L'exode du Paranormal
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 Où passer ses vacances ...

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geranium
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geranium


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MessageSujet: Où passer ses vacances ...   Où passer ses vacances ... Icon_minitimeLun 6 Avr - 19:32




Votre agence de voyage de l'exode du paranormal vous conseille :


:sunny: A Cassadaga, aux Etat-unis, un trou perdu, squatté par une population de près de 600 médiums qui officient .
A deux pas de Boston, les sept cents sorcières de Salem sont toutes membres de la ligue des sorcièreset défendent « la dignité et les droits civiques des six millions de sorcières, païennes et panthéistes du monde entier ».


A Cassadaga, aux Etat-unis, un trou perdu, squatté par une population près de 600 officient :
Tout a commencé en 1875, lorsqu'un certain George P. Colby débarqua à Cassa-daga pour y créer un centre spirituel.

Ce philosophe venu de New York ne se contenta pas d'exercer, il fit des émules. Trois générations d'habitants héritèrent de ses dons de prophétie. Résultat, ce petit village insoupçonné vit aujourd'hui au rythme époustouflant des shows médiumniques, séminaires, séances de réflexions et même voyages spirites.
Des spécialités qui attirent de plus en plus d'Américains. Soixante-sept pour cent d'entre eux reconnaissent avoir des expériences paranormales (relations avec les esprits) et se veulent adeptes du mouvement New Age : une harmonie sociale ou personnelle exceptionnelle, à un moment où l'humanité entre dans un âge nouveau (l'ère du Verseau). En clair, qu'il s'agit d'un mélange de philosophie, de techniques de pointe et de sciences occultes qui permet l'accès à une superconscience, à un « soi » supérieur. Les médiums de Cassadaga, qui jusqu'à présent vivotaient, ont bien reçu le message.

Ils font un tabac ! Intermédiaires entre l'au-delà et les terriens, ils n'hésitent pas à entrer dans des transes profondes pour nous délivrer leur message de base : « Vous avez toute la connaissance en vous. » Prix de la consultation : entre 20 et 600 dollars suivant les cas à traiter et la notoriété du channel (médium).
A l'église, les horaires des messes ont fait place aux activités spirituelles des mois à venir : Nuit des médiums ; séminaire ésotérique Alpha ; service aux chandelles.


Des « tables tournantes » numérotées, installées derrière des paravents, attendent les séances collectives pour la communication avec les esprits. Sur un banc, une pile de livrets du « Spiritualisme en cinq leçons » par Peggy Bames... Le week-end, les petits pavillons des médiums sont pleins à craquer de clients excités. L'unique bar glauque du village ne désemplit pas. Le même que dans le film « Bagdad Café » : deux pompes à essence, un juke-box, un billard et trois tables en formica.

La première fois, il vaut mieux boire un coup avant d'affronter Joe Grosby, « guide, conseiller et lecteur psychique ». « Le danger de cette expérience, souligne Joe, c'est que le patient tombe dans le fanatisme ou la dépendance. Il n'agira plus sans consulter au préalable son esprit-guide. » A voir le nombre de consultants qui défilent dans l'antichambre, Joe a plutôt misé sur la dépendance. Son esprit-guide est le roi de Cassadaga-City !

Bien sûr, on a le choix entre les cinq cent quatre-vingt-dix-neuf autres médiums de la ville. Tous aussi folkloriques les uns que les autres et plus ou moins spécialisés dans la télépathie, la vision... Deux jours suffisent pour se « ressourcer ». Un excellent point d'ancrage : le Cassadaga Hôtel. Le dépliant sépia ne ment pas. Cette magnifique demeure en bois date bien de 1927. Ses vérandas, ses roc-king-chairs en acajou, ses ventilateurs géants, son ambiance « tropicale » - tout y est. Il ne manque plus qu'Humphrey Bogart, accoudé au bar, dans le petit salon. En tout cas, on est aux premières loges pour voir défiler l'Amérique branchée et hyperréaliste : les vieilles dames avec des diamants sur leurs lunettes Etat-unis en 1990.


