L'exode du Paranormal
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 ALCHIMIE - les acteurs

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geranium
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MessageSujet: Fulcanelli- le dernier des grands alchimistes -   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 31 Jan - 16:51

ALCHIMIE - les acteurs Fulcanelli_reducQui était Fulcanelli ?

Quelle était la véritable identité de celui qu’on a appelé le dernier des grands alchimistes ?

Cette question hante les esprits curieux depuis bientôt un siècle ; elle s’enfle d’elle-même, telle une petite pomme poussée par quelque doigt céleste du sommet d’une montagne, dévalant son flanc à vive allure, et grossissant à chaque tour fait dans la neige… Seule chose à faire : suivre sa trace, en compagnie d’Odile Alleguede.


Il y a longtemps…

L’alchimie : quel féru d’histoire, quel passionné d’hermétisme, du novice à l’initié, ne sent-il son pouls s’emballer à l’annonce de ce simple mot ?
De toute éternité, elle a ressemblé à un feu noir, sombre et brillant à la fois…

C’est une vieille histoire, et c’est bien tout le problème ! De nos jours, les livres nous incitent à regarder l’alchimie de haut. Ils nous susurrent, d’un ton à la fois moqueur et détaché, qu’il n’y a là que fadaises, rêves de gloire de quelques vieillards un peu toqués, et que, heureusement pour notre salut, des hommes de science (vrais, ceux-là !) ont découvert la chimie en la débarrassant de son inutile préfixe.

En d’autres termes, circulez, il n’y a rien à voir ! Mais la chimie a une sœur, plus âgée et moins docile ; et ce que les livres ne disent pas, c’est qu’il y a un siècle, elles partageaient le même appartement ! Abandonnons micros PC, montres Hi-Tech, et remontons le temps, à la fin du 19ème siècle.

A l’époque, le petit monde de la chimie est en ébullition : Pierre et Marie Curie parviennent, en 1898, à isoler le radium extrait de la pechblende, prolongeant ainsi les travaux d’Henri Becquerel qui, 2 ans plus tôt, découvrait les possibilités radioactives des sels d’uranium. Bouleversant les standards d’alors, les Curie proclament que le radium peut être produit de l’uranium, par transmutation radioactive !

Un peu plus tôt, d’éminents scientifiques s’interrogeaient déjà sur les variétés isomériques des corps simples. En effet, comment expliquer que le carbone, corps simple allotropique, puisse à la fois constituer la pureté du diamant, et un vulgaire morceau de graphite ?

« Serait-il permis d’admettre des corps simples isomères ? », se demandait Jean-Baptiste Dumas, homme de raison, de politique, et Secrétaire perpétuel à l’Académie des sciences jusqu’à sa mort en 1884.
A cette question, il répondait par l’affirmative, en ça rejoint par le puissant « doyen des étudiants de France », Michel-Eugène Chevreul, et l’important chimiste, Marcellin Berthelot. Mais cette assertion entrouvrait les portes du laboratoire à une autre… celle de l’unité de la matière.


L’âge d’or de l’alchimie

Attendez une minute ! Transmutation ? Unité de la matière ? Ne serait-ce pas des termes alchimiques ?

Comment des hommes comptant parmi les esprits éclairés de leur temps, jouissant du confort et du prestige que confère « l’habit de science », pouvaient-ils user des mots d’une autre doctrine ? La réponse est simple.

TOUS ces chimistes se passionnaient, voire pratiquaient, sous la cape du secret, l’antique Science d’Hermès ! Jugez-en vous-même : Berthelot dédia plus de 20 ans de sa vie à l’étude de traités alchimiques grecs et arabes, Dumas et Curie, sans doute moins assidus, n’en étaient pas moins des « groupies » intéressées.

Quant au doyen Chevreul, c’était un adepte fiévreux, qui dû s’expliquer devant ses pairs de l’Académie, du bien-fondé de ses penchants. Ses nombreux ouvrages d’alchimie furent légués au Muséum d’Histoire Naturelle, et leur fréquentation n’est peut-être pas étrangère au fait qu’il s’éteignit… à 103 ans !

Mais laissons cette fin de siècle aux idées hautement explosives, et arrêtons-nous à l’année 1926. Pourquoi ? Parce que, pour la première fois, le monde allait faire la connaissance de Fulcanelli !

http://www.mondeinconnu.com/dossiers/archive/mysteres-de-l-histoire/le-dernier-des-grands-alchimistes/1/


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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 31 Jan - 17:05

Après plus de quinze années de réflexion, nous nous sommes enfin décidé à révéler la véritable identité de l'énigmatique FULCANELLI. Qui était le magistral auteur du Mystère des Cathédrales et des Demeures Philolosophales, dont la portée demeure considérable encore de nos jours, à l'orée du XXIème siècle
FULCANELLI a légué dans son oeuvre, outre un enseignement inégalé en matière d'Alchimie et de Symbolisme Hermétique, de précieux éléments permettant de cerner sa véritable personnalité et d'établir ainsi avec certitude son identité patronymique.
Suivant le fil conducteur habilement laissé aussi par Eugène Canseliet qui était l'unique disciple de FULCANELLI, nous nous sommes livré ici à une véritable enquête qui nous amené à nous pencher sur le milieu alchimique mais aussi scientifique des années 1880-1920. Il apparaît ainsi peu à peu clairement que celui qui se dissimulait derrière le pseudonyme de FULCANELLI, était également un membre prestigieux de l'Institut. En effet, ses divers mémoires et communications retenus par l'Académie des Sciences furent légion. Il est donc nullement étonnant qu'il ait fréquenté, suivant le propre témoignage d'Eugène Canseliet, des savants de son époque, tels le vieux Chevreul, Marcellin Berthelot ou bien encore Pierre Curie, mais aussi des hommes politiques très en vue, qu'il rencontrait chez son ami Ferdinand de Lesseps, l'homme à l'origine du fameux Canal de Suez !
Cette minutieuse enquête fait revivre les moments intenses et les passionnantes découvertes qui jalonnèrent la vie du grand alchimiste dont le pseudonyme de FULCANELLI signifiant le Feu du Soleil, était parfaitement approprié. Celui-ci désignait en effet tout aussi bien ses préoccupations hermétiques que ses recherches d'ordre scientifique, qui lui valurent d'accéder à double titre à ... l'immortalité !

Son élève et disciple Eugène Canseliet s'est efforcé de placer le lecteur sur la piste en laissant derrière lui de nombreux indices permettant de découvrir la réelle identité du Maître qui se profilait derrière le pseudonyme de FULCANELLI.
A qui n'a-t-on pas attribué la véritable identité de FULCANELLI, dans l'entourage d'Eugène Canseliet ? Après avoir prétendu, par commencer, qu'il s'agissait de lui-même, ainsi que le pensait Paul le Cour, l'éminent fondateur d'Atlanta, les auteurs Jules Boucher, Robert Ambelain, Robert Amadou et plus récemment Geneviève Dubois (1) n'hésitèrent pas à proclamer haut et fort qu'il ne pouvait s'agir que du peintre Jean-Julien Champagne, à moins que ce ne fut R. Schwaller de Lubicz que fréquentait ce dernier, ou bien encore le célèbre écrivain Rosny-Aîné, auteur de la Guerre du Feu, ou peut-être l'érudit Pierre Dujols dont la librairie parisienne accueillait les hermétistes de l'époque.
Selon Richard Khaitzine (2) , FULCANELLI n'était autre que le Dr Jobert qui, passionné d'Alchimie, aurait réalisé en public, en 1905, une authentique transmutation en or.
Il faut savoir en outre, que Pierre Pelvet, dans une thèse de doctorat intitulée "L'Alchimie en France dans la première moitié du XX' siècle", identifiait FULCANELLI à F. Jollivet-Castelot, alors président de la "Société Hyperchimique de France. Quant à l'écrivain Jacques Bergier, il affirmait avoir rencontré un alchimiste qui n'était autre que FULCAGNELLI (in "Le Matin des Magiciens") et prétendait qu'il s'agissait de R.Schawaller de Lubicz
Dans un récent ouvrage, un jeune auteur, Frédéric Courjeaud (3) est allé jusqu'à prétendre que FULCANELLI n'était autre que le célèbre astronome Camille Flammarion. Mais, en réalité, il n' en est rien, la vérité étant bien différente ainsi que nous allons le découvrir.

