L'exode du Paranormal
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geranium
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geranium


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MessageSujet: bilocation   bilocation Icon_minitimeMer 25 Jan - 4:55

On parle de bilocation lorsqu'une personne est aperçue ou prétend être présente simultanément en deux lieux distincts.

Chez les métapsychistes ou les occultistes, on parle de "dédoublement fluidique".
Ernest Bozzano (1934) classe en quatre cas :

1) les sensations d'intégrité chez les amputés et de dédoublement chez les hémiplégiques

2) les cas où le sujet aperçoit son propre fantôme

3) les cas dans lesquels la conscience se trouve transférée dans le fantôme extériorisé

4) les cas dans lesquels le double d'un vivant ou d'un mort est perçu seulement par des tiers.

L'Eglise Catholique reconnaît l'existence du phénomène en général mais rarement en particulier. Pour elle, le phénomène peut venir aussi bien du bien que du mal et elle n'en fait donc pas un critère. Concernant des saints ou mystiques, l'Eglise Catholique reconnaît quelques cas de bilocation chez (Padre Pio, Marthe Robin, Joseph de Copertino, Ursula Micaela Morata) mais non seulement n'en fait pas une preuve de sainteté mais n'y voit même qu'un événement spectaculaire mais secondaire. Seule compte l'héroïcité des vertus pratiquées (chercher à pratiquer la sainteté jusqu'à l'héroïsme si nécessaire).

D'une façon générale, L'Eglise Catholique recommande la méfiance lorsque des cas paranormaux sont rapportés.

Agnès de Langeac était un jour en extase et elle 'resta comme morte pendant 24 heures'. C'est pendant ce laps de temps qu'elle serait apparue à M. Olier, à Paris, tandis que son corps restait bien visible à Langeac… M. Olier se présenta au parloir. 'Ma mère, dit-il, je vous ai vue ailleurs.' 'Cela est vrai, vous m'avez vue, répondit-elle, deux fois à Paris où je vous ai apparu dans votre retraite de Saint-Lazare parce que j'avais reçu de la Vierge l'ordre de prier pour votre conversion.'

Alphonse de Liguori a affirmé être allé assister à Rome le pape Clément XIV sur son lit de mort alors qu'il est resté au palais épiscopal avec son vicaire général, le 21 septembre 1774. 'Vous pensiez que je dormais, mais non, j'étais allé assister le pape qui vient de mourir.' Or on apprit quelques jours plus tard que le pape était mort, en effet, ce 22 septembre à cette heure-là.


ici quelques récits religieux
http://www.padrepio.catholicwebservices.com/FRANCAISE/bilocazione_Fran.htm

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Les bouddhistes tibétains, Hindou, Chinois, écoles incontestées du paranormal, nous surprennent quand ils affirment, calmement, la possibilité pour l’homme de se dédoubler et de voyager à volonté sans son corps, dans le monde matériel. Pour un chrétien, le dédoublement n’est certes pas inconnu, même si on l’appelle plutôt bilocation ou ubiquité. Mais, à ses yeux, il s’agit de l’un de ces charismes étonnants que Dieu seul peut donner à ses serviteurs.

Qu’enseignent ces écoles bouddhiques? Il s’agit d’une méthode appelée “ Kundalini Yoga ” et qui permet, selon eux, de provoquer à volonté une décorporation semblable à celle décrite au chapitre précédent... mais sans mourir.

La technique demande un long entraînement et une sévère préparation. Les Yogis déconseillent l’audace qui ferait s’y essayer sans aide.

Après s’être longtemps entraîné à divers Yogas plus spécialisés sur la respiration, la maîtrise des instincts ou de la peur, après qu’une certaine paix des passions ait été acquise, le maître engage son élève à apprendre la concentration. Il doit arriver à concentrer à volonté, en un seul endroit de son corps, toutes ses énergies vitales.