:sunny: Les sorcières de Salem

Etats-Unis, à deux pas de Boston, les sorcières étaient reines ? Elles sont sept cents à Salem, toutes membres de la ligue des sorcières défendant « la dignité et les droits civiques des six millions de sorcières, païennes et panthéistes du monde entier ».
Laurie Cabot, cinquante-cinq ans, a reçu en 1978 son titre de « Sorcière officielle de Salem » des mains de Michael Dukakis, gouverneur du Massachusetts. Du folklore ? Un attrape-touristes ? En tout cas, on vient consulter Laurie de partout. Ses philtres d'amour sont très réputés, elle retrouve les objets perdus, aide la police, soigne les malades, et puis, elle a un look d'enfer...


Ici, les habitants ont pris soin de conserver les maisons anciennes. Fondé le 24 juillet 1626, Salem - nom qui signifie shalom, c'est-à-dire « paix » en hébreu - porte décidément mal son nom. Ce fut surtout la capitale de l'intolérance religieuse, puisque, en 1692, les puritains commencent à accuser des femmes de leur apparaître sous forme de spectres, c'est-à-dire de sorcières. C'est la « spectral évidence » , la preuve par le spectre. Pour se défendre, elles doivent... prouver que l'accusation est fausse !
C'est ainsi que dix-neuf malheureuses sont jugées et condamnées à mort par pendaison. Jusqu'à ce qu'un juge étranger à la ville demande qu'une autre preuve soit apportée... et sauve les deux cents femmes emprisonnées dans l'attente de leur jugement !

Pensez-vous que les sorcières aient fui la ville pour si peu ? Bien au contraire ! Aujourd'hui, on en dénombre pas moins de sept cents à Salem, selon les sorcières elles-mêmes, pour une population d'à peine 40 000 habitants. Et que font-elles ? Plutôt que de s'adonner au mal et de chevaucher leur balai, elles préfèrent se réunir bien gentiment sous l'égide de la Ligue anti-diffamation des sorcières. Dignes femmes au foyer, informaticiennes ou secrétaires dans les entreprises de pointe de la périphérie de Boston, elles s'adonnent à la sorcellerie à leurs heures perdues, comme d'autres au point de croix. Leur organisation, qui se glorifie de six millions d'adhérentes en Amérique du Nord, avoue diriger dix branches à travers le monde.

Une internationale des sorcières, en quelque sorte.
À sa tête, Mme Laurie Cabot, la cinquantaine, Grande Sorcière officielle de Salem, fondatrice de la Ligue et nommée par le gouverneur de l'État, Michael Dukakis lui-même. Lorsqu'on désire la rencontrer, il faut déposer sa demande auprès de son agent à New York, comme pour n'importe quelle star du show-business. Une démarche d'autant plus frustrante que cet agent vous répond qu'elle est débordée de travail pour les six mois à venir. Entre les consultations personnelles, les séminaires et les cours à l'université, elle n'a pas une minute à elle.


Il faut donc s'armer de courage et tirer la chevillette de sa chaumière de Daniel Street, qui date de 1783. Laurie Cabot ouvre elle-même la porte. Vêtue d'une ample robe noire, les cheveux ébouriffés et le teint cadavérique de circonstance, elle a un look d'enfer. Elle est très occupée, mais elle veut bien parler le temps qu'il faudra de la sorcellerie. Et d'elle. Elle jure d'emblée ses grands diables qu'elle n'a rien à voir avec Satan. Elle se déguise, c'est vrai, mais pour bien montrer à tous ses voisins qu'ils doivent accepter les sorcières telles qu'elles sont. C'est aussi cela qu'elle enseigne dans ses cours. « Je suis connue dans le monde entier par le bouche à oreille, surtout pour mes philtres d'amour. On vient parfois d'Australie pour m'écouter », avoue-t-elle. Elle aide aussi, moyennant finances, tous ceux qui désirent être compris ou rassurés.

Si être sorcière est un métier, Salem est sans doute la ville du monde où le balai rapporte le plus d'argent. Est-il utile de préciser que les affaires vont bon train ? La sorcellerie est avant tout une gigantesque entreprise publicitaire et touristique. En un mot, commerciale. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, Laurie Cabot a placé sa propre fille à la tête de son magasin de sorcellerie et sa meilleure amie, responsable des relations publiques à la chambre de commerce de la ville, se charge de faire sa publicité. D'ailleurs, les sorcières de Salem sont toutes inscrites au registre du commerce !


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