ALCHIMIE - les acteurs Blason_fulcanelli- LE "BLASON" DU MAITRE
Dans notre livre L'Alchimie : Science & Mystique (éd. De Vecchi, Paris), nous avions déjà examiné en son temps, 1"'écu final" qui clôt Le Mystère des Cathédrales et dont l'anagramme - à une lettre près - désigne F-U-L-C-A-N-E-L(L)-I !
Eugène Canseliet en fournit ainsi la lecture héraldique :
Sur champ de gueules, cette céréale /un épi de blé/ surmontant l'hippocampe, tous deux d'or et issant de champagne (4) de même.
selon Robert Ambelain (in La Tour Saint-Jacques), la devise "Uber Campa Agna "aurait tout simplement désigné le peintre Champagne dont le prénom, pour la circonstance, aurait été emprunté à son père : Hubert; ce prénom figurant après ceux de Jean-Julien sur l'acte officiel de décès de l'artiste et sa soeur l'utilisant dans une lettre adressée à R. Schwaller de Lubicz. Quoi qu'il en soit, rien n'interdisait en effet que l'illustrateur de FULCANELLI signât son oeuvre d'un ultime dessin sous la forme d'un écusson doté d'une devise pour le moins équivoque, d'autant que le principe d'assonnance phonétique propre à ceux qui maîtrisent le Langage des Oiseaux, ajoutait encore à la légende !
Il est assez singulier de remarquer en outre que 1'hippocampe était synonyme de la "corne du dieu Amon" égyptien, pour les hermétistes et qu'il servait à désigner ainsi leur "Sel d' Harmonie" présidant à la réalisation du Grand OEuvre alchimique. Peut-être, est-ce pour cette raison - comme nous leconfia Serge Hutin - que le symbolique "cheval marin" était à l'honneur dans la famille des Lesseps à laquelle appartenait le fameux Ferdinand qui avait percé le Canal de Suez ? Sans doute, ce blason à l'hippocampe servait-il d' "écusson d'agrément"à la prestigieuse famille ! Notre regretté ami pensait quant à lui, que sa présence avenue Montaigne, désignait sans conteste Pierre de Lesseps, qui s'intéressait à l'Alchimie, comme étant FULCANELLI lui-même !
Et si, dans un tout autre registre, "uber" était à prendre dans le sens de "rébus", le blason du Maître se lisant comme tel ?
Alors, rien ne s'opposerait à y voir la queue de l'hippocampe désigner la lettre "J" comme initiale d'un prénom (Jean, Jacques, Joël ? ... ). En outre, le "J" pénétrant la champagne héraldique (5), il semblait la "violer" (phonétiquement violet). De plus, la champagne d'or formant la lettre "V", on pourrait y deviner l'initiale du mot précédent !
Une dernière hypothèse subsiste : si l'on sait en effet que le totem ou emblême archaïque du pays d'Armor, l'Armorique, était un hippocampe (6), n'aurait-on pu y déceler une allusion à la cité bretonne d'Hennebont d'où était originaire l'épouse de Pierre Dujols et qui aurait alors désigné logiquement ce dernier comme étant FULCANELLI. Mais alors, pourquoi aurait-il signé son Hypotypose au Mutus Liber, du pseudonyme de Magophon (littér."la voix du mage") plutôt que de celui de FULCANELLI ? On s'explique mal en effet une telle incohérence ! Toutefois, un élément cabalistique ne manquera pas de retenir toute notre attention : songeons qu'Eugène Canseliet ne manquait jamais de rappeler que de même que Julien Champagne était l'ami intime de Pierre Dujols, FULCANELLI l'affectionnait et se plaisait à voir en lui le descendant des prestigieux Valois qui avaient régné sur la France. Or, le mot "Valois" fournit l'anagramme "violas", accusatif latin du sustantif viola, désignant ... une "violette" !

http://www.alchymie.net/critiques/fulcanelli.htm



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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 31 Jan - 17:05


  • QUI EST FULCANELLI ?



  • Le peintre Julien Champagne (hypothèse de Robert Ambelain, René Schwaller de Lubicz, Jules Boucher et Geneviève Dubois).
  • Camille Flammarion (version soutenue par Frédéric Courjeaud).
  • L'écrivain Rosny-Aîné.
  • Pierre Dujols, libraire parisien d'époque.
  • René Schwaller de Lubicz (version soutenue par Jacques Bergier).
  • F. Jollivet-Castelot (thèse de doctorat de Pierre Pelvet).
  • Eugène Canseliet lui-même (version de Paul Le Cour).
  • Le comte de Saint-Germain (un immortel qui apparaît de siècle en siècle).
  • Jules Violle, physicien français, version soutenue par Patrick Rivière et par Jacques Keystone.
  • Le docteur Alphonse Jobert selon Richard Khaitzine.

    Une confrérie féminine de Juvisy ou Athis-Mons, se réclamant de la principauté antique d'Attegia (cité souterraine qui serait un canular de lycéens), et qui suit l'hypothèse que Fulcanelli aurait été Camille Flammarion (hypothèse qu'avait déjà évoquée F. Courjeaud, voir bibliographie), mort en 1925, est accusée par la fondation de recherche sur les manuscrits 3a (autre groupuscule tout aussi inconnu) d'avoir inventé la rencontre avec Bergier et Fulcanelli.

    Pourtant restent les deux ouvrages de Fulcanelli, qui, selon nombre d'alchimistes, font des révélations inédites, introuvables dans l'ensemble de la littérature alchimique, sur des points minutieusement mis sous silence par les Anciens, comme la voie sèche.

    Restent aussi les ouvrages de Canseliet et leurs analyses précises

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fulcanelli


    Question Bon bah maintenant que tout est dit c'est qui selon vous ?
    J'attends vos réponses ....


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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 31 Jan - 19:43

LEONARD DE VINCI :

La biographie de cet homme hors du commun atteste d’une activité prodigieuse, qui touche à tous les arts en suggérant partout un idéal de rigueur et de complexité.
De nos jours, Leonard de Vinci est considéré comme l’un des esprits les plus brillants que la Terre ait porté mais aussi des plus inconnu ; mais au-delà de l’esthétisme de ses tableaux et de l’aspect visionnaire de ses inventions, le génie a laissé dans ses œuvres une multitude d’indices, trahissant une spiritualité particulière, empreint de catharisme , d’alchimie… et de paranormal.
Un mystère de l'histoire que cet homme a su faire perdurer au-delà de la science et des siècles !


1452 : Naissance d'un mystère

Né en 1452 près du village toscan de Vinci, tout indique que Léonard a reçu une éducation poussée (grammaire et calcul notamment) avant d’entrer en 1467 à l’atelier de Verrocchio, auquel il doit sa formation de peintre, de sculpteur et de décorateur.

Mais ce n’est qu’une fois arrivé à Milan en 1482 que les choses sérieuses commencent pour Léonard : il y trouve un climat propice où tous ses dons s’épanouissent. Très vite, il sera connu dans toute l’Europe pour ses qualités d’architecte, de peintre, de musicien, d’ingénieur, de scientifique…

C’est en 1495 qu’il entreprit l’une de ses plus célèbres réalisations : La Cène (Voir notre Chapitre sur le mariage de Jésus et de Marie-Madeleine).
En 1500, il se rend à Florence, où il peint la Joconde en 1503, puis revient à Milan en 1506. A partir de ce moment, il s’intéressera de près à l’hydraulique, aux mathématiques, à l’anatomie, à la botanique et à la géologie. Il a un grand nombre d’élèves et produit activement sculptures et tableaux, dont « La Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Anne ».
En 1513, Léonard arrive à Rome, sous le patronage du nouveau Pape Leon X.
En 1517, il réside enfin à Amboise, sur l’invitation de François Ier, roi de France. Il est nommé « premier peintre, ingénieur et architecte du roi ».
Il continua de s’intéresser à la philosophie et aux sciences jusqu’à sa mort en 1519.

L’intérêt de Léonard pour l’ésotérisme

L’œuvre de Léonard de Vinci comprend une trentaine de peintures (plus d’un tiers a disparu et un quart seulement lui est d’attribution certaine) et une masse considérable de manuscrits et de dessins.

Ces textes et leurs illustrations débordent les problèmes habituels de l’Art et concernent toutes les branches du Savoir : l’ensemble se présente comme un enchevêtrement de notations et d’observations où s’accumulent des connaissances prodigieuses.

D’après de nombreux experts, il est désormais établi que Vinci s’intéressait de très près à l’alchimie, et il est certain qu’il a introduit dans ses tableaux des éléments symboliques. Ses fréquentations s’en ressentent ; à Florence, il se rapproche d’un ami du Pape Nicolas V, qui a fondé « l’Academia Romana », inspiré de Gerbert d’Aurillac, le Pape de l’an mil. Ce Pape savant s’était instruit auprès des magiciens et des alchimistes arabes de Tolède, et avait étudié auprès des druides, des égyptiens, et des étrusques.

Les adeptes de « l’Academia Romana », tous férus d’ésotérisme, comptaient des personnages influents de l’époque, dont Léonard faisait partie. Curieux de tout, il a par ailleurs côtoyé des astrologues, des magiciens et surtout des alchimistes qui lui parlèrent de l’Elixir de longue vie et du Grand œuvre.


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MessageSujet: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 17:14

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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 17:35

Le Testament et le Bréviaire de Nicolas Flamel

http://hdelboy.club.fr/testament_flamel.html

Nicolas Flamel, l'alchimiste parisien

http://hermetism.free.fr/personne%20Flamel.htm



Qui était Nicolas Flamel ?

Nicolas Flamel est né à Pontoise en 1330.
Il est mort à Paris en 1418.

