Connaissez-vous le réseau Bilderberg ?

Connaissez-vous le réseau Bilderberg, qui réunit chaque année les dirigeants des plus grandes multinationales, des chefs d’Etat, des patrons de presse ou encore quelques banquiers particulièrement influents ?

Entre rumeurs, complots et groupes occultes, le Monde de l’Inconnu s’est intéressé à ce club très fermé, où une centaine de personnes décident à l’abri des regards de la direction que le monde doit prendre.

Enquête sur le cercle de pouvoir peut-être le plus puissant de la planète ...

La genèse Bilderberg

Créées par le prince Bernhard des Pays-Bas et le multimilliardaire David Rockefeller, les premières réunions Bilderberg ont vu le jour dans les années 50, et tirent leur nom du premier hôtel où ses participants se sont réunis (1954, Hôtel Bilderberg à Osterbeek).

Une genèse trouble, comme le précise Geoffrey Geuens dans son livre "Tous pouvoirs confondus.
Etat, Capital et Médias à l'ère de la mondialisation" aux éditions EPO :

« Les réunions de Bilderberg ont vu le jour à la fin de la guerre et les premiers participants étaient pour certains d’anciens cadres de l’Allemagne nazie recrutés par la CIA pour lutter contre l’URSS... ».

Aujourd’hui, les réunions de Bilderberg regroupent les leaders des domaines politiques, financiers, scientifiques, militaires et médiatiques ; une centaine de personnes extrêmement influentes dans les grands réseaux qui décident du sort de la planète.

« Bilderberg n’est pas un club de loisirs où l’on joue au bridge, c’est un lieu où l’on pense l’avenir du monde » renchérit Geuens. Une fois par an, le groupe Bilderberg se réunit ainsi pendant 4 jours dans un lieu prestigieux, chaque fois dans une ville différente, et avec une sécurité optimale.

Que se passe-t-il alors dans les salons feutrés ?
De quoi parle cette ‘élite’ et quelles décisions prend-elle ?

Un mot d’ordre : silence et discrétion...

Une chose est certaine, le groupe Bilderberg ne revendique pas une exposition médiatique !
Loin de vouloir se faire connaître du grand public, ce cercle de pouvoir reste confidentiel ; pas de conférences de presse pour annoncer les réunions, ni pour en exposer ses contenus ou ses bilans.

Autre indice parlant d’une discrétion volontaire : cette organisation de personnalités puissantes ne dispose même pas d’un site Internet !

Alors comment savoir ce qui se trame à l’abri des regards ? Seules les personnalités présentent à ces réunions au sommet sont susceptibles de nous apprendre plus.
Mais la liste des ‘convives’ est elle-même bien difficile à découvrir !

Quelques enquêteurs indépendants ont parfois réussi à percer les services de sécurité et à prendre des photos des membres du groupe de Bilderberg.

Parmi les personnalités présentes lors de la réunion de 2003 qui s’est tenue en France du 15 au 18 mai à Versailles, plus précisément au Trianon Palace, on reconnaît le milliardaire Rockfeller, le roi d’Espagne, des proches conseillers du Président Bush et le numéro 2 du Pentagone, des chefs d’Etat en exercice...

Mais l’installation de salles de visioconférence laisse supposer que d’autres membres participent à distance aux réunions, ce qui renforce le flou sur la liste officielle de Bilderberg.

Bien entendu, les confidences des participants sont rares !
Tout au plus quelques membres confessent que ce groupe organise « des réunions privées entre personnes privées », tandis que d’autres acteurs de Bilderberg ont participé à faire parler de ce groupe comme d’un ‘séminaire de réflexion’ ; une façon astucieuse de définir une élite discourant sur les grands enjeux du monde !

http://www.mondeinconnu.com/dossiers/alaune/complots-et-groupes-occultes/groupe-de-bilderberg/1/

Le 16 mai, comme les jours précédents, les médias conventionnels français ne semblent guère évoquer la réunion du Cercle de Bilderberg qui se tient cette semaine à Athènes. Ce silence rappelle fort celui gardé à l’occasion de la réunion européenne de la Commission Trilatérale à Paris. Un tel zèle paraît exceptionnel par rapport à des pays voisins comme le Royaume-Uni, la Suisse, voir même l’Espagne, où des médias analogues laissent au moins filtrer quelques informations.