Après ces préalables, l’élève doit tenter de concentrer hors de lui-même ces énergies. Il peut arriver parfois, après bien des années d’exercice (sauf don exceptionnel), qu’il éprouve une impression étrange, désagréable, comme un bourdonnement qui saisit sa tête. Il ne doit alors absolument pas avoir peur mais prolonger au contraire sa concentration
Les Yogis affirment qu’on ressent la même impression que lorsqu’on meurt. Selon eux, l’élève se retrouve alors pour la première fois hors de son corps qu’il peut même observer, au-dessous de lui, dans la position où il l’a laissé, pâle comme un mort.


Pourtant, expliquent les Yogis, le corps n’est pas mort mais fonctionne simplement au ralenti. Le corps astral, quant à lui, après s’être péniblement extrait de son enveloppe charnelle, demeure intimement relié à lui par une sorte de bien énergétique appelé couramment le “ cordon d’argent ”. Le corps astral peut ainsi continuer à être nourri.

L’élève peut alors, à volonté, se déplacer dans la pièce. Le cordon d’argent s’allonge en fonction de la distance au corps physique. Les Yogis affirment qu’avec un peu d’entraînement et de confiance en soi, l’élève peut arriver à se promener dans le monde entier. Les propriétés qu’ils décrivent à propos du corps astral sont les mêmes que celles dont parle le docteur Moody au sujet de l’expérience de mort imminente.

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Voyager dans l’astral, voici une doctrine qui n’a jamais eu un impact bien fort en Occident, jusqu’à ce que viennent le docteur Moody et sa vie après la vie... Depuis la publication de son livre, les scientifiques américains sont soudainement intéressés au phénomène, qui n’attirait jusqu’ici que quelques jeunes assoiffés d’ésotérisme.



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L’âme, selon Aristote, n’est pas une réalité, soumise à la notion de lieu, une sorte de pieuvre qui arriverait à maintenir la vie humaine parce qu’une de ses pattes est présente sur chaque partie. L’âme est une cause et non une réalité palpable. Elle est une force unitive et n’a donc pas de lieu. Rien n’empêche qu’elle joue son rôle unificateur tant qu’un bien physique subsiste entre le corps physique et le corps astral en voyage. Le cordon d’argent pourrait bien jouer ce rôle.

Le philosophe ne peut, en tout cas, s’il est honnête avec lui-même, rejeter un tel phénomène comme a priori impossible. Il doit par contre reconnaître qu’une telle chose demande réflexion et écoute.

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Mlle Sagée

Le nombre des pensionnaires, presque toutes livoniennes, s'élevait à quarante-deux, et parmi elles se trouvait la seconde fille du baron de Guldenstubbe, âgée de treize ans. Au nombre des maîtresses était une Française, Emilie Sagée, née à Dijon. C'était une blonde avec des yeux bleu clair; elle était élancée et d'une taille un peu au-dessus de la moyenne.
D'un caractère aimable et doux, elle était un peu timide et d'un tempérament nerveux. Sa santé était ordinairement bonne, et pendant le temps qu'elle passa à Neu¬welcke, elle n'eut qu'une ou deux indispositions légères. Les directeurs se montrèrent particulièrement satisfaits de son enseignement et de ses aptitudes.

Peu de semaines après son entrée dans la maison, les élèves commencèrent à parler d'elle.
Quand l'une disait l'avoir vue dans telle partie de l'établissement, une autre disait : « Mais non, cela ne se peut : je viens de la croiser dans l'escalier! » On crut d'abord à une méprise. Mais comme le fait ne cessait de se reproduire, les jeunes filles en parlèrent aux autres maîtresses.
Les choses ne tardèrent pas à se compliquer et prirent un caractère qui excluait toute possibilité de fantaisie ou d'erreur.

Un jour qu'Emilie Sagée donnait une leçon à treize de ces jeunes filles, parmi lesquelles Mlle de Guldenstubbe, et que, pour mieux faire comprendre sa démonstration, elle écrivait au tableau noir, les élèves virent tout à coup, à leur grande frayeur, deux demoiselles Sagée. Elles se ressemblaient exactement et faisaient les mêmes gestes. Seulement, la personne véritable avait un morceau de craie à la main, tandis que son double n'en avait pas et se contentait d'imiter les mouvements.
Toutes les jeunes filles, sans exception, avaient vu la seconde forme.

