefois, certains facteurs dit « précipitants », sont en général associés au déclenchement du phénomène. Le facteur principal est une position allongée et relaxée, mais d’autres facteurs moins fréquents sont aussi rapportés comme le sommeil, une accélération ou une déccélération brusque (pilotes d’avion), une anesthésie générale, l’hypnose, la prise de drogues (marijuana, opium, heroin, mescaline ou LSD), une très forte douleur ou encore une maladie. D’ailleurs l’OBE constitue également l’une des caractéristiques les plus fréquentes et la première étape de l’Expérience de Mort Imminente (EMI ou NDE). On retrouve d’ailleurs dans les témoignages d’OBE un grand nombre de caractéristiques décrites dans les NDE : l’expérience semble plus réelle que la réalité, elle débute souvent par un « bruit » et parfois la présence d’êtres non-physiques, la vision d’une lumière et même d’un tunnel ou d’une frontière sont rapportées. Comme dans les NDE, les émotions associées à une OBE sont en général la joie, la liberté, la paix et la sérénité, mais certaines personnes éprouvent une angoisse, qui en général abrège automatiquement l’expérience. De plus, comme à la suite d’une NDE, les individus sont généralement profondément transformés par une OBE. La différence majeure entre ces deux expériences réside essentiellement dans les circonstances qui y conduisent. Même si ce n’est pas toujours le cas, la NDE survient en général à l’approche de la mort, alors que dans la majorité des cas, l’OBE survient lorsque le sujet se trouve au contraire dans un état de grand calme et de repos mental et physique. Plus rarement, une OBE peut survenir lors d’un traumatisme psychologique (Fear-Death Experience, voir plus bas) mais sans forcément proximité de la mort.

Cet état de conscience particulier peut égalemen être induit par différentes techniques ancestrales (chamanisme, yoga, méditation) ou modernes (hyperventilation, sophrologie, neurobiofeedback, Hemisynca) basées sur le contrôle de la respiration, du mental, des ondes cérébrales ou encore la prise de certaines drogues (kétamine, ibogaïne)b.

Cette expérience troublante n’est donc ni rare, ni récente puisque toutes les civilisations, et ceci pratiquement depuis l’aube de l’humanité, possèdent leur propre technique permettant d’accéder au voyage astral. En 1978, le Pr Sheils de l’Université du Wisconsin a mené une investigation sur 70 cultures non occidentales et montré que la décorporation existait chez 95% d’entre elles (4). En outre, diverses études réalisées dans la population générale ont montré qu’au moins 10% des personnes interrogées avaient, au moins une fois, éprouvé la sensation de se trouver hors de leur corps physique, de façon spontanée ou volontaire. Cette proportion peut atteindre jusqu’à 48% selon la population étudiée (1, 5, 6).

Hypothèses psychologiques et neurologiques

Pourtant, ce phénomène est généralement interprété comme un processus psychopathologique, car certaines pathologies mentales font état de sensations similaires. En particulier, l’OBE est souvent associée à deux autres formes de phénomènes autoscopiques : les hallucinations autoscopiques et l’heautoscopie, raportées par des patients psychiatriques souffrant de schizophrénie, de dépression ou de désordres de la personnalité (7). L’impression de voir son propre corps est effectivement un point commun entre ces trois phénomènes, pourtant les hallucinations autoscopiques et l’heautoscopie présentent des différences phénoménologiques importantes. Alors qu’il n’y a pas de sensation de décorporation dans les hallucinations autoscopiques (le sujet reste dans les limites de son corps mais voit son corps dans l’espace extrapersonnel depuis sa perspective visuo-spatiale habituelle) et toujours décorporation dans les OBE, les sujets souffrant d’heautoscopie n’expriment généralement pas clairement une sensation de décorporation, mais ne sont pas capable de localiser facilement leur moi. D’autre part, la vision de leur propre corps est souvent tronquée (uniquement vision de la tête ou du buste) et celui-ci est perçu comme actif (comme un double dans un miroir).

En outre, une corrélation entre les OBE et les expériences traumatiques a pu être établie pour une grande variété de situations (maltraitances, abus sexuels, accidents de voiture, chutes en montagne, naufrages etc.) qui sont alors appelées « Fear-Death Experience » (8). Cette constatation renforce la thèse de l’hallucination, qui constituerait alors une défense psychologique en réponse à des traumatismes émotionnels et physiques intolérables pour des personnes par ailleurs psychologiquement équilibrées. Cependant, il est intéressant de noter qu’un état de calme est mentionné 20 fois plus souvent par les individus qui ont eu plusieurs OBE, alors que ceux qui n’en ont eu qu’une se distinguent en général par l’état de stress dans lequel ils étaient (1, 9).
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geranium
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MessageSujet: Re: LES OBE   LES OBE Icon_minitimeLun 11 Mai - 20:28

