L'exode du Paranormal
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 LES NDE ET L’UNIVERS MULTIDIMENSIONNEL

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geranium
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geranium


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LES NDE ET L’UNIVERS  MULTIDIMENSIONNEL Empty
MessageSujet: LES NDE ET L’UNIVERS MULTIDIMENSIONNEL   LES NDE ET L’UNIVERS  MULTIDIMENSIONNEL Icon_minitimeSam 30 Jan - 20:42

LES NDE ET L’UNIVERS MULTIDIMENSIONNEL

Selon le pédiatre américain Melvin Morse, auteur de plusieurs ouvrages sur les NDE, notre mémoire n’est
peut-être pas dans notre cerveau, mais dans une « autre dimension ». Notre lobe temporal droit ne serait
que l’interface permettant au cerveau de communiquer avec une « banque de données universelle », et
il serait aussi le lieu de communication avec Dieu… Selon Melvin Morse nous n’avons pas une âme, mais nous sommes un corps matériel contenu dans une âme.
Sa théorie est présentée dans son livre, « La divine connexion », paru en France en 2002 aux éditions Le
Jardin des Livres.


On sait aussi que Jean-Pierre Jourdan évoque, à propos des NDE, l’accès à une « cinquième dimension ».

Mon objectif, dans cette page, est de développer quelque peu les concepts d’"Univers superlumineux" et d’"Univers multidimensionnel", ceux-ci étant à mettre en relation étroite avec le "Monde de Lumière" perçu notamment par de nombreux « expérienceurs ».

J'évoque aussi le "panorama de la vie", ainsi que les NDE négatives. Il faut aussi se poser cette question : pourquoi de nombreuses personnes n'ont-elles pas le souvenir d'une NDE alors qu'elles ont frôlé la mort ?

I. NDE et conscience "super-lumineuse" :

Le modèle de conscience "super-lumineux", élaboré par le physicien (décédé) Régis Dutheil, donne une explication cohérente des diverses phases des NDE. Je n’en donne ici qu’un bref résumé. (1)

Dans ce modèle la conscience est considérée comme constituée de particules "super-lumineuses" (se
déplaçant plus vite que la lumière, soit 300.000 km/s). Elle est aussi associée à un espace-temps dont les propriétés sont radicalement différentes de celles que nous connaissons. Dans ce modèle théorique le cerveau fait office de filtre et devient ainsi un récepteur sélectif des informations transmises par la
conscience. Ce rôle de filtre, note Brigitte Dutheil, s’explique vraisemblablement par l’existence, entre la conscience "super-lumineuse" et le corps physique « sous-lumineux », d’un « corps » intermédiaire constitué de particules (les photons) allant à la vitesse de la lumière et donnant naissance à un champ électromagnétique se focalisant sur des points nodaux, particulièrement, semble-t-il, au niveau du cerveau.


Selon Karl Pribram le cortex opérerait ce qu’on appelle en mathématiques des « transformations de Fourier ». Brigitte Dutheil considère plutôt que l’opération est assurée par le champ électromagnétique (formé de photons), sous la direction de la conscience super-lumineuse, ce champ étant considéré comme l’interface du cortex et de la conscience "super-lumineuse".

Dans ce modèle l’être humain est constitué de trois parties :

1. Un corps moléculaire "sous-lumineux" (< vitesse de la lumière).

2. Un champ électromagnétique lumineux (= vitesse de la lumière).

3. Une conscience "super-lumineuse" (> vitesse de la lumière).

Au moment de la mort, si le corps moléculaire "sous-lumineux" se décompose, il « est fort probable que le champ électromagnétique disparaît assez peu de temps après le décès car il n’est lui-même qu’un
transmetteur d’information ».
En revanche « la conscience doit subsister dans l’univers superlumineux sous forme d’énergie ».


Régis Dutheil a postulé en outre l’existence d’un Univers où les particules se déplaceraient à des
vitesses supérieures à la lumière. Dans les années 1960, déjà, le Russe A. Terletskij et deux physiciens américains, G. Feinberg et S. Sudershan (ce dernier étant d’origine hindoue), avaient postulé l’existence de telles particules.


On sait que les physiciens contemporains considèrent qu’il est impossible de dépasser la vitesse de la
lumière. Terletskij, Feinberg et Sudershan ont cependant montré, en partant de la théorie de la relativité, que des particules allant plus vite que la lumière pourraient exister au-delà du mur de la lumière. Feinberg appela ces particules hypothétiques : « tachyons » (du grec « takhus », rapide).
Il y aurait ainsi trois types de particules :


1. Les « bradyons » (du grec « bradus » : lent), qui vont moins vite que la lumière (électrons, protons).

2. Les « luxons » (« lux » : lumière), qui se déplacent à la vitesse de la lumière (300.000 km/s) : photons et neutrinos.

3. Les « tachyons », qui iraient plus vite que la lumière.

On pourrait alors distinguer :

1. L’univers "sous-lumineux", où le temps s’écoule, régi par la « séparabilité » et la causalité. C’est, bien sûr, notre Univers tridimensionnel astronomique.

2. L’univers "super-lumineux", où le temps ne s’écoule plus, régi par l’instantanéité, l’éternité, la "non-séparabilité" et l’"a-causalité".

3. L’univers lumineux ou mur de lumière, frontière séparant les deux précédents univers et interface de ces deux derniers. Le calcul montre, selon Brigitte Dutheil, que les photons qui constituent l'univers lumineux « sont sans doute formés d’une partie "sous-lumineuse" et d’une partie "superlumineuse" ».

Le champ électromagnétique mentionné ici fait penser au « champ vital » de Harold Saxton Burr (qui fut professeur d’anatomie à l’Université de Yale), lequel affirma avoir mis en évidence l’existence d’un
champ électrique ou électromagnétique entourant tout être vivant, ce champ étant un champ organisateur préexistant à l’embryon et lui fournissant le plan de son développement futur. Or ce champ organisateur de Burr fait irrésistiblement penser au « corps éthérique » ou « vital » des occultistes et ésotéristes, ce dernier étant présenté comme le « moule » du corps physique. On pourrait aussi évoquer les « champs morphogénétiques » du biologiste Rupert Sheldrake…


- Peut-on établir des correspondances avec la littérature ésotérique et médiumnique ?

Les "chakras" et le corps éthérique, ainsi que le rayonnement émis par ce dernier, sont à mettre en relation avec la fonction d’interface jouée, dans le modèle Dutheil, par le champ électromagnétique, entre le cortex/corps physique et la conscience "super-lumineuse".
L’interface évoquée peut être aisément identifiée aux "chakras" ou "centres psychiques". En effet, d’après de nombreuses sources, ces derniers sont associés à la notion de « transformateurs d’énergie »,
ceux-ci étant localisés au niveau du corps éthérique. Voici, par exemple, la définition donnée par Gregg Braden :


« Nous pouvons voir notre corps comme une série de systèmes d’énergie distincts mais interreliés. A partir des patterns géométriques subtils des champs de Mer-Ka-Ba l’énergie de
la lumière est ralentie, en matière de fréquences, dans le corps physique, grâce à un système d’interfaces que les textes anciens nomment chakras. On peut définir un chakra comme une interface entre l’aspect physique du corps et son aspect subtil, c’est-à-dire le cadre non-physique" dont le corps physique dérive. » (2)


Nous avons vu que, dans le modèle Dutheil, il est fort probable que « le champ électromagnétique disparaît assez peu de temps après le décès »… Or quel est le sort du corps éthérique (à ne pas confondre avec le corps astral) d’après les données de la littérature « ésotérique » occidentale contemporaine (du dix-neuvième siècle - depuis Madame Blavatsky - à nos jours) ?

