Celte et druide !

Le druidisme

Selon le Lebor Gabala (Livre des Conquêtes) le druidisme a été inventé par les Partholoniens, arrivés en Irlande 312 ans après le déluge et qui vont l’occuper pendant 5000 ans.

Tout ce que l’on peut dire à ce propos ne peut être qu’une émanation de ce que nous savons de ses ministres.

Plus qu’une religion, au sens où nous le comprenons aujourd’hui, le druidisme est le fondement même de la civilisation celtique, et le règlement de l’ensemble de la société. Toute la vie des Celtes est sous le contrôle des druides.

Les Celtes étaient convaincus de l’immortalité de l’âme^[16], c’est la raison pour laquelle les guerriers n’éprouvaient aucune peur de la mort lors des batailles. Des confusions dans la lecture des textes ont suggéré la notion de réincarnation, mais celle-ci est inexistante.

Le Sidh est le nom gaélique qui désigne l'Autre Monde celtique, il se situe à l’ouest, au-delà de l’horizon de la mer, dans des îles magnifiques ; sous la mer, dans les lacs et les rivières où se situent de somptueux palais de cristal aux entrées mystérieuses ; sous les collines et les tertres. C’est le séjour des dieux.

Le culte se pratiquait dans des aires sacrées appelées Nemeton en langue gauloise (et nemed en gaélique) dont on trouve la trace, par exemple, dans le toponyme de la forêt de Nevet près de Locronan (Finistère), dont la Troménie, procession chrétienne, perpétue le souvenir d’une cérémonie druidique. Il est fort probable que des monuments mégalithiques, tels Carnac ou Stonehenge, aient été récupérés par les druides.

Si à l’origine le Nemeton fut probablement un endroit ouvert, il a considérablement évolué pour devenir un enclos, de forme généralement quadrangulaire, comprenant des édifices en bois et un puits à offrandes.

Les filid irlandais ont élaboré un système de notation, les ogam (système parfois appelé écriture oghamique), qui n’a jamais servi à la rédaction de textes, mais à des inscriptions funéraires (dont 300 nous sont parvenues) ou incantatoires gravées dans la pierre ou le bois.

Attribué par la tradition à Ogme, le dieu de la magie et de l’éloquence, cet alphabet composé d’encoches et dérivé de l’alphabet latin en association avec des noms d’arbres, resta cantonné à l’Irlande, l’Écosse et le Pays de Galles.

La thèse d’une origine chamanique préhistorique fut avancée, mais elle ne résista pas à l’analyse, et fut rapidement abandonnée. Par ailleurs, si le sanglier est l’animal emblématique de la classe sacerdotale, la notion de totémisme est totalement à exclure, ne correspondant pas dans sa définition aux conceptions celtiques.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Druide#La_classe_sacerdotale

La Bretagne a enfin un nouveau Grand Druide
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Le nouveau Grand Druide de Bretagne se nomme Per Vari Kerloc'h. Il est âgé de 56 ans. Le nouveau Druide de Bretagne est écrivain, auteur-compositeur et interprète en langue bretonne. Dans la vie "civile" il est cadre et militant syndical à la Poste du Finistère. source : Le Télégramme mars 2008

Un peu d'aide sur ce topic me ferait grand plaisir ! flower

Maaarci

Les Druides, Mystère Celte

‘‘ Pour le Druide, le feu est l’élément le plus important ’’


Les Celtes n’ont laissé aucune trace écrite de leur culture. Mais certaines sources peuvent cependant nous renseigner sur ce monde disparu. Morgan Brooks nous parle de leur vision des quatre éléments et de l’après-vie.