Finalement, de nombreuses études ont établi un lien entre une activité anormale au niveau du lobe temporal et le déclenchement d’expériences similaires à l’OBE, ce qui fournirait une explication physiologique à cette hallucinationc. Par exemple, dans les années 50, le neurochirurgien américain W. Penfield, l’un des pionnier de l’exploration fonctionnelle du cerveau, a mené sous anesthésie locale des expériences de stimulation électrique directe de certaines zones du cerveau sur des patients épileptiques dans le but de localiser le foyer exact d’où émanaient leurs crises d’épilepsie pour pouvoir si possible procéder par la suite à l’ablation de la zone concernée. Il découvrit ainsi que la stimulation d’une zone particulière du lobe temporal droit à proximité de la scissure de Sylvius, juste au dessus de l’oreille, provoquait chez ses patients diverses sensations fréquemment associées aux NDE dont entre autres la sensation de décorporation (10). Plus récemment, l’équipe du Dr. Olaf Blanke de l’Hôpital Universitaire de Genève a annoncé en 2002 avoir provoqué accidentellement une OBE chez une patiente épileptique au cours d’un examen de routine par électrostimulation du cortex. Cette fois-ci, la région impliquée a pu être identifiée plus précisément comme étant le gyrus angulaire (ou pli courbe) partagé entre le lobe pariétal et le lobe temporal. Cependant, au cours de l’expérience la patiente n’a eu qu’une vision tronquée de son environnement et de son corps, puisqu’elle n’a « vu » que ses membres inférieures (11). Il est également intéressant de constater que dans ces cas d’OBE « artificielles », l’expérience ne dure qu’une fraction de seconde, stoppant net au moment même où prend fin la stimulation électrique.

D’autre part, l’OBE comme les deux autres phénomènes autoscopiques est parfois rencontré chez des patients neurologiques présentant des lésions cérébrales. Il s’agit principalement de patients souffrant d’épilepsies lésionnel et non lésionnel, ainsi que de migraines. Des études par IRM ont indiqué une implication de la jonction temporo-pariétal chez ce type de patients et la stimulation électrique directe de la JTP semble pouvoir déclencher des OBE. Aussi, Blanke et al. (13) ont suggéré que les OBE seraient liées à un défaut d’intégration des information visuelles, tactiles et proprioceptive relatives à son propre corps et à un disfonctionnement vestibulaire conduisant à une désintégration supplémentaire entre l’espace personnel (vestibulaire) et extrapersonnel (visuel). Au niveau neurologique, ils proposent que l’OBE soit dû à un disfonctionnement cérébral paroxysmique du TPJ dans un état de conscience partiellement altéré par une épilespsie ou une migraine.

Autres hypothèses

Pourtant, plusieurs études ont établi que les personnes qui vivaient des OBE spontanées et répétées ne présentaient pas de signes psychopathologiques distinctifs. Au contraire, l’examen des effets secondaires révèle des changements d’attitude positifs en ce qui concerne les croyances, la qualité de vie et les activités quotidiennes, mais aussi l’acceptation de la mort, la spiritualité et la recherche de but. En résumé, cette expérience procure à ces personnes une conception du monde et une perspective de soi plus positives. D’ailleurs, l’induction thérapeutique d’OBE sous hypnose commence à être pratiquée en psychothérapie (14).

D’autre part, il existe de nombreux cas où les sujets ont pu percevoir des objets, des situations ou des événements se produisant à distance de leur corps physique, hors du champs de leur vision, et ces perceptions ont parfois pu être vérifiées (15). En outre, une étude menée par Kenneth Ring sur des personnes aveugles (dont certaines de naissance) semble indiquer que celles-ci pourraient également « voir » au cours d’une OBE (16). Par conséquent, il est légitime de se demander s’il s’agit simplement d’ hallucinations ou bien de capacités encore inconnues de la conscience humaine, puisque personne n’a encore jamais scientifiquement répondu à cette question. Si l’on pouvait vérifier sans équivoque les perceptions visuelles rapportées au cours d’une OBE dans des conditions expérimentales rigoureuses, ce phénomène troublant poseraient de multiples interrogations concernant la nature de la conscience et celle de la perception, puisque dans ces situations la conscience semble disposer d’une autonomie tout à fait inattendue et percevoir des objets situés hors du champ de la vision rétinienne. D’autres part, le cas spectaculaire d’une NDE survenue au cours d’une opération où l’on a pu constater au moment de l’OBE un EEG plat et plus aucun potentiel évoqué auditif (tronc cérébral inactif) - ce qui correspond aux critères actuels de mort cérébrale - pose la question de la relation entre cerveau et conscience (17).