Peu après, une élève, Antoinette de Wrangel, qui voulait se rendre à une fête locale du voisinage, était occupée à terminer sa toilette, et Mlle Sagée, avec sa serviabilité habituelle, l'aidait à agrafer sa robe par-derrière. La jeune fille, s'étant retournée par hasard, aperçut dans la glace deux Emilie Sagée qui s'occupaient d'elle. Elle fut tellement effrayée de cette apparition qu'elle s'évanouit.

Et des phénomènes semblables continuèrent à se produire. Le double de l'institutrice était parfois debout derrière sa chaise, tandis qu'elle mangeait, mais sans couteau ni fourchette. Elèves et domestiques servant à table en ont témoigné également.
Il n'arrivait pas toujours que le double imitât aussitôt les mouvements de la personne véritable. Parfois, quand celle-ci se levait de sa chaise, on voyait son double y rester assis.
Une fois, alors que Mlle Sagée était couchée à cause d'un gros rhume, Mlle de Wrangel, qui lui lisait un livre pour la distraire, la vit se raidir comme si elle allait se trouver mal. Elle répondit d'une voix très faible, comme mourante.

Mlle de Wrangel, se retournant quelques instants après, aperçut très distinctement le double de la malade se promenant de long en large dans la chambre. Cette fois, la jeune fille eut assez d'empire sur elle-même pour ne pas faire la moindre observation à la malade, mais descendit raconter ce dont elle avait été témoin.
Un jour, les élèves étaient toutes réunies dans une grande salle du rez-de-chaussée du bâtiment principal, avec quatre portes vitrées qui s'ouvraient directement sur le palier et conduisaient dans un grand jardin. Au milieu de la salle était une grande table autour de laquelle les élèves se livraient à des travaux de couture.
Les pensionnaires étaient toutes assises devant la table, et elles pouvaient très bien voir ce qui se passait dans le jardin.
Tout en travaillant, elles voyaient Mlle Sagée occupée à cueillir des fleurs. A l'extrémité supérieure de la table se tenait une autre maîtresse, chargée de la surveillance. A un moment donné, elle s'absenta, et le fauteuil resta vide.
Mais, soudain, les jeunes filles y aperçurent la forme de Mlle Sagée. Aussitôt, elles portèrent leur regard dans le jardin et la virent toujours occupée à cueillir des fleurs ; seule¬ment, ses mouvements étaient plus lents et plus lourds, pareils à ceux d'une personne épuisée de fatigue.
Dans le fauteuil, le double de Mlle Sagée avait une telle apparence de réalité, qu'elles auraient pu croire que c'était elle-même.
Mais certaines savaient qu'elles n'avaient pas affaire à une personne véritable, et quelque peu habituées à ces étranges manifestations, deux des élèves les plus hardies s'approchèrent du fauteuil et, touchant l'apparition, crurent y rencontrer une résistance comparable à celle qu'offrirait un léger tissu de mousseline ou de crêpe. L'une osa même passer au-devant du fauteuil et traverser en réalité une partie de la forme. Puis, celle-ci s'évanouit graduellement.
On observa aussitôt que Mlle Sagée avait repris la cueillette de ses fleurs avec sa vivacité habituelle. Les quarante-deux pensionnaires constatèrent le phénomène de la même manière. Quelques-unes d'entre elles demandèrent ensuite à Mlle Sagée si, à cette occasion, elle avait éprouvé quelque chose de particulier; elle avait seulement pensé, à la vue du fauteuil vide: «J'aimerais mieux que l'institutrice ne s'en fût pas allée ; sûrement, ces demoiselles vont commettre quelque espièglerie. »