• La théosophe Annie Besant (décédée en 1933) écrivit que lors du processus de la mort l’Ego se débarrasse rapidement du double éthérique, qui ne peut passer sur le Plan astral, et n’a plus dès lors qu’à se décomposer comme le corps matériel. (3)

• Dans l’enseignement transmis (lors de sorties hors du corps) à Peter Richelieu il est précisé que le double éthérique ne peut vivre sans le corps physique et que la matière éthérique se désintègre. (4)

• Anne Givaudan et Daniel Meurois ont été informés (également lors de sorties hors du corps) que le corps éthérique, enveloppe d’énergie sans volonté et sans conscience, se dissout progressivement après la mort, « pour aller finalement rejoindre certains courants vitaux de la planète ». (5)

En outre on n’aura aucune difficulté à identifier la "conscience super-lumineuse" au « corps astral » (ou « corps psychique »), celui-ci servant de véhicule structurel de la personnalité après la mort biologique ou transition.

Les correspondances suivantes peuvent ainsi être faites :


• Corps "sous-lumineux" : corps physique.

• Corps électrique ou champ électromagnétique, "Champ L" de Burr, interface entre le corps et la conscience, cette interface opérant la transformation des énergies de l'un à l'autre : corps éthérique (ou vital) et chakras (transformateurs des énergies de hautes fréquences).

• Conscience "super-lumineuse" : corps astral, mental, etc.

On connaît les correspondances, ou extériorisations physiques, des 7 centres majeurs (ou chakras) :

Centre coronal : glande pinéale

Centre frontal : glande pituitaire

Centre laryngé : glande thyroïde

Centre cardiaque : thymus

Centre solaire : pancréas

Centre sacré : gonades

Centre coccygien : surrénales

La channel Alice Bailey (décédée en 1949) a reçu du Maître D. K., par voie médiumnique, des informations précises sur le processus de la mort, ces informations étant évoquées dans une autre page de ce site (même rubrique) : "Le processus de la transition et les premières phases de "l'après-vie". (2)". Je me
contente, ici, de faire un parallèle entre les principales données du modèle de conscience "super-lumineux" et la littérature médiumnique contemporaine.


1. L'éternel présent :

On sait que l’Univers "super-lumineux" est caractérisé par une absence d’écoulement du temps (éternité).

Voici deux citations de messagers de l’Au-delà.Voici d'abord ce que Georges Morrannier a dicté en avril 1990, par "écriture intuitive", à sa mère Jeanne :

« Ceux qui vivent sur les plans les plus élevés (…) vivent dans un présent permanent. On peut
même dire qu’ils vivent dans un éternel présent. » (6)


Georges Renaud a de même précisé ce qui suit à Suzanne Demoiny :

« C’est un perpétuel aujourd’hui dans lequel nous vivons, et nous avons beaucoup de mal à suivre le rythme de votre temps. » (7)

2. L'instantanéité :

Une autre caractéristique de l’Univers "super-lumineux" est l’instantanéité.

Voici ce qu'a déclaré le messager de l'Au-delà Georges Morrannier :

« Nous pouvons nous rendre instantanément là où nous désirons aller. Il suffit de visualiser la
personne que nous voulons rejoindre ou le lieu que nous voulons visiter. » (8)


On notera, au passage, que le déplacement instantané est à mettre en relation avec la caractéristique « agilité » attribuée par Thomas d’Aquin au « corps glorieux » !

Continuons les rapprochements :


* Univers "sous-lumineux" (Univers astronomique, mondes physiques) : Univers tridimensionnel (3 D)

* Univers lumineux (photons) : Plan éthérique (et ses quatre subdivisions que je ne détaille pas ici). Même si l'univers "lumineux" ne correspond pas vraiment au Plan éthérique (inconnu de la science actuelle), on peut considérer que l'univers photonique est le plus proche, en termes de fréquences, du Plan éthérique évoqué par les occultistes et certains auteurs.

* Univers "super-lumineux" : Plans "hyper-physiques", Mondes intérieurs, "autres Dimensions".

Les « autres Dimensions » comprennent les Plans astral (4 D), mental (5 D), bouddhique ou christique (6 D), "atmique" (7 D), monadique (8 D) et "logoïque" (9 D). D’après certaines sources ces 7 Mondes
- avec le Plan physique et sa composante « éthérique » non encore découverte par les physiciens, ces derniers ne connaissant que la « Région Chimique » : solides, liquides et gaz, ainsi que le plasma - constituent un Plan Cosmique, et il existerait encore 6 autres Plans Cosmiques…


On aura compris, je pense, que les "Plans de conscience" (autres que l'Univers matériel) et l’Univers
"super-lumineux"
correspondent au « Ciel » des religions, les Plans de "l’Après-vie" correspondant à l’aspect invisible (car de fréquences vibratoires trop élevées) de la Création.


- L'univers "super-lumineux" et la NDE :

Le "modèle de conscience super-lumineux", de Régis et Brigitte Dutheil, donne une explication cohérente des diverses phases des NDE. Voici cette explication :

1. Phase 1 : La première phase des NDE « se caractérise par une impossibilité à communiquer avec le monde extérieur, ce qui est normal puisque le patient est privé de l’usage de ses sens ».

Cependant il y a persistance de perceptions auditives et visuelles, le sujet voyant et entendant le
personnel hospitalier s’occuper de lui.


Le cortex cérébral fait office de barrière filtrante entre la conscience "super-lumineuse" et le corps "sous-lumineux", et au moment de la mort il y a cessation de l’activité du cortex cérébral, le barrage filtrant disparaissant alors. Bien que le sujet ne puisse plus communiquer avec son entourage, il continue à
recevoir des sensations (visuelles, auditives, etc.) car il se trouve « en contact direct avec la source de toute sensation : la conscience »…


« Non seulement le sujet continue à recevoir des sensations, mais celles-ci bénéficient d’une
hyperacuité car elles ne passent plus par la barrière filtrante du cortex cérébral. Ainsi les couleurs lui semblent plus éclatantes, il a l’impression de comprendre plus rapidement ce qu’il entend autour de lui, de posséder un angle, un champ de vision plus étendu ». (B. Dutheil)


Les sujets éprouvent de la difficulté à communiquer la nature de leur expérience, « les limites de notre langage ne leur permettant pas de décrire exactement les sensations éprouvées à ce moment » à
cause de l’explosion du cadre spatio-temporel tridimensionnel.