Ses parents étaient de condition modeste, mais ils parvinrent néanmoins à lui faire acquérir une bonne et solide instruction.
Officiellement, Nicolas Flamel est juré de l'Université de Paris. Il gagne sa vie en donnant des consultations juridiques, en copiant des livres et en enjolivant des manuscrits. C'est alors un métier fort apprécié car l'imprimerie n'est pas encore inventée.
Nicolas Flamel est établi à son compte, installé avec d'autres membres de sa corporation autour de l'église St Jacques le Boucher. Il a fait construire sa maison à l'angle de deux rues (aujourd'hui, la rue Marivaux et la rue des Ecrivains). "A la fleur de lys", c'est l'enseigne qu'il a choisi de placer au-dessus de sa porte d'entrée.
C'est là qu'il forme des ouvriers et des copistes de psautiers et de manuscrits. C'est là aussi qu'il enseigne les mathématiques et la grammaire. C'est là encore qu'il vit avec dame Pernelle, son épouse.
Le ménage Flamel mène une existence simple, s'habille modestement, mange dans de la vaisselle de terre, observe scrupuleusement ses devoirs religieux.
Le travail de Nicolas Flamel est apprécié et lui fournit les moyens d'une existence aisée. Sa réputation est grande et va jusqu'à lui valoir la clientèle et la protection des gentilshommes de la cour.

Mais son activité essentielle
, celle à laquelle il consacre une grande partie de sa fortune et de son temps, est toute autre : Nicolas Flamel est alchimiste. C'est grâce à cette activité que son souvenir nous a été conservé.



Un homme généreux :

Nicolas Flamel est un savant, un chercheur. Il rêve et tente de transformer le plomb en or.
Pour effectuer ses travaux, il dispose de trois grandes et belles pièces de sa maison, qui sont en retrait par rapport à la rue.
Son épouse, dame Pernelle, est pour lui une collaboratrice précieuse. Elle l'aide efficacement dans ses manipulations, l'encourage et le réconforte aussi, lorsqu''il lui arrive de perdre courage, car les travaux et les recherches d'un alchimiste ne sont pas toujours couronnés de succès.

Nicolas Flamel a laissé le souvenir d'un homme particulièrement généreux. On sait qu'il a dépensé beaucoup d'argent en faveur d'œuvres charitables. D'où lui venait cette fortune?
Certains ont imaginé qu'il avait pu réussir "le Grand œuvre", la transmutation des métaux en or… sans preuve évidemment.
On sait qu'il a fait graver à ses initiales la première arcade du chantier des Innocents à Paris, qu'il a fait élever un portail pour l'église St Jacques le Boucher - juste en face de sa maison- et un autre quelque temps plus tard, pour l'église Ste Geneviève des Ardents. Il a également fait construire un mausolée sur la tombe de Dame Pernelle, après la mort de celle-ci.



L'installation de l'alchimiste.

La bibliothèque :

Avant de se lancer dans des recherches difficiles, une documentation est nécessaire.
C'est ainsi que Nicolas Flamel possède dans sa bibliothèque les ouvrages de ses prédécesseurs. Il les a lus et relus.
Il s'est maintes fois penché sur le manuscrit d'Arnaud de Villeneuve ( 1245-1313). Il s'agit d'un ouvrage datant du XIII° siècle, écrit alors que son auteur était médecin du roi d'Aragon.

Nicolas Flamel connaît aussi les œuvres de Raymond Lulle (vers 1235-1315) cet alchimiste qui aurait été enfermé dans la Tour de Londres afin d'y fabriquer de l'or pour le roi d'Angleterre.
Comme tous les alchimistes, Lulle se montre des plus discrets sur la façon d'obtenir la pierre philosophale, cette fameuse substance qui doit permettre de transmuter les métaux en or : "Prends, dit-il, de cette substance exquise, gros comme un haricot. Projette-la sur mille onces de mercure. Celui-ci sera changé en poudre rouge. Ajoute une once de cette poudre à mille onces d'autre mercure, la même transformation s'opérera. Répète deux fois cette opération et chaque once changera mille onces de mercure en pierre philosophale".

On comprend d'emblée, à la lecture de ce passage, que la pratique de l’alchimie est difficile!



Les locaux :
Nicolas Flamel a choisi de s'installer dans un endroit tranquille, à l'abri des regards indiscrets. Il dispose d'un matériel qu'il a lui-même construit, comme le veut la tradition. Ce matériel est simple, et connu depuis longtemps. C'est ainsi qu'on trouve:


- Un athanor. C'est l'appareil de chauffage. Il est alimenté au bois ou à l'huile, mais jamais au charbon de terre.
- A l'intérieur de l'athanor, on place l'œuf philosophique. C'est un récipient en forme d'œuf réalisé en terre cuite, en verre ou en cristal.


- On trouve aussi des pinces, des tisonniers, des marteaux, des soufflets, de nombreux récipients de formes et de tailles diverses, en grès, en verre, en terre cuite…
- Nicolas Flamel utilise aussi un alambic, avec lequel il effectue des distillations. Il l'appelle Pélican à cause de sa forme.
- L'installation est complétée par un miroir mobile qui permet de refléter la lumière du soleil ou celle de la lune.


Par contre, il n'y a aucun instrument capable de mesurer le temps avec précision, ni de mesurer la température ou la pression.

Enfin, il n'y a pas d'alchimie sans oratoire : Il s'agit d'un lieu où l'on peut se recueillir et prier. Nicolas Flamel a fait installer le sien dans une petite pièce jouxtant son laboratoire. Il y règne une pénombre propice au recueillement.



L’œuvre de Nicolas Flamel


De l'œuvre de Nicolas Flamel, il ne nous est parvenu qu’un livre: "le livre des figures hiéroglyphiques". Dans cet ouvrage, écrit en latin, on trouve par exemple ce passage :
"Elles serviront comme de deux chemins pour mener à la vie céleste, le premier sens plus souvent enseignant les sacrés mystères de notre salut, l'autre enseignant à tout homme pour peu qu'il soit entendu en la prière, la voie linéaire de l'œuvre".

On le voit, ces écrits n'ont de sens que pour les initiés. On y trouve aussi quelques recettes d'alchimie, mais qui ne sont pas révélatrices d’un réel succès.

Des autres ouvrages de Nicolas Flamel, le "Psautier chimique" et le "Traité d'alchimie", aucun exemplaire n’est parvenu jusqu’à nous. Personne ne peut dire ce qu’il a réellement réalisé.

La légende attribue à Nicolas Flamel la découverte de fabuleux secrets, en particulier celui qui permettait de traverser corporellement les siècles.


Lui-même affirme avoir découvert la pierre philosophale et avoir transformé le mercure en argent, "un argent bien meilleur que celui des mines". Cela se serait passé le 17 janvier 1382.
Le 25 avril de la même année il déclare avoir cette fois transformé le mercure en or :
"En suivant toujours mot à mot mon livre, je fis la transmutation avec la pierre rouge sur quantité semblable de mercure, en présence encore de Pernelle, seuls en notre maison, vers cinq heures du soir, le 25 avril suivant, que je transmutai en autant d'or pur que plus doux et plus pur que l'or commun".

Mais de ces "découvertes" annoncées, nous ne possédons aucune confirmation, aucune trace.

Pour Nicolas Flamel et ses condisciples, il ne s'agissait pas seulement de découvrir la pierre philosophale et les secrets de la transmutation des métaux.
Le but de leurs recherches était avant tout de découvrir les secrets cachés à la plupart des hommes et finalement, d'approcher Dieu.
"La chose que tu cherches depuis si longtemps, écrit l'alchimiste Morenius, ne peut être acquise ou accomplie par la force ou par la passion. On ne peut la trouver que par la patience et l'humilité et par l'amour le plus constant et le plus parfait. Car Dieu accorde cette force et divine science à ses fidèles serviteurs, c'est-à-dire à ceux à qui il a décidé de l'accorder par la nature originelle des choses".

Et Nicolas Flamel de déclarer, de son côté : "Tout vient de Dieu et tout doit y retourner".

Aussi, l'alchimie se présente-t-elle beaucoup plus comme un art de transformer les esprits que comme une science capable de percer les secrets de la matière. Ceux qui la pratiquent ont besoin de l'appui d'une puissance spirituelle: l'alchimie est aussi et surtout une mystique, une véritable quête spirituelle.


