Nostradamus

Les Prophéties. Édition de 1568.

Les Prophéties sont rééditées plusieurs fois de son vivant, avec, jusqu'à sa mort, de nouveaux ajouts.

Elles sont partagées en Centuries, une centurie étant, théoriquement, un ensemble de cent quatrains.
Le mot Centuries se trouve dans le corps de l'ouvrage mais sa présence dans le titre ne date que d'après la mort de Nostradamus.
La septième centurie resta toujours incomplète.

La première édition compte 353 quatrains, la dernière (posthume, en dix centuries), 942.

Il est possible qu'avec cet ouvrage, particulièrement soigné et rempli de références savantes, Nostradamus escomptait toucher un public cultivé, formé d'humanistes, de lettrés et de puissants.

Les Centuries ont donné lieu à la publication de près de dix mille ouvrages.
Parmi les exégètes les plus célèbres, on peut mentionner Anatole Le Pelletier, Vlaicu Ionesco, Jean-Charles de Fontbrune et son père, Serge Hutin et Erika Cheetham, qui croient à la prescience de Nostradamus, et Eugene F. Parker, Edgar Leoni, Louis Schlosser et surtout Pierre Brind'Amour, qui n'y croient pas.
D'autres comme Robert Benazra, Michel Chomarat et Daniel Ruzzo, se sont appliqués à recenser les éditions de ses œuvres et les ouvrages qui le concernent.

Une première cause de divergence entre interprètes est qu'en raison des méthodes de composition des imprimeurs du 16e siècle, les éditions diffèrent toutes ou presque, aucune ne garantissant une conformité parfaite avec le texte manuscrit original (perdu depuis lors).
Pour ajouter à la difficulté, des quatrains (comme par exemple 10,72, qui indique une date précise) font l'objet de désaccords entre les exégètes, notamment quant au sens des mots.

La seconde cause de divergences entre les interprètes tient à Nostradamus lui-même.
Son style obscur et son vocabulaire, mélange de vieux français, de latin et de provençal, donnent aux exégètes une grande liberté d'interprétation.

Nostradamus est un « virtuose de l'ambiguïté », qui a multiplié les anagrammes, les symboles, les références mythologiques et crypté tous ses quatrains à l'aide de figures de style.

La raison principale pour laquelle Nostradamus a volontairement présenté sous une forme nébuleuse les quatrains prophétiques serait, si on l'en croit, le désir d'assurer la pérennité de l'œuvre.

Nostradamus assure cependant qu'un jour le monde verra que la plupart des quatrains se sont accomplis, ce qui laisse entendre qu'ils seront compris clairement par l'humanité.

En attendant, tout évènement cadrant, a posteriori, avec l'une des multiples interprétations possibles d'un quatrain est présenté comme l'interprétation juste - plusieurs interprétations justes d'une même prophétie cohabitant parfois chez les mêmes exégètes.

Un bon nombre des interprètes (surtout les sensationnalistes et les amateurs) qui croient à la prescience de Nostradamus semblent persuadés qu'il a surtout parlé de leur époque.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nostradamus

Bah quoi ! On a poa le droit de secher sur un sujet ....

flower

Bah vi je sais plus quoi penser !!!

Alors vous donne le bébé ! Essayez d'en faire quelque chose !
Argumentez, développez, ...
pour moi c'est poa gagné du tout du tout ...

flower

Hihi

Et bien, pour ma part, je pense qu'il a écrit à son époque, l'évolution de la vie sur notre terre, mais vu que tout est malléable beaucoup de choses ne se sont pas passées comme cela, de plus les personnes qui se sont données la peine de le traduire se sont certainement trompées plus d'une fois.

Je possède un exemplaire de Jean Charles de Fontbrune, dans un passage de la traduction, il parle beaucoup de Lausanne et de sa destruction avec tout le bassin Lémanique, sans compter Paris et le retour d'un Roi, alors es-ce les traducteurs qui se sont trompés, ou ce n'est pas encore arrivé, ou la destinée a été changée ???