La terre, l’air, l’eau et le feu sont les quatre éléments traditionnels de la culture celte, comme dans toutes les cultures d’ailleurs. C’est l’énergie qui se manifeste ici-bas. Pour les Celtes, ces quatre éléments permettent à l’énergie de passer vers nous, de se transformer et de se régénérer. Plusieurs personnes ont vu, dans les poèmes druidiques se référant aux quatre éléments, des preuves que les Celtes croyaient en la métempsychose ou à la réincarnation, mais rien n’est moins sûr. Comme le souligne Jean Markale dans «Le druidisme» : «Les métamorphoses témoignent seulement de la prise de conscience que l’être appartient à tous les règnes, donc à tous les éléments et qu’il n’est pas séparable du Cosmos.» La terre ne semble guère avoir eu d’importance pour les druides. On ne trouve pas dans la mythologie celte de déesse terre-mère, comme le sont Gaïa ou Déméter, divinités grecques, ou Tellus, déesse romaine. Par contre, le druide a le pouvoir d’agir sur la terre, par exemple en faisant s’effondrer une colline lors d’un affrontement. Cet élément représente le mystère, l’endroit où ne peuvent aller que les êtres divins. Les «druidesses», en particulier, ont le pouvoir de se transformer en oiseaux (en cygnes) et peuvent aussi, par des incantations, chasser ou faire venir les nuages, diriger ou maîtriser le vent pour atteindre des buts bien précis. Les druides peuvent provoquer le vent druidique et, par exemple sur un champ de bataille, semer la confusion chez l’ennemi. Ne se reconnaissant plus, les guerriers finissent par s’entretuer. En associant l’air et l’eau, les druides peuvent créer un brouillard druidique qui leur servira à se dissimuler et à paralyser les mouvements de celui qui en est l’objet. C’est l’un des deux éléments les plus importants pour le druide, qui est certainement le maître de l’eau. Par ses incantations, il peut mettre à sec un lac, une rivière, une mer pour vaincre un ennemi ; il peut aussi faire surgir l’eau là où il n’y en a jamais eu dans le but de sauver sa tribu. Ainsi, l’eau peut être bénéfique ou maléfique, selon les commandements du druide.Cet élément est aussi un symbole de fécondité : sans eau pas de vie. Dans de nombreuses rivières, qui servaient de sanctuaires tant en Irlande qu’en Gaule, les archéologues ont retrouvé de nombreux ex-voto. L’eau est également un élément guérisseur : elle lave et élimine les impuretés, purifiant à la fois le corps et l’âme. Chez les druides, l’eau est un moyen de passage dans l’Autre Monde. Par contre, on ne parle ici que de l’eau douce, ce qui semble assez paradoxal quand on sait que les Irlandais, les Bretons (Grande-Bretagne), les Ecossais, les Gallois et les Gaulois avaient tous un accès direct à la mer, vivant bien souvent sur ses rives. Seuls les Vénètes (côte sud de l’Armorique, la Bretagne actuelle) semblent particulièrement doués pour la navigation, car César leur attribuait une importante flotte. D’autres Vénètes, comme ceux du bord de l’Adriatique (les Vénitiens), étaient aussi d’habiles navigateurs... Pour quelques chercheurs, ceux-ci ne seraient pas des Celtes, mais une peuplade qui, ayant dû fuir, auraient essaimé sur le continent européen et auraient pris souche d’abord au pays de Galles (Gwyned autrefois Venedotia), avant de migrer dans le Vannetais français et vers Venise, en Italie, avant de se mêler aux Celtes déjà sur place. La terreur des eaux de l’océan (légende d’Ys submergée par les eaux de la mer) aurait donc été transmise par ces mystérieux navigateurs. Jean Markale avance l’hypothèse de descendants de l’Atlantide. Le feu est probablement l’élément le plus important pour le druide : celui qui est le plus puissant, le plus habile avec le feu, l’emporte. Un feu maléfique ne peut être maîtrisé que par un feu bénéfique. Le feu connaît de nombreux emplois, dont le domaine religieux n’est pas le moindre. Ainsi, chez les Gaulois, des mannequins d’osier remplis d’hommes vivants, (selon les Romains), sont brûlés en sacrifice. Les prisonniers de guerre sont souvent brûlés, en offrande à Taranis. Le feu est donc un des éléments rituels du sacrifice, mais ce n’est pas le seul. Aujourd’hui encore, dans certaines traditions, il