Auteurs :
Georges Jaegly avec le concours du chantier BT de l’ICEM dans la BT 1138 "Nicolas Flamel, alchimiste"
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 18:20

...FULCANELLI

- Le "Sieur de La Violette"
Si Eugène Canseliet mentionna le spagyriste "Joseph Duchêne alias le Sieur de La Violette et pas moins de douze fois le nom de Viollet le-Duc dans ses livres, c'est qu'il ne manqua jamais l'occasion de faire allusion à l'homophonie du patronyme du Maître. De même, il n'omit pas davantage d'évoquer le Feu du Soleil ("Vulcain-Hélios") servant à désigner le pseudonyme de FULCANELLI. Souvenons-nous également que l'allusion qu'il fit souvent au distingué auteur de "La Poussière de Soleils", Raymond Roussel - que J-J Champagne surnommait "la classe" - n'y était certes pas plus étrangère ! Eugène Canseliet ajoutait d'ailleurs, à propos de cette oeuvre singulière, l'interprétation hermétique qu'en donna le poète "à l'étoile scellée". André Breton, en effet, s'interroge dans Fronton Virage, concernant un "secret" de grande envergure dissimulé par celui qu'il considère comme "le plus grand magnétiseur des Temps modernes", dont l'oeuvre est jalonnée de procédés "cabalistiques" faisant appel au langage des Oiseaux qui voile d'énigmatiques vérités : "Est-il bien concevable qu'un homme, étranger à toute tradition initiatique, se considère comme tenu à emporter dans la tombe un secret d'un autre ordre (qui ne serait après tout que le sien seul), tout en fournissant des indications qui paraissent témoigner d'un très vif désir de le faire retrouver ?"
Ce "secret" était bien-entendu, outre celui du déroulement du Grand OEuvre, celui de la personnalité profane de FULCANELLI que Raymond Roussel connaissait parfaitement pour l'avoir rencontré plus d'une fois avenue Montaigne, à l'hôtel particulier des Lesseps. L'auteur de La Doublurey fréquentait par ailleurs J-J Champagne pour lequel il nourrissait une grande estime.
Au nombre de ces indices semés par Eugène Canseliet figure également la légendaire rencontre qu'il fit avec FULCANELLI, en 1915, à Marseille. Il précise dans ses Alchimiques Mémoires que celle-ci se serait déroulée rue Dieudé où le Maître logeait alors dans un bel immeuble. Après avoir consulté 1"'Annuaire des rues de Marseille" de l'époque, il apparaît effectivement qu'au numéro 4 demeurait un certain Ch. Violette, relieur de son état. Cette qualification faisait-elle allusion à la célèbre sentence du Mutus Liber des alchimistes : "Lege, lege, relege ... labora et invenies" (Lis, lis, relis... ) par le truchement de la cabale phonétique ? Toujours est-il que l'homme en question ne pouvait que "s'întéresser aux vieux livres" ainsi que sa femme de ménage l'avait présenté en ces termes à Eugène Canseliet, alors étudiant aux Beaux-Arts, place Carli. Mais cette fabuleuse rencontre entre le Maître et le disciple tenait-elle davantage de l'histoire ou de la légende, en son sens étymologique du terme : legenda=ce qui doit être lu ? La question demeurait inéluctablement posée quand on sait à quel point les hermétistes sont férus de cabale phonétique !
En tous cas, le patronyme de Violette était clairement postulé, de même que l'appartenance de FULCANELLI à la communauté scientifique de la fin du XIX' siècle ne semblait faire aucun doute, compte-tenu des témoignages figurant dans ses oeuvres et que nous allons brièvement évoquer ci-dessous.
Après avoir passé en revue un certain nombre d'éminents scientifiques, dont des membres de l'Institut, manifestant leur intérêt pour l'Alchimie, tels Raspail, le vieux Chevreul, jeanBaptiste Dumas, Marcellin Berthelot ... FULCANELLI n'hésite pas à écrire : "Si nous n'étions tenu par la promesse que nous leur avons faite, nous pourrions ajouter à ces savants les noms de certaines sommités scientifiques, entièrement conquises à l'art d'Hermès, mais que leur situation même oblige à ne le pratiquer qu'en secret..." (in Les Demeures Philosophales)
Dans un second passage, FULCANELLI souligne toute la difficulté du chemin à accomplir pour un scientifique, afin d'appréhender la réalité alchimique : "Défiez-vous donc de faire intervenir, en vos observations, ce que vous croyez connaître, car vous serez amenés à constater qu'il eût mieux valu n'avoir rien appris plutôtque d'avoir tout à désapprendre.
Ce sont là, peut-être des conseils superflus, parce quels réclament, dans leur mise en pratique, l'application d'une volonté opiniâtre dont les médiocres sont incapables. Nous savons ce qu'il en coûte pour troquer les diplômes, les sceaux et les parchemins contre l'humble manteau du philosophe. Il nous a fallu vider, à vingt-quatre ans, ce calice au breuvage amer. Le coeur meurtri, honteux des erreurs de nos jeunes années, nous avons dû brûler livres et cahiers, confesser notre ignorance et, modeste néophyte, déchiffrer une autre science sur les bancs d'une autre école..."
L'aveu du Maître est ici patent. Comment en effet, FULCANELLI aurait-il pu se montrer plus éloquent quant à sa qualité de scientifique appartenant au sérail !
Au vu de ce qui précède, il semblerait pour le moins expédient de chercher à identifier FULCANELLI parmi les membres de. la prestigieuse Académie des Sciences, où tout au moins parmi les scientifiques qui virent retenus et donc publiés leurs Mémoires concernant leurs découvertes et présentés à l'Institut de France. De même, paraîtrait-il logique qu'il faille le chercher parmi les chimistes, voire les physiciens éminents de son temps !
Dans un autre registre, il conviendrait de ne pas oublier que si les allusions à la couleur violette étaient fréquentes dans l'ouvrage en question de Raymond Roussel :"lys d'or du drapeau violet" (pp.122-124-125), toutefois, c'est le titre même de Poussière de Soleilsqui retenait l'attention d'Eugène Canseliet; cette expression faisant allusion, de toute évidence, au rayonnement Solaire. Eugène Canseliet désignait-il ainsi les recherches scientifiques effectuées par l'éminent savant dont le pseudonyme de FULCANELLI ("le Feu du Soleil") aurait tout autant servi à illustrer son état d'alchimiste que son identité réelle ?
Si l'on se réfère à l'idée que le blason du Maître doive être analysé tel un "rébus", la lettre "J" (formée par la queue de l'hippocampe) semblerait alors violer la champagne de l'écu, celle-ci pouvant suggérer de plus la lettre "V". Ainsi, les initiales du patronyme de FULCANELLI auraient très bien pu être J.V. son nom devenant, pourquoi pas J. V.(iollet) ?
Nous avons examiné avec force détails et moult intrusions dans l'univers de l'Institut de France, toutes les hypothèses possibles qui nous ramènent à une seule et unique solution qui est mise en lumière dans notre livre: "Fulcanelli révélé", à paraitre ces jours-ci (oct. 2000) aux éditons De Vecchi, le "mystère FULCANELLI" s'y trouvant ainsi définitivement éclairci ! (7)

- FULCANELLI et les mystères de Séville
Au cours des années cinquante, Eugène Canseliet effectua un bien curieux périple en Espagne, dont il confia secrètement le récit à son ami l'écrivain Claude Seignolle. Celui-ci désirait publier cette bien étrange histoire dans un recueil de témoignages plus ou moins fantastiques mais dans lequel devait apparaître le nom de leurs auteurs. Claude Seignolle céda toutefois à la tentation de publier ce récit, moyennant la condition expresse de demeurer dans le plus strict anonymat. Ce qui fut fait lorsque l'ouvrage parut en 1969, sous le titre générique d'Invitation au château de l'étrange (éd. Maisonneuve et Larose).
Eugène Canseliet eut certainement connaissance de la publication de son témoignage demeuré dans l'anonymat et il décida deux ans plus tard, soit en 1971, de parler et de s'ouvrir davantage à propos de cet étrange voyage qui l'aurait mené dans la région de Séville, en Andalousie. Le journaliste Henri Rode l'interviewa à ce sujet dans le premier numéro de la revueLeGrand Albert : "Je voyageais en Espagne, avoura-t-il, non loin de Séville, où j'étais l'hôte d'amis possédant une belle demeure avec terrasse et double escalier donnant sur le parc. Je sentis tout de suite Fulcanelli dans l'ambiance. Surtout lorsque je découvris de ma fenêtre - ajoutant encore au charme du tableau - la présence d' un bambin d'environ dix ans et d'une petite fille, qui semblaient descendus d'un tableau de Vélasquez. Un poney et deux lévriers les accompagnaient. Mais, après une de ces longues nuits de travail dont je suis coutumier, la découverte que je fis me parut plus persuasive encore : dans une grande allée au feuillage dense, une jeune femme, une reine,s'avançait, portant le collier de la Toison d'or et suivie d'une duègne. Tout cela très vif, très lumineux. La jeune femme me fit un chaud signe de tête, et j'étais sûr que Fulcanelli me soufflait : 'Tu me reconnais ?" A quoi je répondis : "oui." Mais comment traduire de telles certitudes..."
Que peut-on en déduire ? Qu'il s'agissait d'une proche parente du grand Adepte, apparue ainsi dans un tel accoutrement ? Ou bien, tel que le suggère d'ailleurs Kenneth Rayner Johnson (in The Fulcanelli Phenomenon, éd.Neville Spearman, Jersey), qu'il s' agissait d'un phénomène de type "initiatiques" comme lors d'une transe chamanique et symbolisant de plus ici parfaitement l'archétype de lAndrogynat hermétique !
Quoi qu'il en soit, le caractère prodigieux revêtu par ces expériences relatées par Eugène Canseliet mérite bien qu'on s'y appesantisse quelque peu. Il fournit d'ailleurs d'autres détails au cour de divers entretiens ultérieurs. Il livra à ce propos dans Le Feu du Soleil (avec R. Amadou, éd. J-J Pauvert) : "Il (Fulcanelli) n'est plus là. Il est sur la terre, mais c'est le Paradis terrestre. Qu'est-ce qu'il fait maintenant ? Je n'ai rien vu. Je l'ai vu en arrivant, quand il m'a reçu en complet-veston/... / Et puis, je l'ai vu quand je travaillais au laboratoire. Il est venu me voir où je travaillais, au laboratoire, et je 1 'ai vu, je 1 'ai vu deux fois.
Il faut encore ajouter à cela, un témoignage posthume qui fut fourni cette fois par le regretté Jean Laplace. Celui-ci, en effet, peu de temps après le décès d'Eugène Canseliet (en 1982), découvrit avec Isabelle, la fille du défunt, dans la propriété familiale de Savignies, une chemise cartonnée contenant des documents relatifs au fameux Finis Gloriae Mundi, le troisième ouvrage, non publié, de FULCANELLI, ainsi qu'une précieuse relique afférente au mystérieux voyage à Séville, qu'il évoqua en ces termes : "I...I un petit rectangle de bristol phographique dentelé sur ses bords à la mode des années cinquante. Je suis tellement impressionné par ce que représente cette vénérable relique, que je n'ose en révéler l'existence... Qu'en faire? Détruire ? Il serait regrettable de volatiliser à tout jamais l'esprit magistral fixé sur la plaque sensible à tout ce qui irradie."
Puis, dans une note en bas de page : "Il ne faut pas comprendre qu'un ectoplasme s'y soit imprégné. Je parle ici du visage qui n'a gardé du commun des mortels que la forme humaine et s'est enrichi d'une indescriptible expression." (in J. Laplace, Index général..... dans l'OEuvre complète d'E. Canseliet,éd. J-J Pauvert)
Aurait-on été étonné si FULCANELLI s'était adressé ainsi à son disciple, lors de leurs retrouvailles à Séville : "Ne me touche pas !..." lui aurait-il déclaré, renouvelant en cela le Mystère pascal où triomphe le Corps de lumière, seul digne d'immortalité glorieuse ...
C'est précisément ce que la plaque sensible de l'appareil photographique avait dû saisir et que Jean Laplace, aujourd'hui disparu, tenta sincèrement de nous faire accroire !