Nostradamus révélé, la clé des Centuries
‘‘ Nostradamus est magiste, détenant les clés d’une sagesse similaire à celle des rois d’Orient ’’
Grâce à ses connaissances phénoménales en astrologie, numérologie, kabbale... Kléa a pu trouver la clé de lecture des mystérieuses «Centuries», ces 900 vers où Nostradamus a crypté ses prévisions. Ainsi décodés, le passé et le futur de l’humanité s’y lisent à livre ouvert.
Ma première lecture des «Centuries» m’a laissée perplexe, mais je constate que les commentateurs n’offrent que des propositions, des suppositions, des contradictions... et s’égarent dans les insondables labyrinthes de l’intellect - celui qui justement divise pour régner - car il y manque l’essentiel qui, lui, doit provenir de l’esprit : la clé de décryptage, que tous cherchent depuis des siècles. Il faut commencer par le début, c’est-à-dire par comprendre le texte et, de ce fait, par le traduire. Un dictionnaire de vieux français et un de latin viennent à mon secours - car je n’ai étudié ni l’un ni l’autre -, puis une encyclopédie, un logiciel d’astrologie, un livre détaillé d’histoire et le Quid. La reine Intuition me conseille de travailler sans flet, en cherchant justement cette fameuse clé. Plusieurs recherches ont alors généré de multiples tableaux... et finalement les bons. Il ne reste plus, une fois les vers traduits et les quatrains mis en ordre, qu’à vérifier la justesse des autres indications astrologiques et historiques, partant de l’époque de Nostradamus pour parvenir à la nôtre. Et voilà que je sombre dans l’admiration la plus profonde, car il ne s’est jamais trompé et ne se trompera donc pas davantage dans l’avenir... sauf si l’humanité consent à dépasser la sphère astrale en prenant conscience qu’au-dessus se trouve la sphère causale, celle de l’âme, qui ne demande qu’amour et compréhension ! Sa grandeur et sa générosité l’ont amené à vouloir faire oeuvre charitable en nous prévenant de ce qui pouvait nous attendre dans l’avenir, non pour nous conditionner mais justement pour l’éviter. Il aurait certes pu se limiter à sa confortable gloire en ne laissant pas cet immense travail, mais il se donne la peine de se projeter dans la brume de siècles si lointains que, même à notre époque, cela donne le vertige... Et voilà que, non satisfait d’être déjà un excellent géographe, historien, poète, alchimiste, médecin, astronome, kabbaliste chrétien et astrophile ou défenseur de l’astrologie, Nostradamus recourt abondamment à l’ésotérisme, à la mythologie et à l’histoire ancienne... Sa culture est tout simplement stupéfiante. Il édite la première partie des Centuries en 1555 ; elle est fort prudente, car le clergé est attentif à tout ce qui n’est pas de la «vraye foi catholique». Il semble avoir divisé ses Centuries en trois parties : l’édition de 1555 mentionne 353 quatrains, celle de 1557, 289 nouveaux quatrains et celle de 1568 en apporte 300 autres, soit 942 en tout. Mais plusieurs autres textes ont été retrouvés, dont certains inédits. Nostradamus approfondit sa science de l’astrologie millénaires d’une manière très personnelle, se réclamant d’une méthode ancestrale dont il cultive le mystère. Il mentionne aussi un «instrument» particulier et précise en 1561, dans une de ses lettres, qu’il étudie l’astrologie depuis 40 ans, soit depuis l’âge de 18 ans. Il écrit également qu’il procède à ses calculs selon trois méthodes : celle des Indiens, celle des Babyloniens et celle de ses ancêtres. Bien qu’apprécié par nombre de ses contemporains et pas des moindres, entre autres Ronsard, Nostradamus n’a pas manqué de détracteurs... Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui le traitent d’abscons, de fumeux ou même de charlatan, car il est facile de se moquer de ce que l’on ne comprend pas et ceux-là «condamnent généralement tout ce qui passe à leur portée...» ! Oui, l’auteur des Centuries est mystérieux quand il parle des «événements futurs qui ne sauraient être compris du seul fait qu’ils sont révélés». En effet, les quatrains s’adaptent ou changent de ponctuation au fur et à mesure que se produisent les événements ; celle-ci est donc volontairement approximative, et il faut attendre la ratification de l’histoire pour comprendre tout le sens des textes. Leur codage est méthodique et bien organisé. Néanmoins, pour que ses