est de coutume de brûler les bonshommes au Carnaval après la fête de février. Le feu allumé pendant la fête de Beltane, le 1er mai, est le plus important sur le plan symbolique. Durant cette fête, les Irlandais avaient l’habitude d’organiser une grande foire pour troquer marchandises, bêtes, biens et trésors divers. Un grand feu recevait les sacrifices pour honorer le dieu Bel. On dressait aussi deux feux entre lesquels on faisait passer du bétail malade pour le guérir ou le préserver de la maladie durant l’année en cours. Durant cette fête, aucun autre feu ne pouvait être allumé avant celui du roi, sous peine de mort. Beltaine est la fête du feu et de la lumière. On retrouve cette coutume encore aujourd’hui, sous d’autres aspects mais qui sont encore liés aux anciennes fêtes païennes : feux de mai, feux de la SaintJean, et feu pascal, une tradition chrétienne. En 433, saint Patrick alluma le feu pascal, annonçant, par cette cérémonie, l’arrivée de la chrétienté en Irlande. De nos jours, le feu pascal, représenté par un cierge allumé, est béni à Rome par le pape ; il illustre la résurrection du Christ. Le feu est d’ailleurs aussi très présent durant la fête de Samain (ler novembre) notamment en Irlande, et la veille, donc le 31 octobre, tous les feux doivent être éteints sous peine de représailles. «A Samain meurent les dieux et les héros, ont lieu toutes les batailles de la mythologie et de l’épopée. Tous les événements importants s’y concentrent, y ont leurs signes avant-coureurs aussi bien que leurs épilogues.» Au contraire du monde souterrain grec ou romain, l’«Autre Monde» des Celtes n’est pas un lieu sombre où ne règne que la mort. C’est plutôt une sorte de paradis merveilleux où les âmes se reposent avant de renaître. Les Gallois l’appelaient Anwfnn et le chaudron de la renaissance en était la pièce maîtresse, un chaudron fort probablement à l’origine du mythe médiéval du Graal. Le maître d’Anwfnn s’appelait Arawn ; comme la plupart des créatures féériques, il était blanc, presque cristallin. On donne aussi à cet endroit mythique le nom d’Emain Ablach (Avallon - île aux pommes). C’est là que fut conduit le roi Arthur, blessé à mort, mais qui renaîtra pour conduire les Celtes à la victoire contre les Anglo-Saxons et les Normands. On retrouve également cette île sous une autre dénomination, île Fortunée, car tout y était naturel, sans qu’on ait besoin de travailler la terre et de la cultiver. Les moissons y étaient riches, les rivières, poissonneuses ; on y vivait cent ans et plus. Neuf soeurs la gouvernaient avec douceur et justice. Bref, c’était le paradis... celui-là même que des saints chrétiens de tendance celtique, comme saint Brendan, chercheront à atteindre. «Ce dont ils [les druides] cherchent surtout à persuader, c’est que les âmes ne périssent pas, mais passent après la mort d’un corps dans un autre : cela leur semble particulièrement propre à exciter le courage en supprimant la peur de la mort.» L’empereur romain y voyait une astuce des druides pour inciter les Celtes à faire preuve de courage dans la bataille. Toutefois, ce n’est peut-être pas en la transmigration des âmes que croyaient les Celtes, mais plutôt en une renaissance ailleurs. En fait, dans la croyance celte, il n’est pas clairement dit que l’immortalité de l’âme consiste en une seconde vie dans un corps nouveau sur la terre. A l’étude de légendes et de la littérature tant galloise qu’irlandaise, les chercheurs en ont conclu que les Celtes croyaient que la vie animait les mêmes corps dans un Autre Monde, la mort n’étant qu’une étape au milieu d’une longue vie. Par ailleurs, au contraire de certaines croyances, notamment en Inde, la «réincarnation» ne serait pas un châtiment, mais bien une récompense, car après leur mort les hommes auraient accès à un Autre Monde et à une vie nouvelle. Toutefois, les esclaves demeureraient esclaves et serviraient à nouveau leurs maîtres, c’est la raison pour laquelle les esclaves d’un maître mort étaient brûlés sur son tombeau, souvent avec ses chevaux, pour continuer à le servir dans l’Autre Monde. Les guerriers étaient enterrés avec leurs armes, pour continuer leurs combats dans l’Autre Monde.