2. La tonalité émotionnelle :

Après la privation de l’usage des sens et la persistance de certaines perceptions, la phase 3 concerne la
tonalité émotionnelle de l’expérience caractérisée par une sensation de paix et de bien-être (60% des personnes interrogées dans l’échantillon de Kenneth Ring).


« La mise hors service des organes sensoriels », écrit Brigitte Dutheil, « supprime toute source de douleur physique »…

« La douleur et l’angoisse sont les réactions de notre organisme "sous-lumineux" au désordre constant qui règne dans l’univers "sous-lumineux" (…). La mise hors service des organes sensoriels et du cortex coupe les ponts avec le monde "sous-lumineux", donc avec la source du désordre. Le désordre cessant, seules les sensations positives de paix, de bien-être, de chaleur, de sérénité sont conservées ». (B. Dutheil)

3. Le phénomène sonore :

La phase 4 est celle de la perception d’un phénomène sonore :

Avant l’entrée dans la « zone obscure » certains sujets de Raymond Moody déclarèrent avoir perçu un bruit tel qu’un « vrombissement » pénible, un « fort timbre de sonnerie », un « bourdonnement aigu », un « grondement », un « tintement de cloches » ou une « musique très belle ». Dans l’échantillon de Kenneth Ring, cependant, ces impressions auditives étaient rares et parfois incertaines.

Afin d’expliquer les quelques cas d’impressions sonores Brigitte Dutheil mentionne le fait « qu’un sujet placé dans une chambre sourde croit quelquefois entendre du bruit qui lui semble intense ; comme la sensation ne fait pas partie de l’espace-temps habituel, mais de l’espace-temps de la conscience, on pourrait dire qu’analogiquement, sur la conscience séparée du corps, un phénomène semblable peut exister ». L’autre interprétation possible est à mettre en rapport avec la cinquième phase, celle de l’entrée dans la zone obscure, laquelle correspond vraisemblablement, écrit Brigitte Dutheil, au passage du mur de la lumière :

« Pourquoi ne se produirait-il pas à ce moment un phénomène sonore analogue au bang observé dans les avions qui franchissent le mur du son ? »

4. Le tunnel : La phase 5, celle du tunnel, est celle de l’entrée dans une zone obscure, qui a aussi été comparée à une vallée étroite, à un tonneau, à une caverne…

Ainsi une femme se trouva plongée dans un tunnel formé de cercles concentriques qui, peu après sa NDE, lui fit penser à une série américaine (des années 1960) qui fut diffusée en France - dans le texte il est écrit : « une émission » -, dans laquelle des explorateurs temporels remontaient le temps à travers un tunnel en spirale. (Si ma mémoire est fidèle cette série s’intitulait en français : « Au cœur du temps ».)

Le passage du tunnel correspondrait « à la traversée du mur de la lumière, à la sortie définitive de la conscience hors du corps ». (Signalons que Raymond Moody a situé la phase de décorporation avant celle du tunnel.)

Beaucoup de témoins, note Brigitte Dutheil, « sont stupéfaits, partagés entre la tristesse d’avoir quitté leur corps, l’ignorance de l’état dans lequel ils sont, ou parfois ne ressentent que sérénité, détachement ». Très fréquemment « ils trouvent leur dépouille corporelle laide et froide ».

Régis Dutheil a avancé l’hypothèse que notre Univers ne serait qu’un « trou noir » d’un rayon de quelques dizaines de milliards d’années-lumière, et qu’à l’extérieur de ce trou noir l’espace-temps serait "super-lumineux", cet extérieur étant identifié au monde de la conscience se confondant avec la matière "super-lumineuse". C’est ici qu’existe une différence fondamentale entre la théorie de Dutheil et la réalité : comme toutes les sources médiumniques valables le signalent, ce « monde de la conscience » (ou «
Plan astral »
) interpénètre notre Univers matériel et notamment, évidemment, notre planète.


Des témoignages font état d’un nouveau corps très léger, transparent, sans forme précise, constitué d’une sorte d’énergie. Les facultés sensorielles et intellectuelles se trouvent "hyper-développées" : hyperacuité, transmission de pensée, possibilité de déplacement à une vitesse prodigieuse. Les témoins n’ont plus la même notion du temps.

Au cours de cette phase, selon Brigitte Dutheil, « la conscience du sujet, après avoir traversé le mur de la lumière, est imprégnée de particules lumineuses, de photons ». Or « nous avons dit que l’univers des photons se caractérise par un temps vécu nul, ni spatial ni temporel ». Ce qui correspond à ce qu’un
témoin a dit :


« Cela devait se passer en dehors du temps et de l’espace. »

La sensation d’être « une forme d’énergie est liée à la nature des photons ».

5. La sixième phase : Au cours de la sixième phase les parties "lumineuse et superlumineuse de la conscience (c’est-à-dire le corps électrique et la conscience) se détachent du corps physique, d’où l’impression pour les témoins d’avoir leur conscience habituelle, mais à l’état pur et avec des sensations et des facultés intellectuelles d’une acuité exceptionnelle (l’univers superlumineux étant celui de l’information totale et pure)".

Brigitte Dutheil mentionne l’excitation électrique de la scissure de Sylvius dans le lobe temporal droit,
laquelle provoque, dit-elle, « des phénomènes de décorporation et de vision de lumière » :


« Cela montre que les phénomènes de décorporation et de tunnel sont liés au corps électrique dont nous avons déjà dit qu’il est constitué d’un champ électromagnétique, c’est-à-dire de photons ».

6. Les phases 7 et 8 :
La phase 7 concerne la rencontre avec d’autres êtres venant accueillir le défunt.

Très souvent, note Brigitte Dutheil, la phase 8 se substitue à la phase 7, le sujet percevant alors « une intense lumière, parfois liée à une présence rassurante et chaleureuse ».

La perception de la lumière constitue l’un des stades les plus avancés des NDE. Dans l’échantillon de
Kenneth Ring 16 % des rescapés ont aperçu la lumière et 10 % seulement y ont pénétré.


Une jeune femme parla de « lumière de pur cristal », une lumière blanche irradiante ne faisant pas mal aux yeux et faite « de totale compréhension et de parfait amour ». Un témoin éprouva une sensation de chaleur au contact de cette lumière, et ceux qui y pénètrent découvrent des paysages de lumière merveilleux. Ainsi une femme interrogée par Kenneth Ring évoqua un vaste champ à l’herbe « haute, dorée, très douce et brillante ».
Un homme vit un paysage de lacs d’un bleu clair intense entouré de fleurs magnifiques, d’une couleur inconnue.


