Aux USA certains flics pour s'entraîner au maniement du Taser ont expérimenté sur eux-mêmes les décharges de
cette arme. Conclusion, ils n'aiment pas du tout, certains ont même poursuivi Taser International Inc en justice. Et si on exigeait de MAM et Sarko, qu'ils experimentent cette"gégène" en se prenant une décharge ! Apparemment certains officiers de police aux USA ont une dent contre Taser International Inc.
La police de Las Vegas, Metro Police, a expérimenté le Taser au cours d'un programme d'entraînement en suivant les instructions fournies par l'entreprise Taser elle-même. Les officiers ont participé à un stage d'entraînement
en Novembre 2003, pour apprendre à se servir de la nouvelle arme. On leur a dit qu'ils ne pouvaient vraiment pas comprendre le fonctionnement de cette arme tant qu'ils n'avaient pas eux-mêmes été tasés.
Pour se faire, lors de la séance d'entraînement, ils ont formé une chaîne appelée "daisy chain" : plusieurs flics se sont agenouillés sur un matelas de gymnase en caoutchouc en file indienne en se tenant par les bras.Les deux officiers aux
extrémités ont été reliés au Taser par des fils fixés par des electrodes à leurs épaules. Le Taser a été actionné par surprise et la "daisy chaîn" s'est mise à se plier en avant secouée par la décharge. La chaîne de policiers ainsi tasée s'est retrouvée, conformément à l'argumentaire choc de Taser, en état de paralysie musculaire.
Mais, au milieu de la chaîne, une femme policier, Peterson, s'est prise la décharge dans le cou, l'équivalent du "coup du lapin". Résultat : sérieux traumatisme au niveau des vertèbres cervicales necessitant des injections de stéroîdes, une réeducation chirurgicale, elle a également souffert de perturbations temporo-mandibulaires, de vertiges persistents, et de problèmes cognitifs. Elle a porté plainte contre Taser International Inc.
Deux autres flics de Metro Police ont fait de même après avoir été sérieusement blessés par des décharges de Tasers lors d'autres séances d'entraînement en 2003. Dans leur dossier de poursuites judiciaires contre Taser International Inc, ils accusent Taser de ne pas avoir adéquatement mis en garde le département de police des risques encourus de blessures, d'avoir minimiser les risques dus au choc, alors que les officiers avaient été assurés que le choc était non seulement sûr mais recommandé. Tout ce que le département de police de Las Vegas connaissait du Taser et enseignait aux officiers venait du fabricant de Taser et de lui seul.
Actuellement, Taser prévient que l'arme peut provoquer des brûlures, que celles ci peuvent s'infecter, que les personnes qui ont reçu une décharge de Taser peuvent souffrir de fractures, d'hernies, de ruptures et de dislocations, qu'il faut mieux pour ceux qui s'entraînent se coucher par terre face au sol pour éviter tout risque d'une mauvaise chute ou de se prendre la décharge droit dans les yeux.
En d'autres termes, certains policiers ont appris à leurs dépends ce qui peut arriver à ceux qui se trouvent dans leur ligne de mire lorsqu'ils utilisent cette arme.
Pourquoi ne pas exiger que MAM et Sarko se fassent "taser" histoire de leur faire "goûter au plaisir" du Taser, et de se faire remettre l'esprit en place, si tant est qu'il soit possible de le faire ! Cela vaut aussi pour tous les maires qui ont décidé ou décideront d'équiper leur police municipale de la "gégène".
Source : Las Vegas Sun et Alternet 24/11/08 - www.alternet.org
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=1120