geranium moderateur
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| Sujet: Les tribulations d'une miraculée Sam 9 Mai - 23:14 | |
| Lorsque Mme Stéphanie M. se rendit en 1990 au Palais des Sports de Lyon à la grand messe du père Émilien Tardif, elle ne s'attendait pas à ce qui allait lui arriver. Voici son pathétique récit : «Affligée d'une paralysie aux jambes, bloquée jusqu'au bassin, je ne pouvais plus me déplacer autrement que sur une chaise roulante. Femme de ménage, expulsée de ma loge de gardienne, j'avais peu de ressources pour vivre. Mon invalidité à 100 % me valait bien une petite pension, mais le loyer de mon modeste logement au rez-de-chaussée de l'immeuble où je travaillais depuis des années me laissait peu d'argent pour me soigner, me nourrir et m'habiller. Pourtant, entre deux tricots, je profitai de mon immobilité pour me cultiver, je pris des cours par correspondance, empruntai des livres à la bibliothèque municipale. En 1987 et 1988 des amis de la paroisse m'avaient emmené en pèlerinage à Lourdes. En 1989 j'étais allée à la Salette. Deux espoirs déçus. Alors pensez si la venue du père Tardif dans ma ville natale m'enthousiasma et entraîna chez moi un espoir fou. Je savais que ce père canadien faisait des miracles. On en parlait beaucoup autour de moi. Des sœurs m'emmenèrent au Palais des Sports où il y avait une foule énorme. Lorsque le père parlait, il se passait quelque chose d'étrange dans le public. Au moment de l'élévation, je sentis une bouffée de chaleur dans mon corps et des picotements dans les jambes. Je glissai dans un état second. A la fin de la messe, lorsque le père Tardif demanda aux fidèles de s'agenouiller, une main invisible me poussa de ma chaise roulante et je tombai en avant, à genoux sur le sol. Et quand l'assistance se leva, je me relevai moi aussi, sans douleur et sans peine ! C'était la première fois depuis huit ans que je pouvais plier mes genoux et me tenir droite sur mes jambes ! Les sœurs qui m'accompagnaient n'en revenaient pas. Me soutenant, elles voulurent m'amener auprès du père Tardif, très entouré, pour qu'il me bénisse. Mais la bousculade de la foule dense, excitée, m'empêcha de l'approcher. Je rentrai chez moi en poussant ma chaise roulante ! J'étais guérie. Mais de nouvelles tribulations m'attendaient ! A l'hôpital où j'allai faire constater ma guérison, les médecins n'en revenaient pas. Ils me prescrivirent trois mois de convalescence en maison de repos. Ce furent les plus belles semaines de ma vie. Gâtée, fêtée, dorlotée ! Le paradis ! Dès mon retour à Lyon, j'allai faire viser mes papiers à la sécurité sociale. Là on me dit, que puisque j'étais guérie, je ne toucherais plus ma pension d'invalidité ! C'était logique, me direz-vous ! Mais si j'étais guérie, et tellement heureuse de l'être, j'étais encore fragile, très faible et incapable de reprendre les ménages. Je ne retrouvai pas d'autre travail moins dur pour moi. Loin de s'améliorer, ma situation matérielle s'aggrava et, après quelques mois de chômage, j'en fus réduite au RMI. Voilà où j'en suis aujourd'hui. Miraculée, ingambe, bien dans ma tête et dans mon corps, je suis pourtant réduite à la misère. Alors, je voudrais prévenir les personnes qui comme moi auraient la chance de bénéficier d'un miracle : ne faites pas constater votre guérison ! Dissimulez votre joie ; n'en parlez à personne ; continuez à vous faire plaindre, à toucher votre pension, gardez vos avantages acquis ! Et défoulez-vous de temps à autre, en allant seule, savourer votre guérison au Club Méditerranée ! » Témoignage de Stéfanie Morand - Rhône | |
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geranium moderateur
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Herilomy Membre
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| Sujet: Re: Les tribulations d'une miraculée Dim 10 Mai - 14:55 | |
| Non il n'y a à maudire personne, çà ma fait penser à ce dicton. Si on ne te demande rien, ferme ta gu le. | |
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| Sujet: Re: Les tribulations d'une miraculée | |
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