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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 18:24

... FULCANELLI


Finis Gloriae Mundî" ("La Fin de la Gloire du Monde")


Le troisième ouvrage de FULCANELLI, qui fut soustrait suivant le désir de son auteur, à toute éventuelle publication, s'intitulait "Finis Gloriae Mundi" ("La Fin de la Gloire du Monde"). Le propos, ainsi que l'on s'en doute, devait en être grave ! Eugène Canseliet n'hésita pas d'ailleurs à l'évoquer de la manière suivante : "Dans la passive résignation des peuples asservis par le scientisme, je comprends mieux, après bientôt un demi-siècle, la ferme décision prise par Fulcanelli, que son troisième livre ne fût pas publié. . - "(in La Tourbe des Philosophes, n°4)
Il faut dire que Finis Gloriae Mundi désigne aussi le titre d'un saisissant tableau conservé à l'Hôpital Santa-Caridad (de la Sainte-Charité), comme par hasard àSéville, en Espagne ! Ce panneau de deux mètres de côté fut exécuté par l'artiste Juàn de Valdès Léal, en 1672, à la commande de Miguel de Manara, dit Don Juàn. Lors de son séjour en Andalousie, Eugène Canseliet fut saisi par l'expression de ce macabre joyau.
On peut y voir en effet au premier plan le cadavre d'un évêque en décomposition avancée, au fond de son cercueil. Face à lui, tête bêche, se trouve dans sa bière un chevalier - en qui E. Canseliet crut voir un membre de l'Ordre de Calatrava, successeur des Templiers - nullement affecté par la putréfaction cette fois et dont les yeux ouverts et la fraîcheur du teint laissent entendre qu'il repose paisiblement et échappe ainsi à toute usure du temps. On y décèle à la quasi-unanimité le personnage de Don Juàn en personne. Au second plan, une main portant la marque de la crucifixion, mais curieusement féminine, sort des nuées, portant le fléau d'une balance dont chacun des plateaux est souligné par les inscriptions nimas ("ni plus"), nimenos ("ni moins") ! A gauche, à l'entrée de la crypte, se tient une chouette en posture hiératique, symbole de la sagesse, semblant juger gravement la situation. A l'arrière-plan se devinent squelettes et ossementsdispersés qui participent au caractère déjà passablement macabre de cette scène intitulée Finis Gloriae Mundi, ainsi que l'indique le phylactère attaché au premier cercueil si inquiétant puisqu'il semble bien que l'Eglise soit ici à jamais déchue au seul profit de l'éveil initiatique symbolisé par le chevalier simulant la mort.
D'ailleurs, le motif d'un autre tableau qui fait face, ne laisse planer aucun doute à ce sujet puisqu'il nous présente quant à lui la mort dotée de la faux moissonneuse - le pied squelettique foulant le monde symbolisé par le globe terrestre semblant mépriser les attributs pontificaux, telle la tiare et la croix papales, aussi bien d'ailleurs que les richesses du pouvoir temporel représentées par des joyaux et des épées dispercées cà et là. Le squelette indique de l'index de sa dextre la locution latine In ictu oculi (En un clin d'oeil") ; ce qui ajouté à la précédente sentence nous donne :
La Fin de la Gloire du Monde..... En un clin d'oeil

Avant sa disparition, hélas trop précoce, Jean Laplace eut la bonne fortune de découvrir, ainsi que nous le précisions précédemment, au sein de la fameuse chemise cartonnée demeurant à l'abri dans la maison de Savignies, les éléments constitutifs du synopsis de ce qu'aurait dû être le troisième livre du Maître. A ce sujet, il est à souligner qu'un faux Finis Gloriae Mundi, ne suivant en rien ce synopsis, a paru il y a quelques mois, dans l'indifférence générale.

Démontrant magistralement qu'il s'agissait d'un "faux grossier", J-P Thomas indiqua alors dans sa critique intitulée "Finis Gloriae Mundi ou l'histoire d'une imposture caractérisée" : "le lecteur avisé s'épargnera quant à lui une dépense bien inutile de temps et d'argent en négligeant de se procurer une oeuvre aussi sournoise et nuisible au second degré que ridicule et insipide au premier
Mais grâce à son oeuvre déjà considérable, la mémoire de FULCANELLI demeurera a jamais immortelle ...

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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 18:58

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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 1 Mar - 20:45

PARACELSE

«Certains soutiennent qu'il prit ce nom (Paracelse), voulant dire "contre Celse", pour montrer son hostilité à son encontre. Toute l'ambiguïté de la Renaissance se retrouve dans ce personnage: il est à la fois alchimiste et "pré-chimiste", médecin et théologien, mêlant ce que la science - telle que nous l'entendons - à venir prochainement (16e-17e siècles) dissocie avec vigueur. En médecine, il prône l'astrologie et la théorie des correspondances (...), tout en découvrant l'effet narcotique de l'opium et en décrivant utilement certaines maladies; et surtout combat l'héritage galénique (...).»

Source: Parcours hypertextuels dans un corpus scientifique. Première étape: Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865)


En intégrant les traditions ésotériques médiévales aux courants de l'époque tumultueuse de la Renaissance et de la Réforme, Paracelse a prouvé qu'il appartient à cette catégorie de génies, plutôt rares, qui sont capables de faire la synthèse de toutes les traditions vivantes auxquelles ils sont exposés.

La formation de Paracelse
Orphelin de mère, le jeune Théophraste Bombast de Hohenheim grandit à l'ombre de l'abbaye bénédictine d'Einsiedeln. Paracelse est d'abord formé par son père, médecin et professeur d'alchimie. Puis, boudant l'enseignement traditionnel, il devient l'élève de Trithème, un bénédictin extrêmement versé dans les connaissances de l'astrologie et surtout de la Kabbale. (...)


Lorsqu'il quitte son maître Trithème, à l'âge de vingt-deux ans, Paracelse a saisi le lien commun qui unit ces trois disciplines: le monde est UN dans son essence et «tout évolue vers une transmutation définitive de toute imperfection en une radieuse unité» 1.

La médecine de Paracelse
On ne peut guère attribuer à Paracelse de découvertes médicales de nature fondamentale. Cependant, plusieurs intuitions remarquables nous permettent de le qualifier de visionnaire.

Monsieur Brie nous présente les quatre piliers sur lesquels repose la médecine de Paracelse: la philosophie, l'astronomie, l'alchimie et la vertu du médecin. À ces quatre éléments s'ajoutent trois substances qui constituent les corps et cinq entités ou forces qui causent les maladies. Selon Paracelse, le corps est composé de trois substances: le soufre, le mercure et le sel.

[color=#993366]Elles symbolisent le corps (sel), l'âme (soufre) et l'esprit (mercure). Chacune des substances est choisie selon sa réaction au feu. Ainsi, le soufre représente tout ce qui brûle, le mercure tout ce qui s'évapore et le sel tout résidu incombustible. Des causes externes peuvent provoquer dans chacune des trois substances des réactions qui sont contraires au maintien de la santé. Cette dernière dépend donc d'une relation appropriée entre les trois substances.

Le Volumen Paramirum traite des cinq entités qui sont à l'origine des maladies. Laissons Paracelse décrire chacune d'elles.