Hélas! dès qu'il fut bien établi que l'apparition du double de Mlle Sagée n'était pas un simple fait d'imagination, beaucoup d'élèves parties en vacances ne revinrent pas. Au bout de dix-huit mois, il ne restait plus que douze élèves sur quarante-deux. Les directeurs durent sacrifier la jeune institutrice.
En recevant son congé, la jeune personne, désespérée, s'écria : « Hélas ! Déjà la dix-neuvième fois ! C'est dur ! » Elle ajouta que, partout où elle avait passé — et depuis le début de sa carrière d'institutrice, à l'âge de seize ans, elle avait été dans dix-huit maisons avant de venir à Neuwelcke — les mêmes phénomènes s'étaient produits et avaient motivé son renvoi. Comme les directeurs des établissements étaient contents d'elle à tous les autres points de vue, ils lui donnaient chaque fois d'excellents certificats! Elle cherchait alors une nouvelle place dans un endroit aussi éloigné que possible du précédent.

Lasse de ces pérégrinations, elle se réfugia auprès d'une belle-sœur qui avait de jeunes enfants. Une enquête confirma que ces enfants, âgés de trois et quatre ans, disaient qu'ils voyaient deux tantes Emilie.

http://www.rhedae-magazine.com/Bilocation-Doppelganger-Le-cas-Emilie-Sagee_a507.html#ixzz1kQje9d3A

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Il existe donc bien une image invisible de notre corps. Il existe un dernier sens qui peut rester en éveil, c'est celui du toucher, même si cela semble improbable pour un corps immatériel de pouvoir agir sur la matière, cependant rappelons que la télépathie est la base de cette expérience, aussi la pensée peut interagir sur la matière.
Des recherches établies sur l'extériorisation du double ont été menées par le Dr Kerner Justinus en collaboration avec son "cobaye" la voyante Mme Prévorst. Elle disait que l'âme s'extériorise pour voir à distance. Elle voyait les membres fantômes des personnes amputées, et les formes fluidiques des personnes décédées.

L'invisible forme fluidique d'un membre absent reste en continuité avec le corps visible, ce qui nous prouve l'existence de la forme conservée par ce fluide nerveux malgré la destruction de l'enveloppe. Ce qui explique parfois la sensation de froid dans un membre amputé. Si le double reproduit le dessin de l'organisme humain, c'est que celui-ci doit en être le générateur.

Le colonel de Rochas avec le photographe Nadar, tenta une expérience en photographiant le double de Mme Lambert (médium). Il s'agissait de savoir si le "fantôme" pourrait impressionner une plaque photographique. Dans une pièce aménagée du photographe, Mme Lambert assise décrivit ce qu'elle voyait sur la droite : son double. Une forme de vapeur lumineuse bleuâtre à peine distincte pour le corps mais avec des effluves partant des pieds, et beaucoup plus nette pour la figure qui lui apparaissait toujours de profil et comme enveloppée de flammes vacillantes.
Une fois la photo prise, Nadar et Rochas virent sur la plaque développée une tache représentant un profil humain exactement comme l'avait décrit la médium.

Il existe de nombreuses expériences scientifiques sur la bilocation, elles montrent des similitudes troublantes entre les processus d’E.S.P. ( Perception extrasensorielle) et les informations acquises par une " sortie hors du corps ". Les résultats du Docteur Osis (A.S.P.R. - New York - U.S.A.) avec Ingo Swann (1972) ou A. Tanous (1978), ceux du docteur R. Morris (P.R.F. Caroline du Nord - U.S.A.) avec K. Harary, conduisent à la conclusion que si la décorporation réelle ne peut être prouvée, elle est bien comparable à un " rêve lucide "

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Au 17ème siècle, on a rapporté que des personnes accusées de la sorcellerie apparaissent dans les rêves et les visions des témoins. Les épreuves à Rue d'enfouissement Edmunds et Salem a inclus ceci « Évidence spectrale« contre des défendeurs. Matthew Hopkins a décrit le phénomène en son livre La découverte des sorcières.

L'occultist anglais Aleister Crowley a été rapporté par des connaissances pour avoir cette capacité

Dans l'Islam Idries Shah et Tombes de Robert mentionnez le cas où les membres aînés de l'ordre d'Azimia étaient « réputés apparaître, comme plusieurs des cheiks antiques à différents endroits en même temps ».
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