Dans un champ de matière "super-lumineuse", observe Brigitte Dutheil, « les photons (particules de lumière) ne sont pas absorbés comme dans l’univers "sous-lumineux", et remplissent de manière uniforme l’espace-temps de la conscience, ce qui explique le brillant particulièrement intense de la lumière ». Les paysages magnifiques sont interprétés par Brigitte Dutheil comme étant des hologrammes construits par la conscience des témoins, ces hologrammes étant « la réplique en quelque sorte idéalisée des objets sous-lumineux » :

« Ils peuvent être créés instantanément en un temps nul, mais également annihilés instantanément.
Nous retrouvons là l’un des éléments essentiels du
‘‘Livre des morts’’ tibétain, d’après lequel la pensée du défunt crée son environnement après la mort. Notons que Pribram admet que la
conscience, à l’instar du cerveau, est capable de projeter des hologrammes à partir des schèmes d’interférences ». (B. Dutheil)


7. La vision panoramique :

La phase 9 concerne la vision panoramique de la vie par laquelle le défunt juge ses propres actes.

Le témoin revit les moments importants de sa vie à grande vitesse.

Certains sujets signalent la présence d’un être de lumière les guidant dans cette revue de vie et mettant en valeur à leurs yeux l’importance de l’amour et de la connaissance.

Certains sujets perçoivent ce que sera leur avenir dans ses grandes lignes. Ainsi une jeune femme vit qu’elle aurait deux garçons, ce qui se vérifia.

L’être de lumière perçu par le sujet est interprété par Brigitte Dutheil comme étant la conscience
"super-lumineuse" ou moi supérieur du sujet (ce qui est contestable), celle-ci portant en elle, « instantanément disponibles, toutes les informations sur la vie passée, présente et future du sujet ». La
projection des évènements de la vie est aussi constituée d’hologrammes… Un témoin a évalué la durée du panorama de vie de 30 secondes à 5 minutes. Cette rapidité peut s’expliquer par les vitesses « superluminiques » qui impliquent un déroulement instantané des évènements, le temps ne s’écoulant alors plus.


8. Les phases 10 et 11 :

La phase 10, très souvent absente, est celle d’une limite à laquelle les sujets se heurtent, et la phase
11 est relative au retour dans le corps.


Certains témoins perçoivent une clôture, une rivière ou une porte infranchissable.

Le retour est souvent instantané et violent, et il est parfois effectué contre le gré du sujet qui se
trouvait bien dans son nouvel état. Ce retour peut aussi avoir lieu après une négociation ou une décision personnelle, certaines personnes étant rappelées par le sentiment du devoir (enfants à élever, travail à accomplir, etc.). La fusion entre la conscience "sous-lumineuse" et la conscience totale ne peut Vraisemblablement s’opérer, selon Brigitte Dutheil, « qu’à la suite d’un échange d’informations », et si la quantité de celles-ci, accumulées par la conscience partielle, n’est pas suffisante « pour la faire adhérer au monde superlumineux », elle est ramenée dans le corps. Si la quantité d’informations est suffisante, la conscience reste dans le monde "super-lumineux" et le sujet meurt. Dans les deux cas il doit exister, selon Brigitte Dutheil, « des lois physiques que nous ne connaissons pas encore, reposant sur des échanges
entropie/néguentropie, autrement dit ordre/désordre, entre les deux variétés d’espace ».
(9)


On trouve une interview de Régis Dutheil dans un livre de Patrice Van Eersel : « Réapprivoiser la mort ». (10)

II. Les univers qui s’interpénètrent et l’être de lumière :
Si les divers éléments du modèle de conscience "super-lumineux" appliqué aux NDE s’intègrent bien aux données de la littérature ésotérique et médiumnique, il existe cependant quelques points de divergence.

Comme nous l’avons vu, l’univers "super-lumineux" ne se trouve pas à des milliards d’années-lumière, mais il interpénètre notre univers matériel et entre autres, bien sûr, notre planète.

En outre l’être de lumière perçu par les sujets NDE ne correspond pas au Moi supérieur de ceux-ci, contrairement à ce qu’ont également supposé Kenneth Ring (11) et Jean-Louis Siémons. (12)

L’ésotériste Benjamin Creme déclare que, dans « la très grande majorité des cas, quand la personne n’est pas encore un disciple, elle voit son propre ange gardien sous la forme-pensée astrale dans laquelle elle avait l’habitude de se représenter cette entité ».

« Si la personne est un disciple, et se trouve donc dans l’ashram d’un Maître, alors l‘être de
lumière’’ est une émanation sur le plan astral de son propre Maître ». (B. Creme) (13)


Anne Givaudan et Daniel Meurois ont eu la possibilité de suivre, en état de décorporation, le processus
d’incarnation d’une âme, celle de Rebecca. A un moment donné ils perçurent la présence de « deux grands êtres de Lumière ». Rebecca déclara ce qui suit :


« A l’heure de sa naissance chaque âme est épaulée par deux êtres de grande paix. L’un a la force du Soleil, l’autre la fluidité de la Lune… Ils viennent de je ne sais où, nul n’a pu me le dire. Moi, je les appelle des anges (…). Mes amis ont seulement évoqué l’existence d’un monde où la lumière est limpide comme le diamant, un monde qui est leur demeure et leur source.

La tâche de ces êtres, voyez-vous, est de cheviller la conscience au corps physique à l’heure
précise de la naissance. Ce sont les Sages de la Corde d’Argent. » (14)


Ces êtres évoquent évidemment ceux qui reçoivent le nouveau venu après la transition (ou mort biologique).

La channel Midaho a obtenu les précisions suivantes à propos de l’« être de lumière » :

Certains êtres, une fois sortis de leur corps au moment de la mort, perçoivent un passage symbolique, un
tunnel sombre ou un tunnel de Lumière, une rivière, un pont… Certains voient des êtres chers, d’autres n’en voient pas. Puis, tous, sans exception, ressentent la présence d’un être de Lumière.


« Ils peuvent voir sa Lumière sans comprendre qu’il s’agit d’un être, ils peuvent l’interpréter
d’une façon ou d’une autre, penser qu’il s’agit du Christ, d’un ange, d’un Soleil… peu importe, tous ressentent son appel et son Amour, et entendent sa voix leur parler doucement par télépathie.


L’être qui trépasse est toujours accueilli avec Amour ; quoi qu’il ait fait un être de lumière va
lui tendre la main, le rassurer, le conduire, au moment où il le souhaite dans son monde d’accueil. Personne n’est laissé à l’abandon à ce moment-là. Seul, l’être qui ne veut pas suivre cet être d’Amour va rester errer sur Terre.
Fréquemment les êtres se sentent en même temps attirés par l’être de Lumière et retenus par la Terre durant quelques jours. Ils émettent le désir de voir leurs proches et leur enterrement, avant de quitter la Terre. Leur choix est respecté, et l’être de Lumière reviendra quelques jours plus tard au moment exact où l’être en ressent le désir. L’être, alors, en rejoignant cet Amour
intense, cette Lumière vivante, fusionne avec elle et se retrouve instantanément dans son monde d’accueil. L’être de Lumière joue ici le rôle de porte vibratoire, d’ouverture sur l’autre monde. La fusion avec sa Lumière permet à l’être d’effectuer un passage vibratoire qui le mène directement sans aucun risque d’erreur dans le monde qui lui correspond "vibratoirement".