S’il s’avère un jour impossible de réduire ce phénomène à une simple hallucination de manière irréfutable, plusieurs explications pourront dès lors être envisagées. Il semble que le point commun à beaucoup de circonstances conduisant au déclenchement d’une OBE soit une « déconnection » entre le corps et le cortex cérébral. Si le cerveau ne reçoit plus de stimuli en provenance du corps, un autre type d’informations provenant de canaux différents des canaux sensoriels habituels (faculté psi) et normalement « noyé » dans le flot d’informations en provenance des cinq sens, pourrait devenir prépondérant. Le cerveau étant habitué à créer un modèle cohérent de la réalité qui l’entoure et ne recevant plus d’informations en provenance du corps, pourrait alors « mettre en scène » une délocalisation de la conscience (hypothèse intrasomatique). Mais cette délocalisation de la conscience pourrait aussi être bien réelle (hypothèse extrasomatique), ce qui impliquerait une remise en question du dogme actuel sur la relation cerveau-conscience, qui admet que l’activité neuronale « produit » la conscience, sans que cela n’ait jamais été formellement prouvé (18). L’idée que la conscience puisse diriger le cerveau et non l’inverse n’est pas nouvelle et est notamment défendue par l’un des plus grands neurologues du 20ème siècle, Sir John Eccles, prix nobel de Médecine en 1963 (19).
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MessageSujet: Re: LES OBE   LES OBE Icon_minitimeLun 11 Mai - 20:29

Recherches antérieures

Bien qu’elle se situe en dehors du champ de la psychologie classique, l’OBE a quand même fait par le passé l’objet de recherches scientifiques. Cependant, les études réalisées jusqu’ici n’ont pas permis d’établir une corrélation entre l’OBE et un état psychophysiologique précis (9), certains résultats semblant même parfois contradictoires (20). Toutefois, des enregistrements EEG inhabituels ont été observés qui n’étaient ni caractéristiques du sommeil normal ni de l’état de rêve. L’étude de Robert Monroe par Twemlow et Jones a montré une identité de fréquence entre les deux hémisphères et une évolution temporelle de celle-ci : autour de 10 Hz (ondes alpha) avant et après l’expérience et autour de 4-5 Hz (transition theta-delta) au moment supposé de l’OBE. Une étude du même sujet par Tart a montré que ces expériences survenaient dans des états frontières entre veille et sommeil léger ou sommeil léger et sommeil profond, dominés par la présence d’onde alpha. Palmer a pour sa part observé que les sujets qui vivaient les OBE les plus « vivantes » avaient plus de 30% d’ondes thêta (4-7 Hz) dans la ligne de base de leur EEG. Il faut souligner que la plupart des études électro-encéphalographiques sur les OBE ont été réalisées il y a de nombreuses années avec seulement quelques électrodes qui permettaient uniquement de définir les phases de sommeil, mais qui ne permettaient pas d’enregistrer des patterns EEG, ni de déterminer leur localisation et latéralisation avec suffisamment de précision.

Des tentatives de vérification de la réalité des perceptions visuelles au cours d’OBE ont également été menées en laboratoire. Certaines ont donné des résultats positifs spectaculaires, mais qui ne purent malheureusement jamais être reproduits (15).

Conclusion

Relativement fréquente dans la population, l’OBE préoccupe depuis longtemps le grand public, mais après avoir été longtemps considérée comme un sujet ésotérique par la communauté scientifique, les médecins ont commencé à s’y intéresser ces dernières années.

Alors que cette expérience semble souvent survenir chez des personnes tout à fait saines, c’est essentiellement l’étude des cas pathologiques qui a conduit à la définition actuelle de l’OBE qui doit inclure trois caractéristiques pour être considérée comme telle : la sensation de décorporation (localisation du moi à l’extérieur du corps), la vision du monde extérieur d’une perspective visuo-spatiale élevée (perspective visuo-spatiale extra-corporelle mais egocentrique), et la vision de son propre corps (autoscopie) depuis ce point de vue élevé. Pourtant, les expériences rapportées par les sujets sains qui vivent régulièrement des OBE - spontanément ou à l’aide de techniques - se distinguent de plusieurs façons des cas pathologiques d’un point de vue phénoménologique (8). Par conséquent, il est probable que sous l’appellation OBE, on inclut des phénomènes en apparence similaires mais de nature probablement différente, correspondant peut-être aux trois catégories ci-dessous :

1. l’OBE perçue est une hallucination (d’origine psychologique ou physiologique) ;

2. l’OBE perçue est une simulation de l’esprit alimentée par des informations réelles obtenues par des facultés extra-sensorielles (hypothèse intrasomatique) ;

3. l’OBE perçue est réelle : la conscience étant véritablement délocalisée par rapport au cerveau (hypothèse extrasomatique).

Le problème principal réside dans le fait que ces trois types d’OBE apparaîtront tout aussi réelles les unes que les autres pour les sujets qui les vivent. De plus, les différents états de la conscience ne correspondent pas à des états discrets, mais constituent probablement une sorte de continuum. Aussi, il est tout à fait probable que le même sujet puisse osciller entre ces différents états sans en être conscient.

En conclusion, malgré l’abondante littérature à leur sujet, les phénomènes de type OBE demeurent relativement mal connus.


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