A l’étude de légendes et de la littérature tant galloise qu’irlandaise, les chercheurs en ont conclu que les Celtes croyaient que la vie animait les mêmes corps dans un Autre Monde, la mort n’étant qu’une étape au milieu d’une longue vie.

Par ailleurs, au contraire de certaines croyances, notamment en Inde, la «réincarnation» ne serait pas un châtiment, mais bien une récompense, car après leur mort les hommes auraient accès à un Autre Monde et à une vie nouvelle.

Toutefois, les esclaves demeureraient esclaves et serviraient à nouveau leurs maîtres, c’est la raison pour laquelle les esclaves d’un maître mort étaient brûlés sur son tombeau, souvent avec ses chevaux, pour continuer à le servir dans l’Autre Monde. Les guerriers étaient enterrés avec leurs armes, pour continuer leurs combats dans l’Autre Monde.

En fait, dans la tradition celtique, chacun poursuivait sa vie dans l’Autre Monde, avec ses joies et ses maux. Il faut attendre le christianisme pour que des notions d’enfer diabolique et, par conséquent, de châtiment éternel, viennent s’inscrire dans les croyances populaires des pays de tradition celtique (Bretagne, Irlande, Écosse, pays de Galles, etc.) ; avant cela, la notion d’enfer, telle qu’elle est définie par le monde chrétien, ne figurait nullement dans la pensée druidique.

«Il n’y a dans la tradition celtique absolument aucune trace de métempsycose, de transmigration des âmes ou de réincarnation dans ce monde-ci.» Pour les Celtes continentaux (actuelle Europe), l’Autre Monde était composé d’îles que les âmes atteignaient après une heure de voyage, alors que d’ordinaire il fallait une journée pour s’y rendre. Mais le paradis celtique n’était pas toujours insulaire et au loin ; il était parfois situé à l’intérieur des terres, sous des tertres, et dans ce cas, on lui donnait le nom de Sid (paix).

La description qu’on en trouve est toutefois la même que celle des îles enchantées. Comme le fait remarquer Jean Markale, ce monde enchanté et magique n’était pas immuable et figé. L’Autre Monde n’était qu’un paradis transitoire, car «la mort est le milieu d’une longue vie», comme l’écrivait l’auteur classique Lucain.
En fait, il arrivait fréquemment qu’un héros, par exemple Bran, passe de l’un à l’autre, à ses risques et périls toutefois. Nostalgique de l’Irlande, on donna à Bran la permission de quitter l’Autre Monde pour retrouver sa patrie, à condition de ne pas y mettre le pied. N’écoutant pas les avertissements, l’un de ses compagnons, Nechtan, posa le pied sur la terre ferme d’Irlande et tomba aussitôt en cendres.

De la même manière, il n’était pas rare que les Gaulois se prêtent entre eux de fortes sommes (en bétail, en armes, en bijoux) «remboursables» dans l’Autre Monde, car la vie s’y poursuivait sans changement. Par contre, durant la nuit de Samain, le Sid était ouvert à tous, et les habitants de l’Autre Monde pouvaient revenir côtoyer les vivants. De nombreux humains y voyageaient également, notamment par les rêves.
C’est aussi dans le Sid que les Tuatha Dé Danann acceptèrent de se retirer après avoir été destitués par les Milsésiens (ou fils de Milé) venus d’Espagne.

Attention toutefois ! L’Autre Monde n’avait ni druides ni guerriers : les classes sociales et les fonctions y étaient abolies, car elles n’étaient plus nécessaires, le Sid étant l’accomplissement de la perfection. «L’abolition rejoint celle du temps et de l’espace, condition première de l’immortalité.

La conception celtique de l’Autre Monde explique ainsi, et illustre, la doctrine druidique de l’immortalité de l’âme. Et ce n’est plus une banalité.»
Le Sid consistait donc en un monde unique, égalitaire, parfait.

Tous, que l’on fût héros, guerrier, druide, artisan, simple agriculteur ou mécréant, pouvaient y accéder. Aucun texte gallois, irlandais ou gaulois ne parle d’un enfer ou d’un purgatoire où les âmes seraient réparties au mérite ou selon les fautes commises durant leur existence sur terre. On ne trouve aucune notion de péché, de faute, de châtiment, pas plus que de pardon ou de récompense.

La femme représentait le principal messager du Sid, apparaissant parfois comme un véritable ange de la mort, puisque c’est elle qui emmenait l’humain dans un lieu d’où, normalement, on ne revenait pas. N’est-ce pas Morgane qui emmène Arthur à Avallon dans les contes du Graal ? D’ailleurs, en Irlande, cet Autre Monde portait parfois aussi le nom de Tir na mBan (Terre des Femmes).
On trouve également, dans la légende populaire irlandaise, les Sidhe, fées des collines (dames blanches en Bretagne), dont on dit qu’elles étaient les esprits des morts. Le mot «celtique» a survécu en Irlande avec les Banshees (Beau Sidh), nom donné aux fées.
Les femmes étaient donc les messagères des dieux et elles pouvaient apparaître aux humains sous bien des formes, dont la plus connue dans les mythes irlandais et gallois est l’oiseau, surtout le cygne. Cet oiseau était doté d’une voix mélodieuse, chantant des musiques hypnotiques ; il chantait une musique douce qui endormait, faisait disparaître la souffrance et toute perception du temps. «La musique qui guérit ou rend malade de langueur, qui fait vivre dans la joie ou mourir d’indicible tristesse concourt à l’abolition du temps.»