Tant que l’être refuse ce contact avec l’être de Lumière, il demeure au niveau de la vibration
terrestre et ne peut rejoindre les mondes de l’au-delà. Dans ce cas il reste sur la Terre, présent au monde comme avant, bien qu’invisible. » (15)


III. L’Univers multidimensionnel :

L’Américain William Buhlman a écrit deux ouvrages (parus en France en 1998 et 2001) sur le voyage hors du corps. A la suite de ses multiples décorporations il est arrivé à la conclusion suivante :

« La plus grande partie de l’Univers n’a pas les particules pour fondement, ainsi que la science
actuelle le suppose, mais bien les fréquences. Les particules physiques de matière ne sont que le résultat dense des fréquences (ondes) "non-physiques" d’énergie. »


William Buhlman se réfère à l’existence d’un continuum de fréquences d’énergie se prolongeant au cœur de
l’Univers multidimensionnel. La matière, loin d’être le centre de la réalité, « semble être le résultat final d’une série d’interactions énergétiques se produisant dans les dimensions invisibles ». L’Univers que nous voyons autour de nous n’est que la couche extérieure, le mince épiderme de l’Univers invisible.


Les explorations extracorporelles que l’on peut faire soi-même démontrent que le « Ciel » de la Bible est « en réalité une série de magnifiques environnements d’énergie invisibles constituant l’Univers multidimensionnel ».Or il y a des siècles que des artistes représentent dans leurs œuvres des tunnels
d’énergie
menant à un nouvel environnement rayonnant de lumière ou au « Ciel » :


- « L’ascension vers l’Empyrée », œuvre du peintre hollandais Hiéronymus Bosch (1460-1516).

- « Echelle de Jacob », œuvre du poète, mystique et peintre anglais William Blake (1757-1827).

- Gustave Doré (1832-1883), avec sa gravure de Dante et Béatrice.

On sait par ailleurs que les rescapés de NDE se réfèrent à un tunnel menant à une éblouissante lumière ou à un nouvel environnement.

Contrairement à ce que s’imagine la psychologue Susan Blackmore la vision du « tunnel » n’est pas de
nature physiologique. Et l’explication de Jack Cowan (de l’Université de Chicago), qui fait intervenir une population neuronale moindre dans la périphérie du champ visuel, n’est pas plus valable. Il n’y a pas, comme je l'ai déjà précisé dans le deuxième texte sur les NDE, d’« allumage progressif des neurones » donnant l’impression d’une sorte de tunnel, mais une accession à la lumière inhérente à l’Univers "super-lumineux". La lumière perçue par les sujets NDE n’a strictement rien à voir, comme se l’imagine Susan Blackmore, avec des troubles du système visuel, mais est inhérente au "Monde astral", dont on trouve de nombreuses descriptions dans la littérature médiumnique ou « ésotérique/occultiste ».Ainsi que je l'ai précisé dans le précédent texte sur les NDE, on trouve, pour caractériser le monde des désincarnés ou "Plan astral", les expressions « pays de la lumière blanche » (Anne Givaudan et Daniel Meurois) et « pays de la lumière dorée » (Lobsang Rampa) ! Mentionnons, au passage, à tous ceux qui affirment (y compris le Dalaï-Lama !) que Rampa/Hoskins n’était qu’un vulgaire charlatan, que dans un livre paru en 1974 - donc juste avant la parution du premier livre de Raymond Moody - il évoquait ceci à propos de la «
projection astrale »
:


« Vous aurez l’impression d’être dans un tunnel et d’avancer vers une lumière lointaine.
(…). Gardez votre calme, c’est magnifique car vous allez bientôt constater que la lumière grandit de plus en plus, vous serez entraîné hors du tunnel et plongerez dans une lumière infiniment plus intense : vous serez dans le monde astral. L’herbe sera plus verte, beaucoup plus verte que vous ne l’aurez jamais cru possible. » (16)


William Buhlman considère que le tunnel d’énergie observé lors des NDE peut être conçu comme un tunnel s’ouvrant à travers un « trou blanc » jusqu’à un univers parallèle "non-physique" perçu comme un environnement radiant de fréquences supérieures :
« Les observations résultant d’explorations hors-corps faites sous contrôle conscient semblent
indiquer que le tunnel de lumière est une ouverture dans la membrane d’énergie "non-physique" séparant la dimension physique de la dimension "non-physique" parallèle. Le tunnel d’énergie communément observé lors d’une expérience de séjour dans l’au-delà est en fait une ouverture ou brèche temporaire extrêmement bien structurée dans la membrane d’énergie "non-physique", et elle semble s’ouvrir automatiquement pour permettre aux formes de vie de passer au travers. Après l’entrée de la forme de vie (conscience) dans la dimension d’énergie de fréquence supérieure, l’ouverture du tunnel revient immédiatement à sa forme initiale. » (17)


Les explorations "non-physiques" autonomes dans l’infrastructure invisible de l’Univers montrent que l’Univers visible et invisible est un continuum de fréquences d’énergie.

Il est important de noter que les environnements "non-physiques" d’énergie subtile réagissent à la pensée… Pour dresser la carte de l’Univers invisible, la méthode la plus pratique, selon William Buhlman, est de classifier le degré de réactivité à la pensée d’un environnement "non-physique" donné. La vaste majorité des environnements "non-physiques" rencontrés sont extrêmement sensibles à l’influence de la pensée : les pensées, conscientes et subconscientes, entrent en interaction avec l’énergie subtile qu’elles commencent à « reconfigurer ».

La nature multidimensionnelle de l’Univers est susceptible d’offrir une explication logique à l’existence de mystères contemporains comme la courbure de l’espace-temps, la « matière obscure », l’univers en expansion, les trous noirs et l’effet tunnel… Veuillez vous référer, à ce sujet, au texte : "L'Univers multidimensionnel et les Plans de conscience" (même rubrique).

L’attention actuelle de la science, centrée sur l’activité moléculaire dense, va peu à peu se porter sur
une forme de recherche basée sur les fréquences, et au vingt-et-unième siècle, comme le note William Buhlman, « la science va commencer à reconnaître que les formes denses nous entourant servent
de véhicules extérieurs à l’énergie et que l’ensemble de l’univers physique n’est qu’une infime partie du magnifique univers multidimensionnel ».


William Buhlman note aussi qu’il existe un rapport indéniable entre la physique quantique et le mysticisme, et ce lien deviendra évident lorsque la physique reconnaîtra le fait que l’Univers est essentiellement composé de fréquences d’énergie.
Lorsqu’on examine les progrès de la physique au vingtième siècle, on voit qu’elle est passée de théories et concepts fondés sur les particules physiques à des observations et découvertes fondées sur les fréquences "non-physiques". Ainsi, les quarks, particules subatomiques, présentent un comportement comparable à celui des fréquences. Au cours du vingt-et-unième siècle la science reconnaîtra que l’infrastructure de l’Univers est bel et bien un continuum d’énergie "non-physique". Les données scientifiques actuelles sont en grande partie fondées sur l’observation de l’univers moléculaire, les structures sous-jacentes et les systèmes d’énergie subtile n’ayant pas encore été découverts. Au vingt-et-unième siècle l’interaction entre la technologie et la conscience humaine (l’exploration scientifique "hors-corps") deviendra une science à part entière.