L'entité astrale concerne la prédisposition à la maladie: «Les astres eux-mêmes ne peuvent exercer aucune influence; mais, par leur exhalaison, corrompre seulement et contaminer le Mysterium, par lequel ensuite irons sommes empoisonnés et affligés. Et l'entité astrale se comporte de telle sorte qu'elle dispose nos corps tant au bien qu'au mal par ce moyen.»
L'entité toxique concerne la digestion: «L'alchimiste (l'estomac) est ainsi appelé parce que, pour accomplir son action, il se sert de l'art chimique. Il sépare le mauvais du bon... afin que transforme en sang et en chair.» Ici Paracelse se fait le prophète de la chimie organique.

«Car toute chose corrompue est un poison pour le lieu dans lequel elle séjourne», ce qui correspond à ce qu'on appelle aujourd'hui une intoxication locale.
«Mais, que toutes choses soient ainsi suffisamment séparées (dans l'estomac), ceci n'est pas; au contraire, chaque membre prépare lui-même et prend ce qui lui plaît, rejette ce qui ne peut lui servir», cette idée s'apparente digestion intratissulaire. «L'air que nous aspirons n'est pas sans contenir un venin auquel nous sommes principalement soumis». Paracelse a le mérite d'avoir le premier à signaler les intoxications d'origine respiratoire et à recommander l'aération des hôpitaux.

Enfin, il complète sa définition de l'entité toxique en décrivant les maladies tartriques, qu'on appelle aujourd'hui maladies lithiasiques: dépôt de pierre, sable, de limon, etc.

L'entité naturelle concerne la théorie du microcosme lié au macrocosme: «Tel le ciel, avec tout son firmament, sa constellation et autres attributs, existe selon et pour lui-même, tel l'homme sera aussi puissamment constellé d'astres, à l'intérieur de lui et pour lui.» Paracelse associe les sept principaux organes au soleil, à la lune et à cinq planètes.

«Le firmament de cet enfant dans sa nativité, indique la prédestination, c'est-à-dire combien de temps l'entité naturelle doit suivre son cours.» Certains auteurs ont vu dans ce firmament intérieur un symbole de l'hérédité.

L'entité spirituelle concerne la psyché et les maladies mentales: «Une telle lésion provient alors de l'esprit, puisque l'esprit existe dans le corps. Donc, le corps souffre déjà et devient malade, non matériellement, par l'entité matérielle, mais par l'esprit. Ici donc la médecine spirituelle est requise.» Pour la première fois dans l'histoire de la médecine, quelqu'un évoque la nécessité d'une psychothérapie. Dans son Traité des Lunatiques, Paracelse aborde l'étude de la psychiatrie en distinguant l'âme animale (inconscient) de l'âme spécifiquement humain (conscient) : « [...] ce sont deux éléments antagonistes; pour vivre en homme, il faut suivre l'une et réprimer l'autre.»

«La lecture des rêvesrêves[/url] est un grand art, car ceux-ci ne sont pas dépourvus de sens», ce que les psychanalystes allaient redécouvrir quatre siècles plus tard...

L'entité divine concerne une sorte de prédestination qui s'apparente à la doctrine hindoue du Karma. Dans le cas des maladies envoyées par Dieu: «Si quelque malade vous est apporté, s'il guérit par votre médication, c'est que Dieu vous l'a confié; sinon, il ne vous a pas été envoyé par Dieu. Car si le temps de l'heure de rédemption est proche, alors seulement Dieu confie le malade au médecin, et jamais avant ce temps.»

L'apport de Paracelse à l'anatomie, à la physiologie, à la chirurgie et à la thérapeutique n'est pas non plus négligeable.
Notons à titre d'exemple que Paracelse introduit la chimie dans la physiologie, en démontrant expérimentalement que le métabolisme est le siège de réaction chimiques. Il est le premier à décrire l'albumine dans l'urine et à la précipiter à l'aide d'acides. Il constate aussi la présence d'acide et de tartre dans l'estomac. Enfin il s'intéresse aux narcotiques et cherche à découvrir de nouvelles drogues, plus efficaces et moins nocives que celles qui sont en usage. Dans ses notes, on apprend qu'il a fabriqué de l'éther en mélangeant de l'alcool avec de l'acide sulfurique, et que cela constitue une excellente drogue.

Dans sa chirurgie, comme dans sa médecine, Paracelse met l'accent sur le pouvoir curatif de la nature. Il ne recommande l'opération qu'en cas de réelle nécessité, s'en tenant plutôt au traitement médical.

Lorsqu'il passe aux pratiques thérapeutiques, Paracelse fait grand cas d'une espèce de force vitale, qu'il désigne sous le nom de Mumie, laquelle préside à la cicatrisation et à la restauration de l'organe lésé. La tâche du médecin consiste à écarter les obstacles qui contrarient l'action de cette force vitale, en éliminant les matières nocives, et à soutenir cette action, en prescrivant des remèdes appropriés. Mais ce procédé ne peut s'appliquer qu'en respectant le principe du similia similibus d'Hippocrate: «Les semblables guérissent les semblables». C'est ainsi que Paracelse recommande l'extrait de fiel de boeuf pour traiter les cirrhoses du foie. Mais la similitude entre la maladie et le remède peut aussi s'exprimer dans la forme extérieure: la chélidoine au latex jaune, par exemple, porte la signature de la bile fraîche.

Des siècles avant Pasteur, Paracelse songe à tirer le remède du mal, puisque le mauvais en évoluant tend à devenir bon: «Il y a de grandes différences entre l'enseignement des anciens et le nôtre. Car nous enseignons que ce qui guérit l'homme peut également le blesser et ce qui l'a blessé peut le guérir.» L'homéopathie, fondée par HahnemannHahnemann[/url], n'est que l'application attentive de ce précepte.

Pour Paracelse, le lien entre la maladie et son remède spécifique est si important qu'il suggère de nommer les maladies d'après le remède qui les guérit: «Vous ne devriez pas dire: cela est du choléra, ceci de la mélancolie, mais: cela est arsenical, ceci est alumineux. Si vous dites: telle maladie est celle de la mélisse, telle autre de la sabine, vous avez déjà nommé la cure.»

Les remèdes de Paracelse sont généralement préparés sur la base d'un procédé d'extraction, de séparation ou de combinaison des substances. En bon alchimiste, Paracelse essaie d'extraire chimiquement «l'agent subtil» qui préside à la transmutation des substances. Le point culminant de sa thérapeutique chimique se situe dans cette Quinta Essentia, ou quintessence, ancêtre des alcaloïdes ou principes actifs des médicaments. Par ailleurs, la thérapeutique de Paracelse se soumet à la tradition astrologique dans le choix du moment propice à l'administration de la cure: «Si le ciel ne t'est pas favorable et ne consent pas à diriger ton remède, tu n'arriveras à rien.»

Parallèlement à la fabrication de ses remèdes chimiques, Paracelse continue à utiliser toutes sortes de méthodes issues de l'occultisme, s'attirant ainsi une douteuse réputation de magicien. En effet, le grand hermétiste croit en l'efficacité des figurines d'envoûtement, il dessine de nombreuses amulettes et figurines et fait un usage curatif des rythmes musicaux, plus précisément des formules vibratoires. Son traité De vita longa est consacré à l'analyse des conditions permettant d'obtenir la longaevitas, la «longue vie», qui d'après Paracelse peut atteindre mille ans. Enfin, dans un passage insolite du Prognostic, Paracelse parle du procédé à suivre pour préparer un homunculus, c'est-à-dire pour créer la vie. On comprend pourquoi Paracelse inspira à Goethe le personnage de Faust.

Paracelse est à l'origine d'une série de découvertes médicales dont chacune aurait suffi à rendre son auteur célèbre. Et, pour tenir compte de toutes les dimensions de sa production intellectuelle, il faudrait parler de gnose. Pourtant, «dépassant son époque de trop de siècles, il resta un génie méconnu et dénigré, un médecin maudit» (Dr René Allendy).
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeJeu 14 Jan - 17:35

Tout le monde connaît l'histoire de notre vieille ville de Bruxelles, mais peu de personnes connaissent son
passé alchimique.
Pourtant, il fut une époque où une fois la nuit tombée, on apercevait parmi les soupiraux des caves quelques étranges lueurs qui n'étaient autres que celles des fourneaux de nos bons vieux alchimistes.

Leurs caves sentaient le soufre et le charbon et leur quête était celle de l'immortalité et de la transmutation du plomb en or.
On y trouve encore par ci, par là quelques vestiges symboliques de leur étrange savoir, pour cela il suffit de parcourir les ruelles de notre Grand Place et étudier les symbolismes de ses fresques.

On se souviendra d'ailleurs d'un étrange personnage nommé van Helmont qui marqua l'histoire par son étrange savoir sur la science de l'absolu.
Nous vous publions avec cet article la recette du grand oeuvre ayant, paraît-il, été écrit par l'alchimiste van Helmont et ceci en exclusivité car elle n'a jamais été publiée jusqu'à ce jour ...
alors, à vos fourneaux.