El Periodico publie un article daté de ce vendredi, faisant notamment état de la participation du ministre des affaires étrangères espagnol Miguel Ángel Moratinos à la réunion du Groupe de Bilderberg.

Romandie.com fait état, entre autres, des mesures hors du commun destinées à protéger cette réunion qui se tient à l’Astir Palace de Vouliagméni.

Dans un article daté de ce jeudi, The Times fournit sans complexe l’adresse détaillée de l’hôtel qui héberge la réunion de 2009 et évoque ce qui lui apparaît comme sa thématique principale. A savoir, le choix à l’échelle mondiale entre une longue dépression « amortie » ou une crise très intense pour « repartir » le plus rapidement possible. Il ne semble pas que l’avis des « petits citoyens » qui risquent d’en faire les frais soit demandé.

Aux Etats-Unis et au Canada, de nombreux médias réproduisent une dépêche d’Associated Press concernant deux manifestations organisées à la proximité de l’Astir Palace, les 15 et 16 mai, contre ladite conférence du Club de Bildeberg. La dépêche rapporte la participation à cette conférence du ministre grec des affaires étrangères Dora Bakoyannis d’après les médias grecs.

D’autres participants seraient, toujours d"après la même source mais sans confirmation officielle : le secrétaire US du Trésor Tim Geithner, le directeur du National Economic Council des Etats-Unis Larry Summers, le représentant spécial de l’administration Obama pour l’Irak et l’Afghanistan Richard Holbrooke, le président de la Banque Mondiale Robert Zoellick, le président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet et le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso.

Le 14 mai, Le Point publie un article d’Alain Duhamel en commentaire à un ouvrage récent publié par les éditions du CNRS et concernant la période 1789 - 1944 : « Les puissances de l’ombre », textes présentés par Emmanuel Kreis. Tel qu’Alain Duhamel présente le sujet, l’ouvrage et l’article apparaissent destinés à démonter ce que l’on appelle la « théorie du complot » que Duhamel amalgame avec la critique des activités de la Commission Trilatérale ou du Groupe de Bilderberg.

On dirait une sorte d’exorcisme préventif, au vu de l’allusion de Duhamel aux « périodes de crise ».

Pourtant, la Commission Trilatérale existe bien, dispose d’un site sur la Toile et ne se cache pas. Elle affiche même d’avance ses dates et lieux de réunion et diffuse des comptes rendus très détaillés. Quant au Cercle de Bilderberg avec sa conférence annuelle, son existence est également bien connue, même si son fonctionnement est plus discret. Où est la « théorie du complot » ?

La véritable question étant, comme dans le cas de la Commission Trilatérale ou d’autres cercles et « think tanks », celle de la mise en place de gouvernances officieuses échappant à tout contrôle citoyen. Où se trouve le pouvoir de décision réel ?

Sur la Toile, une note du 11 juin 2008 fait état d’une liste officielle (réputée incomplète) des participants à la réunion de la même année du Groupe de Bilderberg qui pouvait être obtenue par demande téléphonique. Apparemment, cette liste n’a fait l’objet d’aucun rectificatif ni démenti. Côté français, on y trouve : Nicolas Baverez, Henri de Castries, Bertrand Collomb, Jean-Pierre Jouyet, Bassma Kodmani, Christophe de Margerie, Thierry de Montbrial, Christine Ockrent, François Pérol, Manuel Valls et Hubert Védrine.


Blog international du Collectif « Indépendance des Chercheurs »

https://www.dailymotion.com/relevance/search/bilderberg/video/x90838_bilderberg-y-connais-pas-du-tout-du_news

Une vérité parmis les mensonges, une fleur dans le no man's land. ;)

Quand je pense que parmi les gens de cette vidéo, il y a des membres de ce groupe... ils peuvent mentir, ON SAIT!