contemporains ignorent quand et comment décrypter ses prédictions, Nostradamus les aligne comme des centurions, mais faussement ! Pour se moquer un peu plus de ses confrères, il donne des indications spécifiquement astrales, difficiles à trouver quand on ne sait pas dans quel cycle les chercher ! Bref, il a tout fait pour que le travail semble complexe et embrouillé à souhait ! Mais il énonce cependant : «J’ai limité les lieux, les époques et les dates précises afin que les générations futures voient, en vivant ces événements inévitables, comment j’en ai cité d’autres en langage plus clair afin que, malgré leurs zones obscures, ces choses puissent être comprises.» Son langage est volontairement obscur, car il ne peut tout révéler en un temps où le concile de Trente, ouvert par Paul 111 le 13 décembre 1545, et qui travaillera jusqu’en 1563, édicte des préceptes religieux que chaque bon chrétien doit observer à la lettre. La terrible Inquisition sévit aussi, mais surtout en Italie et en Espagne, passant tout au crible de sa mortelle censure. Nostradamus parle le langage plus ou moins compréhensible de son époque, dans le style imagé et symbolique de la Renaissance, et l’émaille de ses connaissances mythologiques et ésotériques. Bien plus que mage, Nostradamus est magiste, détenant les clés d’une sagesse à multiples facettes, similaire à celle des rois d’Orient, qui détectèrent la date et le lieu de la naissance de l’enfant Jésus. Cela lui permet d’avoir des révélations et des visions à long terme, ce qui est le propre des vrais prophètes inspirés qui, eux, ne se trompent jamais. Le vieux français fleuri de latin tend une foule de pièges au chercheur. Par exemple, «tuer» signifie protéger, et un «mort» n’est pas forcément occis mais seulement inerte ou funeste ! Pour ma part, j’ai simplement recopié les traductions du Dictionnaire de vieux français de Frédéric Godefroy, non pour le plagier, mais pour être le plus fidèle possible au texte originel, sans le déformer, le mutiler ou l’interpréter à ma manière. Parfois, le prophète a permuté les mots et les lettres, comme dans la guematria kabbalistique, pour composer des anagrammes. Et ceux-ci sont copieusement utilisés pour ironiser, voiler les noms dangereux à prononcer ou révéler des intentions cachées ; celui de Catherine de Médicis donne par exemple «Chaîne dite de crimes» et d’Orléans «âne d’or !» Pour cacher l’ordre exact des quatrains, Nostradamus n’utilise pas de code secret, mais les répartit selon une géométrie zodiacale très simple mais difficile à trouver, car il virevolte sur le zodiaque avec une aisance de danseur sacré. Sa chronologie est parfaitement sensée car il sait utiliser les clés - et les serrures - du temps. On peut se demander, à une époque où les éphémérides étaient encore rudimentaires, comment a-t-il pu aller si loin et avec autant de précision, sans avoir d’outils et de méthode bien à lui ? En fait, il utilise le zodiaque comme une «horloge cosmique», selon l’ancienne technique des Chaldéens : partant du thème d’un pays ou d’une personne, il déplace l’aiguille de l’horloge sur la roue, en utilisant la progression dite secondaire de 1° = 1 an. En même temps que sa position elle-même et les planètes qui l’influencent, celle-ci lui indique les aspects - toujours dans le zodiaque lui-même - conflictuels ou bénéfiques. Tout est ainsi écrit sur ces 360°... dont il suffit de décrypter le sens. Il devait parallèlement faire tourner sur les degrés une grille incorporant les aspects. Tout étant inscrit de la sorte sur la roue, tout peut être prévisible. Il écrit dans sa lettre à César : «Il y a deux causes principales qui sont comprises dans l’intelligence de celui qui prophétise : la première est incluse dans l’esprit de celui qui, en s’éclairant de la lumière surnaturelle, prédit par la science des astres, et la seconde lui permet de prophétiser par la révélation inspirée qui n’est qu’une part de la divine éternité...» Il utilise les deux paramètres de ce que l’on pourrait appeler l’astrosophie ou sagesse transmise par les astres, sur laquelle se greffe son visionnarisme, d’une précision parfois stupéfiante. Cet énorme travail n’est destiné qu’à nous prévenir des catastrophes annoncées, pour les éviter à nos descendants.

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