Comme le note William Buhlman la conscience est un continuum : conscience de veille physique, états altérés de conscience (état hypnagogique, états méditatifs, états hypnotiques, etc.), rêves, rêves lucides, expériences spontanées de sortie hors du corps, NDE, explorations extracorporelles faites sous contrôle conscient au sein des dimensions "non-physiques" de l’Univers… Ces états de conscience concernent les modes ou méthodes de perception du continuum de conscience.

Notons que William Tiller (de l’Université Stanford) a fait sienne la conception théosophique des Plans d’existence, son idée de base reposant, note Jon Klimo, « sur l’hypothèse d’un ensemble de dimensions (plans ou bandes de fréquences) supraluminiques adjacentes à la nôtre, impliquant des fréquences extraordinaires et des vitesses supérieures à celles de la lumière ». Le modèle d’espace-temps de ce professeur d’ingénierie distingue un espace-temps positif correspondant au monde physique (avec des vitesses inférieures à celle de la lumière) et un espace-temps négatif dans lequel la matière subtile ("non-physique") se déplace à des vitesses supérieures à la lumière. Et le docteur Richard Gerber a suggéré qu’au-delà de la matière « éthérique » se trouve la matière « astrale », celle-ci vibrant à des vitesses bien supérieures à celles de la matière « éthérique ». Certains travaux de William Tiller, note Patrick Drouot, envisagent la possibilité que les énergies dites « astrales » puissent opérer à des vitesses beaucoup plus élevées que la vitesse de la lumière.

« Ce que certaines fraternités, dont celle des Rose-Croix, enseignent depuis longtemps. » (18)
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MessageSujet: Re: LES NDE ET L’UNIVERS MULTIDIMENSIONNEL   LES NDE ET L’UNIVERS  MULTIDIMENSIONNEL Icon_minitimeSam 30 Jan - 20:56

IV. Le Monde de Lumière :

Dans son premier livre sur les NDE Kenneth Ring a évoqué le "Plan astral", et il avait avancé à ce propos une interprétation holographique. Il définissait celui-ci comme « un univers créé par des interactions de structures de pensées ».

« Ces structures ou ‘‘formes-pensées’’ se combinent pour former des schèmes, tout comme les
ondes d’interférences forment des schèmes sur une plaque photographique.
Et, tout comme l’image holographique apparaît totalement réelle quand elle est éclairée par un rayon laser, de même les images produites par des interactions de "formes-pensées" paraissent réelles. »



Le « monde de lumière », dans cette interprétation holographique, est "un monde de création mentale façonné par des interactions (ou des interférences) de schèmes de pensée". Néanmoins ce monde a une réalité apparente égale à celle de notre monde matériel »… (19)

J’ai mentionné la classification classique (théosophique) des Plans de conscience : "astral", "mental",
etc. Il y a aussi, entre autres, celle de Midaho (« Dialogues avec Dieu », 1996 et 2001, éditions Hélios) : les Monde Astral, Mental, Causal et Divin (ce dernier comprenant 7 Plans)… Il existe de nombreuses
descriptions de ces Mondes (et des corps subtils) dans la littérature spécialisée...


Il est possible d’établir des parallèles avec diverses traditions religieuses ou spirituelles.

Prenons le cas du bouddhisme.
Celui-ci répartit le cosmos en 3 "mondes" ("loka") : le monde du désir sensuel (« kâmaloka ») ou sphère des sens, le monde de la forme pure ou subtile (« rûpaloka ») et le monde informel (« arûpa »). (20)


La théosophe Annie Besant (décédée en 1933) a précisé que le terme de « kâmaloka » désigne une partie du Plan astral habitée par les êtres humains destinés à subir certaines transformations purificatrices.Cette région « représente et englobe les conditions attribuées aux différents états intermédiaires, enfers ou purgatoires, que toutes les grandes religions considèrent comme la résidence temporaire de l’Homme après l’abandon de son corps physique et avant son arrivée au ‘‘Ciel’’ ».

« Elle ne renferme aucun lieu de torture éternelle, car l’enfer éternel, auquel croient encore
quelques sectaires à l’esprit étroit, n’est qu’un cauchemar de l’ignorance, de la haine et de la peur. Mais elle comprend, à vrai dire, des conditions de souffrance, temporaires et purificatrices, effets des causes mises en jeu par l’Homme pendant sa vie terrestre. » (A. Besant) (21)


L’« Enfer » (qui n’est pas éternel !) a sa correspondance avec le « bas astral » ou la « sphère noire » de
diverses communications médiumniques, le « Ciel » - et le « Paradis » - correspondant aux "sous-plans"
les plus élevés du Plan astral (il ya 7 « sous-plans astraux ») et aux Plans de conscience plus élevés (« mental », etc.)…


Il est intéressant de noter la référence, dans le « Livre des morts tibétain » (ou « Bardo Thödol »), à la lumière, à l’impossibilité pour le défunt de se faire entendre de ceux qu’il a laissés sur Terre, à la possibilité de se transporter instantanément grâce à un corps subtil dans le lieu désiré, etc., autant d’éléments que
l’on retrouve dans les NDE. Vous pouvez vous référer au livre de Sogyal Rinpoché : « Le livre tibétain de
la vie et de la mort »
(éditions de la Table Ronde, 1993).


V. Le panorama de la vie :

De nombreux sujets NDE ont assisté à la vision panoramique de leur vie, cette dernière ayant eu lieu en la présence ou en l’absence d’un être de lumière. Les caractéristiques relevées par Raymond Moody dans son premier livre sont les suivantes :

Les souvenirs se succèdent à une vitesse vertigineuse, dans l’ordre chronologique.
D’autres sujets ne mentionnent pas de succession dans le temps : le rappel est instantané, tout se présente simultanément. Si la vision est brève, cette évocation est cependant vivante et réaliste. Certains sujets parlent de tableaux en couleurs, en relief, en mouvement. Les sentiments et émotions associés à chaque scène renaissent au passage.


Certains sujets voient tous les actes de leur vie, du plus insignifiant au plus décisif.
D’autres ne perçoivent que les faits majeurs de leur vie.


Certains sujets ont vu dans ce défilé d’images l’effet d’une volonté éducative de la part de l’être de lumière. Tout au long de cette rétrospective l’être souligne l’importance de deux devoirs fondamentaux :
apprendre à aimer son prochain et acquérir la connaissance.


On notera avec intérêt que cette vision panoramique de l’existence était déjà mentionnée au début du vingtième siècle par des auteurs occultistes comme Rudolf Steiner (décédé en 1925) et Max Heindel (décédé en 1919).
J'évoquenotamment la contribution de Max Heindel, à propos de "l'après-vie", dans : "Le processus de la transition et les premières phases de "l'après-vie". (2)" (Même rubrique.) Voici ce qu’enseignait
cet auteur, par ailleurs fondateur de l’Association Rosicrucienne, à propos du "panorama de la vie" :


Le panorama de la vie est enregistré au « pôle négatif de l’éther-réflecteur » du corps vital, «siège de la mémoire subconsciente ». (Corps vital : Corps éthérique.)

