LE DEUIL

Chacun d’entre nous à malheureusement été confronté à faire le deuil d’un être cher et ce qu’il soit vivant ou décédé.

Se séparer d’un être toujours vivant peut se révéler plus difficile et pénible, les hasards de la vie faisant se rouvrir les anciennes blessures tout juste cicatrisées. Lors d’un divorce ou d’une séparation on est obligé de se rencontrer, de faire en commun les démarches qui rendront la séparation effective, et où se greffe à la douleur l’incompréhension, l’injustice et les règlements de compte.

Digérer le présent, tirer un trait sur le passé …et essayer d’envisager l’avenir !

Mais le deuil ne concerne pas seulement les êtres chers !!!

Nous avons tout au long de notre vie à faire d’autres deuils tout aussi pesants. Abandonner un rêve, une passion, une période d’insouciance et de légèreté, …, tant d’étape à franchir au mieux, afin de grandir.

Faire un choix, peux aussi faire l’objet d’un deuil, même si ce choix est fait en toute connaissance de cause, c’est toujours une page qui se tourne, un chapitre qui se clôt, la fin de quelque chose.

A la suite d’un décès, tout nous rappelle l’être aimé, les objets, les parfums, les lieux, les proches vous font savoir combien son absence est cruelle.

Les souvenirs réapparaissent sans que l’on puisse les maitriser.

Voilà un titopic qui me tenait à cœur depuis un petit moment, mais que je ne savais pas comment vous présenter !!!

Alors qu’il s’agisse de l’absence, de la mort, de quitter ou d’être quitté, d’abandonner une passion, de faire un choix qui nous coute en quelque sorte …ou de subir…



Bah ici, on peu tout dire, se filer des tuyaux pour faire cicatriser les plaies plus vite et faire en sorte que cela fasse un peu moins mal au cœur et à l’âme !

Il n’y a pas je pense, de petite ou de grosse blessure ou douleur, lorsque la plaie est là, elle se doit d’être nettoyée et pansée !!!

Et telle qu’elle soit, à mon gout la douleur est toujours insupportable …

Que dire, chacun et différent, et réagira à sa manière, et pas forcement pareil suivant la période où cela arrive.
En plus le corps doit être prêt avant l'égo, parce que vouloir n'est pas forcement pouvoir... J'en ai faut l'expérience.

Les lâchés prise arrivent quand on est prêt et pas avant cela peut prendre des années, et même jamais arriver dans cette vie.
Mais un décès, peut aussi amener la fin d'une situation et faire partir tout le chagrin avec, je m'explique j'ai perdu ma mère quand j'avais 25 ans, je n'ai pas pu digérer ce décès, pour moi elle était encore vivante, et j'avais beau faire plein de trucs, que l'on m'avait conseiller, si je me mettais à pleurer je ne m'arrêtais plus et je ne pouvais pas parler d'elle sans avoir la gorge serrée et les larmes au yeux.

Pourtant je suis quelqu'un qui ne s'accroche pas, si on me dit que c'est fini c'est fini, point barre, mais là, on ne dirige pas c'est l'inconscient qui gère comme il peut, alors pour en revenir à mon histoire, mon père et mort 10 ans plus tard et d'une façon plutôt difficile en général pour les proches, et bien pour moi ce fut une délivrance, j'ai fait le deuil de mes 2 parents en même temps, c'est comme si l'un allait pas sans l'autre, à partir de ce moment j'ai rêver de ma mère morte, parce que jusqu'à ce moment là, je la voyais dans mes rêves toujours vivante, parmi nous.

Joli mon zoiziaux !

Une belle approche du deuil, de ce que l'on ne peut maitriser, de ce qui nous est propre, du laché prise et de délivrance !

Chacun son rythme, qu'il s'agisse d'un déces ou d'une histoire qui prend fin, le temps, la digestion sont des éléments nécessaires pour comprendre et accepter la situation nouvelle !

Pas toujours si facile de se reconstruire, lorsqu'il y a des zones d'ombres, des choses qu'on n'a pas dites ou pas voulut entendre, mais il s'agit toujours je pense d'un nouveau départ, une opportunité de grandir, de changer de cap et de faire le point sur soi même !