La pierre des sages élaborées grâce aux trois vases philosophiques

VASE N°1 : "L'amalgame philosophique"

on récolte de la ROSEE au printemps dans des conditions astrologiques très favorables à notre oeuvre.
Ensuite on DINAMISE cette rosée en l'exposant, dans un récipient en ZINC, aux rayons de la pleine lune.
La rosée, une fois dynamisée, il ne lui manque plus que son levain, qui est notre sel "ALCALI" ou "CARBONATE DE POTASSIUM" en solution saturée et à la température de 70°C.
A ce stade, on possède l'AMALGAME philosophique.

VASE N°2 : la préparation du mercure philosophique appelé "lion vert" la lune

on place l'amalgame dans un vase percé à la hauteur par les 2/3 d'un petit tuyau creu.
Ensuite, on le met circuler (SUBLIMER) à une température de 37°C et pendant 7 mois, en rajoutant petit à petit la nouvelle rosée, au fur et à mesure que celle-ci diminue.
l'amalgame en circulant va absorber des levures naturelles cataliseuses en suspension dans l'air ... On appelait jadis ces levures naturelles "poussières d'étoiles" ou feu secret.

Au bout de 7 mois, notre amalgame sera transformé en mercure philosophique appelé "MOSTOC" ou lion vert.

VASE N°3 : l'adjonction du soufre ou "lion rouge" - le soleil

le mercure préparé, ne demande que la semence métallique de notre pierre, "notre soufre".
On rajoutera donc au mercure 1/10 de soufre, c'est-à-dire du TRICLORURE D'OR pulvérisé ... donc séparé
de l'acide chlorhydrique.
On peut également se servir de l'ANTIMOINE préparé philosophiquement par le "REGULE ETOILE".
Le soufre et le mercure unis ensembles seront enfermés hermétiquement dans un vase et placé durant une période de 9 mois dans l'ATHANOR, un four COSMOTELURIQUE à 42°C.

Trois couleurs principales se feront paraître durant cette COCTION : le NOIR, le BLANC et le ROUGE qui est notre pierre.
Après 9 mois, on sépare le subtil de l'épais, c'est-à-dire la pierre de son eau.

La projection

On jettera dans du plomb liquide une pincée de la pierre, et après 4 jours de fusion, par palier le plomb se changera en or.
Pour trouver les paliers, la clef est dans la musique.

La médecine

En médecine, on mettra 3 GRAINS de la pierre dans 1 litre de vin rouge ... on laisse reposer 24h et ce vin sera devenu une véritable tériaque qui guérira toutes les maladies et prolongera votre vie.

La multiplication de la pierre

La multiplication de la pierre se fait en nouvelle coction où la pierre remplacera le soufre ... donc 1/10 de la pierre avec du nouveau mercure.


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MessageSujet: l'alchimiste et la pierre philosophale.   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 18:34

Les Anciens adoraient le soleil sous la forme d'une pierre noire qu'ils nommaient Élagabale ou Héliogabale.
Que signifiait cette pierre, et comment pouvait-elle être l'image du plus brillant des astres ?

Les disciples d'Hermès, avant de promettre à leurs adeptes l'élixir de longue vie, ou la poudre de projection, leur recommandent de chercher la pierre philosophale. Qu'est ce que cette pierre, et pourquoi une pierre ?

Cette pierre, disent les maîtres en alchimie, c'est le vrai sel des philosophes, qui entre pour un tiers dans la composition de l'azoth.
Or, Azoth est, comme on sait, le nom du grand agent hermétique et du véritable agent philosophal ; aussi représentent-ils leur sel sous la forme d'une pierre cube, comme on peut en voir dans les douze clefs de Basile Valentin ou dans les allégories de Trévisan.

Qu'est-ce donc, en vérité, que cette pierre ?

C'est le fondement de la philosophie absolue, c'est la suprême et inébranlable raison. Avant de songer à l'œuvre métallique, il faut être à jamais fixé sur les principes absolus de la sagesse, il faut posséder cette raison qui est la pierre de touche de la vérité.
Jamais un homme à préjugés ne sera le roi de la nature et le maître des transmutations. La pierre philosophale est donc avant tout nécessaire ; mais comment la trouver ?

Hermès nous l'apprend dans sa table d'émeraude. Il faut séparer le subtil du fixe, avec un grand soin et une attention extrême. Ainsi nous devons dégager nos certitudes de nos croyances et rendre bien distincts les domaines respectifs de la science et de la foi ; bien comprendre que nous ne savons pas les choses que nous croyons, et que nous ne croyons plus aucune des choses que nous parvenons à savoir, et qu'ainsi l'essence des choses de la foi, c'est l'inconnu et l'indéfini, tandis qu'il en est tout au contraire des choses de la science.

On en conclura que la science repose sur la raison et l'expérience, tandis que la foi a pour base le sentiment et la raison.
En d'autres termes, la pierre philosophale, c'est la vraie certitude que la prudence humaine assure aux recherches consciencieuses et au doute modeste, tandis que l'enthousiasme religieux la donne exclusivement à la foi.

Or, elle n'appartient ni à la raison sans aspirations ni aux aspirations déraisonnables ; la vraie certitude, c'est l'acquiescement réciproque de la raison qui sait au sentiment qui croit, et du sentiment qui croit à la raison qui sait.
L'alliance définitive de la raison et de la foi résultera non de leur distinction et de leur séparation absolues, mais de leur contrôle mutuel et de leur fraternel concours. Tel est le sens des deux colonnes du portique de Salomon, dont l'une s'appelle Jakin et l'autre Bohas, dont l'une est blanche et l'autre noire.
Elles sont distinctes et séparées, elles sont même contraire en apparence ; mais si la force aveugle veut les réunir en les rapprochant, la voûte du temple s'écroulera : car, séparées, elles ont une même force ; réunies, elles sont deux forces qui se détruisent mutuellement.

C'est pour la même raison que le pouvoir spirituel s'affaiblit dès qu'il veut usurper le temporel, et que le pouvoir temporel périt victime de ses empiètements sur le pouvoir spirituel. Grégoire VII a perdu la papauté, et les rois schismatiques ont perdu et perdront la monarchie.

L'équilibre humain a besoin de deux pieds, les mondes gravitent sur deux forces, la génération exige deux sexes. Tel est le sens de l'Arcane de Salomon, figuré par les deux colonnes du temple, Jakin et Bohas.
Le soleil et la lune des alchimistes correspondent au même symbole et concourent au perfectionnement et à la stabilité de la pierre philosophale. Le soleil est le signe hiéroglyphique de la vérité, parce que c'est la source visible de la lumière, et la pierre brute est le symbole de la stabilité.

C'est pourquoi les anciens mages prenaient la pierre Élagabale pour la figure même du soleil, et c'est pour cela aussi que les alchimistes du Moyen Âge indiquaient la pierre philosophale comme le premier moyen de faire l'or philosophique, c'est-à-dire de transformer toutes les puissances vitales figurées par les six métaux en soleil, c'est-à-dire en vérité et en lumière, première et indispensable opération du grand œuvre, qui conduit aux adaptations secondaires, et qui fait, par les analogies de la nature, trouver l'or naturel et grossier aux créateurs de l'or spirituel et vivant, aux possesseurs du vrai sel, du vrai mercure et du vrai soufre philosophiques.

Trouver la pierre philosophale, c'est donc avoir découvert l'absolu, comme le disent d'ailleurs tous les maîtres.
Or, l'absolu, c'est ce qui n'admet plus d'erreurs, c'est le fixe du volatil, c'est la règle de l'imagination, c'est la nécessité même de l'être, c'est la loi immuable de raison et de vérité ; l'absolu, c'est ce qui est. Or ce qui est est en quelque sorte avant celui qui est.


Dernière édition par agrippa 73 le Sam 27 Mar - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 18:35


Le comte de Saint Germain
envoyé par larocheauxloups. - Regardez les vidéos des stars du web.



Deux: l'alcHimie
envoyé par larocheauxloups. - Regardez les vidéos des stars du web.



Le deuxième volet de la conférence sur le comte de Saint Germain où Richard Khaitzine nous entretient d'alchimie.
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:09

alors Heureux celle et celui qui la trouve la pierre philosophale.

et je lui souhaite bonne chance surtout.


Dernière édition par agrippa 73 le Sam 27 Mar - 20:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:23



Dernière édition par agrippa 73 le Sam 27 Mar - 19:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:24



Dernière édition par agrippa 73 le Sam 27 Mar - 19:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:24

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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeSam 27 Mar - 19:48

pour moi je suis tout à fait d'accord avec monsieur Richard Khaitzine, il est très cultivé et on n'est très bien renseigné avec lui.

et pour les trois autres videos ça vous donne une idée des trois voies alchimiques.


j'adore ALCHIMIE - les acteurs 8615
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeDim 28 Mar - 1:54

ALCHIMIE - les acteurs 506872 Oki oki joli travail !!
mais tu ne nous dis poa où tu en es de ta quête ????


Alors tu brules ?
Vi oki je connais la direction du bucher poa la peine de me l'indiquer ...

ALCHIMIE - les acteurs 233173 D'accooord !
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MessageSujet: Re: ALCHIMIE - les acteurs   ALCHIMIE - les acteurs Icon_minitimeJeu 29 Juil - 20:11



PARACELSE

"La Nature ne suit pas l'homme;
c'est l'homme qui doit la suivre."