• Le panorama se déroule en sens inverse : depuis les derniers jours de la vie jusqu’à l’enfance.

• Le sujet n’éprouve aucun sentiment à cette vue. Il en sera autrement lorsqu’il se trouvera dans le «
Monde du Désir »
(le Plan astral).


• Ce panorama « dure de quelques heures à plusieurs jours », selon le nombre d’heures pendant lequel le sujet « serait susceptible de se maintenir éveillé, si cela était nécessaire ». Pour certaines personnes «
ce temps n’excède pas douze heures »…


Cette phase de vision panoramique est analogue, écrivit Max Heindel, à celle par laquelle passe une personne qui se noie ou qui tombe d’une certaine hauteur. Dans ce cas le corps vital abandonne aussi
le corps physique, et l’individu « voit passer sa vie comme dans un éclair, parce qu’il perd conscience
immédiatement ».


« Bien entendu la ‘‘corde d’argent’’ n’est pas brisée, autrement il ne pourrait pas être rappelé
à la vie. » (M. Heindel)

Après le panorama de la vie le corps éthérique, qui demeure au-dessus du corps physique, flotte
au-dessus du tombeau et se désintègre en même temps que le corps physique. L’être, quant à lui, pénètre dans le "Monde du Désir"… Pendant le séjour dans celui-ci l’entité se trouve de nouveau confrontée au panorama de la vie, mais cette fois-ci l’être éprouve les sentiments associés aux scènes revécues. Il endure tous les chagrins, toutes les souffrances et meurtrissures de ses victimes. (22)


On notera qu’il existe quelques petites différences dans le scénario de type NDE et les révélations des
occultistes comme Max Heindel. N’oublions cependant pas qu’une NDE, qui implique un retour dans le corps physique, est un cas particulier, et que des modifications (comme la durée du "panorama"!) doivent par conséquent y être apportées… Mais on notera tout de même que les occultistes savaient déjà, il y a plus d'un siècle en fait, ce que les récits modernes de NDE n'ont fait que confirmer. Précisons que les sujets NDE ignorent, dans la quasi totalité des cas, les données de la littérature ésotérique et médiumnique ! Il est indiscutable que nous nous trouvons ici en présence de preuves indirectes – témoignages concordants et indépendants – de la validité des conceptions « occultistes » (ou "ésotériques") et des récits NDE.


Il existe certes une mémoire cérébrale, mais contrairement à ce que s’imaginent les matérialistes et athées (qu’ils soient neurologues ou pas) il existe aussi une mémoire subconsciente, laquelle se trouve en fait localisée au niveau du corps éthérique (la mémoire centrale, indestructible, se trouvant au niveau du corps causal).

VI. Les NDE négatives :

Le modèle standard des NDE, caractérisé par une tonalité émotionnelle positive (sentiments de paix et de
bien-être, beauté des scènes perçues, etc.), comporte des exceptions, celles des NDE dites négatives.


Ces récits d’expériences négatives (terrifiantes dans le pire des cas) ne concernent cependant qu’un
pourcentage réduit, ce qui explique que l’on en parle peu. Les estimations de leur occurrence tournent autour de 5% des cas : 5% (Kenneth Ring, 1999), 4% (Peter Fenwick, 1999). Le cardiologue Maurice Rawlings a prétendu que ces mauvaises expériences étaient fréquentes. Mais on lui a fait le reproche
d’utiliser les aspects désagréables d’une NDE « à des fins expiatoires et rédemptrices dans le cadre d’un
prosélytisme religieux outrancier »
(Daniel Maurer).


Evelyn Elsaesser-Valarino mentionne l’existence de trois types de NDE négatives :

- La NDE infernale.
- La NDE inversée.
- La NDE débouchant sur un vide dénué de toute signification.

La NDE infernale est « teintée de fortes connotations religieuses » : vision de l’enfer avec des gens «croupissant dans un endroit laid, sale et sombre, plongée dans une chaleur insupportable »…

La NDE inversée comporte les mêmes composantes qu’une NDE positive, mais celle-ci est ressentie, par le
sujet, comme négative.


Dans la NDE présentant une sensation de vide, tout est perçu comme étant absurde et cruellement
insignifiant. Ces expériences « sont remplies d’aliénation métaphysique, de solitude et de désespérance ».


Il existe des cas où une NDE négative a été suivie d’une NDE positive. (23)

Daniel Maurer précise que l’étude de Bruce Greyson et Nancy Bush (1992) a permis de distinguer trois
catégories d’EMI à composantes négatives. Il évoque sept traits caractéristiques d’une EMI négative :


« - une angoisse initiale qui va en s’intensifiant ;
- des visions de personnages menaçants et de lieux effrayants ;
- un sentiment d’impuissance face à ces visions ;
- une impression de solitude et d’abandon pour l’éternité ;
- une souffrance extrême, souvent qualifiée d’inhumaine ;
- dans la plupart des cas, une intervention libératrice in extremis grâce à un événement ou à un
personnage providentiel ;

- une impression a posteriori d’avoir vécu un horrible cauchemar, parfois décrit comme étant très réaliste. » (24)

Selon Bruce Greyson et Nancy Bush la NDE inversée s’explique par l’idée que la personne « est terrifiée
par la perspective de perdre son ego »
pendant la mort. La personne « résiste frénétiquement au processus de l’agonie quand elle devrait au contraire s’y abandonner ». C’est « précisément cette résistance qui crée la frayeur croissante qui vient s’infiltrer dans toute l’expérience ». Ainsi le fait de
résister, de refuser de lâcher prise, serait une des raisons expliquant les NDE négatives. Une correspondante de Kenneth Ring (1984) est arrivée justement à la conclusion que sa terreur de la mort de l’ego était à l’origine de sa NDE négative. On voit, dans son récit, que deux facteurs sont à l’origine de sa NDE négative : la frayeur et le refus de lâcher prise. Ayant dit "oui" au passage qui lui était proposé, elle vécut alors une NDE positive…


« Ainsi on peut dire que la NDE inversée est provoquée par la peur, voire la terreur, générées par
la perspective de la mort de l’ego.
Les personnes qui sont incapables de lâcher prise ou qui entrent dans l’expérience de mort imminente handicapées par une violente appréhension, quelle qu’en soit la cause, peuvent vivre des NDE négatives qui finiront cependant souvent par rejoindre un déroulement classique de NDE positive. » (E.Elsaesser-Valarino)


Kenneth Ring suggère que les NDE négatives seraient induites par le refus du sujet de reconnaître que sa
personnalité (confondue avec son identité) n’est ni réelle, ni durable. Un sujet NDE, Bob Helm, dit que si « nous pouvions abandonner nos peurs, nous pourrions alors immédiatement faire l’expérience de la Lumière », les pensées conditionnées par la peur bloquant l’accès à cette "Lumière"…(25)