Le Sid (ou Sidh) constituait, en fait, un point de passage entre deux mondes. Comme je l’ai mentionné préalablement, ces points de passage étaient souvent situés sous des tertres, donc sous les pieds des humains.

Ces points géographiques précis se trouvaient toujours sur le territoire d’une tribu, à l’ouest de son lieu d’établissement et non loin d’un point d’eau (torrent, marais, source). L’ouest, lieu où le soleil se couche, symbolisait aussi la fin de la vie.
On trouve une trace d’un de ces tertres en Savoie, près de Sion, autrefois Sedunum (Sid Dunum, colline du Sid), aujourd’hui Val de Fier. Il s’agit en fait d’une faille dans un val étroit et abrupt. Une colline sacrée surplombe l’entrée du val et on peut y découvrir les ruines d’une très vieille chapelle. N’oublions pas que de nombreux sites sacrés ont été ainsi christianisés.
Le «panthéon» des dieux celtes était assez impressionnant et varié.

Les dieux apparaissaient et disparaissaient selon les tribus, les clans, les familles, même les individus, bref, rien n’était jamais fixe, car l’imagination foisonnait.

Pour nous, tout cela est pour le moins déroutant.

Peut-être faudrait-il approcher ce panthéon d’une manière moins «latine» et le considérer simplement comme la multiplicité d’un seul Dieu, absolu, innommable et infini, à l’origine de tout ?

Nous avons entraperçu l’omniscience de Lug. Avec son art recoupant trois classes sociales, il paraissait le mieux placé pour prétendre au titre de Dieu.

Toutefois, il semble qu’il n’incarnait pas la totalité du divin, mais plutôt qu’il servait à établir et à maintenir l’équilibre entre la cohérence et l’incohérence, l’ordre et le désordre.

En fait, il avait plus l’air d’un messie que d’un Dieu omniscient et omnipotent.

Pour les Celtes, Dieu n’a pas d’origine.

Ceux que l’on voit se battre, s’enivrer, copuler dans les légendes, les épopées et les récits mythiques étaient des héros, mais pas des dieux.

Tous ces «demi-dieux» étaient parfois des druides, donc, dans ce sens, on pourrait presque croire que tous les druides étaient divins, mais n’oublions pas qu’ils étaient aussi des hommes, des hommes qui possédaient une redoutable intelligence, tant spirituelle que magique.

Comme pour beaucoup de peuples, leur Dieu suprême était innommable ; on ne pouvait non plus lui donner de contours anthropomorphiques (statues).

La mythologie raconte que Brennus s’écroula de rire en allant à Rome et en constatant que les Romains avaient élevé des statues représentant leurs dieux. Pour lui, on ne pouvait pas non plus enfermer Dieu dans un nom, car, soutenait-il, celui qui possède le nom d’une personne possède cette personne.

Dans la doctrine druidique, le nom de Dieu était donc imprononçable.

Le druide affirmait connaître ce mot, mais il ne voulait pas le prononcer (et encore moins l’écrire!).

On a constaté que les dieux personnalisés des Celtes n’étaient présents que lorsque la tribu avait besoin d’eux. Ainsi, Jean Markale nous fait remarquer que les Irlandais n’avaient pas de dieu protecteur des moissons, car c’étaient avant tout des pasteurs et des chasseurs, et que le travail de la terre était l’apanage des esclaves.

http://www.linitiation.net/Webzine/W_TsNs_Auteurs.php?ID=221

ALORS IL REMONTE CE TOPIC !!!
Celte et druide ! Moine12

Je viens d'apprendre un truc sur le gui.

Mais ça se mange comme ça ou il y a des préparations à faire ?

Touches poa à ça malheureux !!!
un mauvais dosage tu deviens bargeot ou tu passes l'arme à gauche !!!

On fait des études pour ça !!!!
Par contre une nouvelle piste est cours concernant ses effets sur le cancer !

Le gui s'utilise essentiellement en externe quand on ne sait poa c'est plus prudent !

si cela t'interresse réellement je ferai des recherches dans mes tablettes !!!

une petite boule peut tuer un minou !!!
ALORS BON ENTENDEUR ... TENEZ VOUS TRANQUILLE

MERCI DURANT LES FETES DE FIN D'ANNEE DE NE POA LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS
C'est tellement tentant des dragibus blancs !
flower