ALCHIMIE - les acteurs _wsb_267x361_Paracelsus


«Mes écrits dureront et subsisteront jusqu'au dernier jour du monde comme véritables et incontradicibles.»

- Paracelse -


Paracelse (né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim en 1493 à Einsiedeln en Suisse centrale - 1541) était un alchimiste & médecin suisse de la Renaissance.

Son père, Wilhelm von Hohenheim, était alchimiste et médecin. De 1502 à 1507, il enseigna à son fils les rudiments de la pensée humaniste. Paracelse, sous la houlette de Trithème, s'intéressa ensuite à l'alchimie.

Dans les années 1520, Paracelse, qui se fait nommer ainsi parce qu'il estime sa connaissance supérieure à celle de Celse, critique les principes de la médecine établie. Pour ce médecin itinérant, l'idée d'un cycle de vie cosmique fondé sur la cuisson et les éléments aristotéliciens est fausse et mérite une révision.

Malgré sa mauvaise réputation, due à sa personnalité caustique et à ses croyances religieuses radicales, il convainc les médecins des cours d'Europe d'abandonner leurs anciens principes et d'en chercher de nouveaux.

Paracelse, en effet, ne se contentait pas d'approximations. Il considérait que les médecins authentiques se devaient, au début de leur pratique, de prêter ce serment:

"Je fais le serment de ne pas faire de supposition
mais de savoir."
0
- Paracelse -



Paracelse était un Spagyriste. "Spagyrie" est, d'ailleurs, un mot inventé par Paracelse, qui vient de "Spao" (séparer) et "Ageiro" (réunir).

Autrement dit: Décomposer la vie, la débarrasser de ses impuretés, puis la recomposer à un niveau supérieur d'évolution.

Ceci s'applique, dans le domaine des préparations de substances, avec l'intervention d'un alchimiste spagyriste, maître du Feu.

Il va séparer les 3 Principes, les purifier, pour enfin les réunir, afin de puissamment en augmenter les vertus.

"De l'Unité tirez le Nombre ternaire
et ramenez le Ternaire à l'Unité."

- Paracelse -

Les 3 Principes spagyriques d'une plante sont:

1 - L'huile essentielle (Âme de la plante - Soufre)
2 - La teinture liquoreuse (Esprit de la plante - Mercure)
3 - Les sels minéraux et les oligo-éléments (Corps de la plante - Sel).

La plante ou le minéral subit une transformation alchimique pour révéler sa quintessence. Cette sublimation, cet Elixir est ensuite utilisé au profit de l'équilibre de l'homme. Le travail spagyrique est un art rigoureux calqué sur les rythmes de la Nature.

Une plante ne délivrera jamais son Élixir Spagyrique avec un forcing, pour satisfaire une commande pressante, car il est l'œuvre d'un authentique mûrissement. Il agit comme un catalyseur sur les plans physique, psychique, et spirituel de l'être.

La spagyrie c'est aussi l'application des lois alchimiques dans le domaine de la thérapie.

D'une façon synthétique, l'n peut dire que la spagythérapie englobe plusieurs aspects des médecines naturelles. Elle fait indéniablement figure de médecine holistique. Elle a notamment recours à l'Arbre des Sephiroth, aux tests énergétiques issus de la Médecine Traditionnelle Chinoise, aux Chakras et à la médecine énergétique.

Un Spagyriste prépare les Elixirs selon un protocole bien déterminé.

L'Elixir spagyrique est une Quintessence végétale qui a mûri jusqu'à être réellement bio-disponible.
A ce titre, il est bien supérieur aux simples teintures ou composés aromatiques, car il rassemble en lui tous les principes actifs de la plante:
- Les principes actifs et ciblés des huiles essentielles.
- Les vertus purifiées et subtiles des teintures végétales.
- La force de cohésion, de structuration et d'équilibre des oligo-éléments et minéraux propres au végétal choisi. Le tout dans une bonne cohésion naturelle.

Un Elixir spagyrique ne peut être comparé à un mélange d'huiles essentielles, de teintures et d'oligo-éléments qui ne serait qu'un simple assemblage de parties sans jamais pouvoir former un TOUT harmonieux, une Quintessence, une Synergie, point de départ du Mouvement énergétique.

Il ne suffit pas de faire des mélanges d'ingrédients pour retrouver et faire naître la Quintessence de la plante, l'Archétype, ou Premier Être, ainsi que l'appelaient les anciens Spagyristes.

Cela implique un mode de préparation des plantes tout à fait particulier:

"Mais les herbes et leurs semblables doivent être prises d'abord et macérées et "putréfiées" dans une bonne eau-de-vie, ainsi pendant un mois. Distille-les ensuite au bain-marie, rajoute encore et procède comme précédemment jusqu'à ce que la quantité de l'eau-de-vie soit réduite à un quart du suc des plantes; redistille le produit au bain-marie pendant un mois, en y ajoutant à nouveau des plantes, puis sépare-les et possède un magistère de l'herbe que tu désires".
- Paracelse -


Paracelse, médecin suisse de la Renaissance, connut une vie tumultueuse. Sa tentative pour rénover la médiocrité de la médecine de son époque lui valut de nombreux ennemis, d'où une vie d'errance parsemée de guérisons spectaculaires dans les villes qui l'accueillaient reçu par les princes, puis chassé par ses "confrères" jusqu'à sa mort mystérieuse en 1541.

Ses écrits sont denses et, pour y accéder, nécessitent une forte concentration, mais ils demeurent toujours brûlants d'actualité à l'heure où se réveillent de nombreuses médecines dites "énergétiques".

Paracelse était donc alchimiste, sans doute déjà initié très jeune par son père, lui même médecin. Biochimiste, physiologiste et pathologiste, il établit les fondements de la médecine moderne et pressent les principes essentiels de l'homéopathie.

Paracelse développe ses thèses à partir de la "doctrine des signatures". Il prédit la découverte d'ingrédients actifs dans les plantes.

Il pensait que l'univers matériel ne peut être séparé de l'univers spirituel et que tout dans la création a son importance. Alors, il posait comme principe que toute maladie traduit un écart, dû à la faillibilité de l'esprit et des sens, entre notre situation présente et notre nature spirituelle originelle. Il s'agissait donc de trouver le remède susceptible de nous ramener à notre nature spirituelle, seule source véritable de la guérison.

"C'est pourquoi apprends donc l'Alchimie,
qui porte aussi le nom de Spagyria,
qui enseigne l'Art de séparer le faux du vrai.
Ainsi est la lumière de la Nature."
- Paracelse -


Il a aussi dit:
"Tout est poison, rien n'est poison.
La dose fait le poison."


«Tout est poison, rien n'est {sans} poison.
Seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison.»

"Les blessures et les plaies ont leur loi de réparation."

"Chaque heure apporte avec elle du neuf, de sorte que rien ne demeure identique à soi. Car, s'il en était ainsi, le malade demeurerait malade et ne connaîtrait ni amélioration ni aggravation, et l'homme bien portant demeurerait bien portant. L'on ne peut pas guérir une maladie avant l'heure; il faut le temps."


ALCHIMIE - les acteurs Paracelse
[center]
- Paracelse -

Définition de la Quintessence:

"La Quintessence est une certaine matière extraite de toutes choses que la Nature a produites et de chaque chose qui possède sa vie corporelle en elle-même, une matière la plus subtilement purgée de toute impureté et de toute mortalité, et séparée de tous éléments. D'après ceci, il est évident que la quintessence est, pour tout dire, une nature, une force, une vertu, et une médecine, à la fois, en vérité, enfermée en toutes choses, mais désormais libre de tout domicile et de toute incorporation extérieure." (Paracelse: "Le Quatrième Livre des Archidoxes".)

Bref, la même chose que: "Yaspis" - "Le Pur, le Noble".

Tout doit, cependant, être constamment vérifié:

"Il n'est pas dans nos habitudes de croire, d'enseigner et de suivre ce qui ne peut être confirmé par l'expérience et la pratique véritables." - Paracelse -

Et voici, pour clore la présente introduction, sa prodigieuse conception - aujourd'hui, l'on en est loin! - de ce que c'est que l'Art du médecin:

"Il appartient donc au Médecin qui veut s'instruire de savoir ce qu'est la Calcination et la Sublimation, non seulement les opérations superficielles mais et qui, fait bien plus important, permettent celles qui modifient intérieurement les choses la préparation et aussi le mûrissement que la Nature ne leur a pas donnés.

Le Médecin doit posséder l'Art de faire mûrir les choses; car il est l'Automne, l'Hiver... Il est l'Astre qui doit agir sur les choses pour les achever". - Paracelse -

C'est ainsi que Paracelse a montré les rôles respectifs de la Nature et de l'Homme: L'homme - médecin - doit porter les éléments de la Nature à un degré de mûrissement qui ne peut être atteint par la seule action de la Nature.

"L'homme est l'"acheveur" de la Nature!"


L'Elixir de Paracelse

Les vertus de l'Elixir de Paracelse

[/center]


L'Art de Vivre est le plus grand Art qui soit!

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