Daniel Maurer pense aussi qu’« alimenter les phases initiales d’une EMI avec des sentiments négatifs rend plus forte la probabilité de se projeter dans un univers terrifiant, confronté à des entités effrayantes et menaçantes ». Une autre explication, complémentaire, fait intervenir l’appréhension naturelle suscitée par la confrontation à l’inconnu, le sujet luttant pour s’opposer à la poursuite du phénomène.
L'incapacité de la personne à enrayer le processus va produire un surcroît d’anxiété. Une réanimation se produisant à ce moment-là « ramènerait un sujet plus ou moins marqué négativement »…


Personnellement je considère que des personnes en proie aux craintes de l’enfer (conséquence des « péchés » commis) peuvent induire la création de "formes-pensées infernales". Dans certains cas la peur est probablement susceptible, en abaissant la fréquence vibratoire du « double » du "décorporé", de
projeter ce dernier dans ce que la littérature médiumnique et occultiste appelle le « bas astral », celui-ci correspondant à la zone inférieure, sur le plan vibratoire, du Plan astral. Ce « bas astral » (ou « sphère noire ») correspond à ce qui est traditionnellement appelé l’« Enfer » (ce dernier, rappelons-le, n’étant pas éternel !)…


L’acteur Curd Jurgens vécut une NDE négative (faces déformées et grimaçantes, terreur, langues de feu,
femme au voile noir, etc.). Certaines perceptions tactiles (mains glacées sur la peau) pourraient s’expliquer par les mains du chirurgien ou les palettes métalliques du défibrillateur, auquel cas des vécus désagréables succéderaient « à une intervention d’urgence passablement agressive, telle une réanimation cardio-pulmonaire ». (26)


Le cas de l’exploratrice extracorporelle Jeanne Guesné illustre parfaitement la possibilité de projection de certains sujets NDE dans le « bas astral ». Elle connut une personne qui prétendait se dédoubler à volonté et qui avait par ailleurs reçu une éducation religieuse très stricte, « marquée par l’horreur du péché et la certitude de la faute imprégnant la nature humaine ». Or cette personne se croyait persécutée par le « Diable » et voyait des êtres horribles la poursuivant et la griffant. Jeanne Guesné, d’abord très sceptique, se rendit compte qu’en fait cette personne « sortait bien de son corps, d’ailleurs
faible et malade, mais elle se trouvait alors aussitôt plongée dans un enfer que son subconscient, saturé de pensées de sorcières, de sabbats infernaux, d’envoûtements, de mauvais sorts, projetait instantanément dans sa conscience, la retenant prisonnière de ses propres créations ».
(27)


Le tunnel :

Voici, enfin, une dernière explication possible de certaines NDE négatives, en relation, cette fois-ci,
avec le tunnel. Selon la source « Kylian » (un curieux « berger » rencontré par Frédérique Lunardelli)
le tunnel perçu par les sujets NDE représente le sas entre le plan terrestre et le plan cosmique, la lumière résultant quant à elle de l’interaction des deux plans et de la différence de leurs niveaux vibratoires.


Avant le tunnel l’être dispose de son « capital énergétique » complet. Afin de continuer le voyage il va
devoir en abandonner la majeure partie et n’en conserver, selon « Kylian », que 10% environ. Les 90% qui restent « seront récupérés et serviront à alimenter le plan cosmique ». Cette séparation d’énergie marque le point de "non-retour". Dés qu’elle est effective on ne peut plus retourner en arrière.


Toujours selon cette source c’est dans le tunnel que l’on peut être confronté aux ennuis les plus
dangereux, cette traversée relevant « plus du mauvais cauchemar que de la balade de santé ».


« Vous rencontrerez, en chemin, toutes les entités qui, en refusant de quitter l’astral terrestre ou en l’acceptant mais bien trop tard, finissent par se retrouver bloquées dans le passage. Impossible pour elles de retourner en arrière : la séparation de leurs énergies a déjà eu lieu. Mais impossible, aussi, d’avancer et de sortir du tunnel : en refusant de quitter le plan terrestre elles ont gaspillé les 10% d’énergie dont elles disposaient. Elles restent donc coincées là et, dans la
mesure où cela n’a rien de plaisant ni de particulièrement agréable, elles vont essayer de récupérer suffisamment d’énergie pour quitter cet endroit et atteindre enfin "l’astral
cosmique". »


Pour ce faire il n’y a qu’un moyen : c’est de prendre l’énergie à une entité munie des 10% d’énergie
nécessaires pour le passage. Dans un premier temps ces entités du "bas astral" vont essayer de se matérialiser pour se faire reconnaître.
Mais par manque de technique et manque d’énergie les images produites « se délitent peu à peu puis finissent par se déformer complètement ».
Elles donnent naissance à des images de cauchemar. Ces rencontres sont très traumatisantes pour l’entité.


Dès que l’une des entités parvient à toucher le nouveau venu, elle « aspire » l’énergie de ce dernier «
jusqu’à ce que celle-ci se stabilise en quantité égale de part et d’autre, selon le principe des vases communicants ».
Si le nouveau venu se heurte encore à une entité, la réserve d’énergie va finir par devenir insuffisante pour poursuivre le « voyage », et il restera alors bloqué à son tour dans le tunnel.


Plus vite on franchit le tunnel, moins on entame son propre "capital énergétique" (10%)…

Le « tunnel » n’existe pas vraiment, et la lumière blanche résulte « de l’interconnexion de deux
niveaux vibratoires différents : celui de "l’astral terrestre" et celui, beaucoup plus élevé, de "l’astral cosmique" ».
(28)



VII. L’oubli des NDE :


On s’est posé la question :
pourquoi de nombreux sujets ne vivent-ils apparemment pas (ils n’en ont en tout cas pas la mémoire) une NDE, alors qu’ils vivent le même type de situation dramatique que les « expérienceurs » ?
Voici, peut-être, la réponse à cette question :


Pierre Lassalle (qui se réfère à l’enseignement de Rudolf Steiner) écrit que le corps éthérique est le siège
de la mémoire. Lors d’une expérience de mort imminente le corps éthérique ne se détache pas complètement du corps physique, il garde un contact avec ce dernier, « sinon ce serait la mort véritable ». Si la personne vivant la NDE n’a pas eu le temps d’avoir peur, elle « se rappellera ce qu’elle a vu de l’autre côté, dans le monde astral ».


« Si elle a eu le temps d’avoir peur, son corps astral se décollera de son corps éthérique, et
elle ne pourra pas se souvenir de son expérience dans l’au-delà ! ». (P. Lassalle)


Les émotions se vivent par l’intermédiaire du corps astral, « et les émotions fortes brassent celui-ci
».
La peur perturbe le corps astral, lequel se détache du corps éthérique (d’où la perte de la mémoire)…


Pierre Lassalle fait un parallèle avec l’Initiation antique…(29)

Alain Moreau
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