L'exode du Paranormal
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'exode du Paranormal

Venez ici, découvrir le paranormal dans un état d'esprit zen et festif !!!
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesConnexionS'enregistrer
-20%
Le deal à ne pas rater :
OCEANIC Ventilateur de pied digital – 50 W – 40 cm (cagnotte 20% ...
39.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 VIE INTERIEURE

Aller en bas 
AuteurMessage
geranium
moderateur
moderateur
geranium


Nombre de messages : 7481
Age : 52
humeur : VIE  INTERIEURE Anges-11
Date d'inscription : 17/04/2008

VIE  INTERIEURE Empty
MessageSujet: VIE INTERIEURE   VIE  INTERIEURE Icon_minitimeMer 6 Jan - 16:17

VIE INTERIEURE


Les lois fondamentales de l’Être


La Doctrine Secrète, de Mme Blavatsky, évoque les lois fondamentales qui dominent le grand Univers, le « macrocosme » (avec tout ce qu’il contient – particulièrement l’homme qui, pour ainsi dire, le résume comme un petit univers, un microcosme) pour tenter de rendre compte de son sens et de sa dynamique.


Si, en effet, ce monde, dont l’infini nous étonne, n’est pas un chaos mais un cosmos ordonné (où le vivant apparaît, se maintient, se développe, avec la conscience qui en émerge, selon ce qui semble être un « programme universel de Vie »), il doit en effet répondre à un système de lois cohérentes, qu’on peut esquisser comme il suit :

- la loi de causalité, qu’il faut postuler en premier, exprime l’idée que dans l’univers, visible ou invisible, tout obéit à des lois; le mot « miracle » est ici à proscrire, comme recouvrant un phénomène « merveilleux » dont on ignore actuellement les causes, mais qui doit lui aussi résulter d’une stricte causalité.

- la loi de conservation, à rapprocher de la première, exprime que tout se transforme, ou se métamorphose, mais ne s’abîme jamais dans le néant; en corollaire :
rien ne sort jamais du néant
– ce qui exclut le « miracle » de la création du monde ex nihilo.


- la loi d’Unité essentielle, postule que cette source et ce réceptacle sont une seule et même réalité
où se trouvent disponibles les infinies potentialités de manifestation des mondes, avec les lois éternelles qui les régiront, et où se préserve la mémoire, pour ainsi dire, de tout ce qui est survenu dans l’histoire des mondes disparus. Ce Tout Unique, infini, ne saurait se représenter comme un Être (à la façon des Dieux personnels des religions); ce serait plutôt l’ »Être » en soi, indéfinissable avec nos mots usuels, qui
répondrait le mieux à l’idée qu’on pourrait se faire de l’Absolu.

- la loi de dynamique de l’Être invite à concevoir que cette source-réceptacle infinie, cette « Cause sans cause », comme l’appelle la Doctrine Secrète, resterait éternellement immuable dans son homogénéité, si ne surgissait pas de son sein une impulsion, conduisant à faire apparaître quelque chose de limité, et de temporel, sur fond d’infini et d’éternité; des myriades et des myriades de formes, lancées dans les orbites de l’Existence, du Devenir, sur fond d’Unité et d’Être Absolu.
Cette dynamique de l’Être, inséparable de l’Être lui-même, n’a pas eu de commencement, et ne s’épuisera jamais.
Cependant, elle s’exprime comme une pulsation – les battements d’un cœur vivant : le déploiement de la sphère du Devenir est limité dans le temps, il est suivi d’une phase de ré-immersion dans l’Être, également limitée, pour laisser place à de nouvelles alternances.
Mais le durée de vie des phases déployées est suffisante – des milliards d’années – pour permettre d’y manifester largement quelque chose des infinies potentialités de la Source unique. Une conclusion évidente de cette loi est qu’il n’y a pas de commencement absolu ni de fin absolue du monde : il faudrait parler de recommencement et de fin provisoire – même si des milliards d’années s’écoulent normalement avant un prochain renouveau.


On peut prévoir encore quelques conséquences importantes de cette dynamique :

- la loi universelle des cycles, qui fait que tout est rythme, pulsation, vibration dans l’univers, dont la
respiration se répercute à l’infini, dans les révolutions des corps célestes, les marées, les saisons, le cycle nycthéméral, dans les pulsations du centre du soleil comme dans le cycle de ses taches, les alternances de veille et de sommeil, ou de naissance et de mort, etc.

Ainsi, dans ce monde, rien ne demeure immuable, mais, néanmoins, il se passe quelque chose, au fil de cette succession de phases provisoires; c’est ce qu’énonce le corollaire de cette loi :


- la loi universelle d’évolution qui interdit de postuler un Eternel Retour. Chaque monde qui vient à l’Existence se déploie, par stades successifs, de la Source Unique, homogène, invisible, jusqu’au plan le plus divisé, visible et matériel, où interagissent la multitude des êtres en devenir; et ce mouvement permet d’exploiter de nouvelles potentialités restées latentes jusqu’à présent; mais, comme cette expansion est limitée, elle finit par faire place au mouvement inverse de retour vers le réceptacle éternel; là encore, il se passe quelque chose : la récolte des innombrables progrès enregistrés est engrangée pour servir à de nouvelles semailles, dans un cycle d’univers futur.

- la loi universelle de karma exprime précisément que rien n’arrive par hasard, mais résulte d’une cause ou d’un ensemble de causes antérieures : l’évolution ne va pas à l’aveuglette, mais se guide sur les acquis et tentatives du passé, un univers apparaissant ainsi comme le « fils », ou le prolongement, du précédent, dont il exploite la récolte préservée après son extinction. Si, maintenant, on envisage ensemble toutes ces lois, on découvre

- la loi de perfectibilité indéfinie des formes (de conscience, matière ou énergie) apparaissant dans le monde manifesté du devenir : ce qui n’a pas encore été réalisé dans un univers, dans le sens de la perfection et de l’adaptation à des degrés d’évolution de plus en plus élevés, le sera dans un autre univers, grâce aux acquis engrangés dans l’intervalle.

Comme il a été suggéré plus haut, la dynamique de l’Etre Unique Infini, fait émerger les mondes où viennent à régner le discontinu, le multiple, l’hétérogène, dans des espaces orientés, avec toute la relativité qui s’y attache : les acteurs de ce théâtre d’évolution sont des myriades d’entités de toutes natures, de tout degré sur l’échelle du progrès ; mais cette multiplicité n’empêche pas ces « êtres en devenir » (ou monades en évolution) d’être toutes enracinées, pourrait-on dire, dans l’Etre éternel dont elles reflètent une parcelle de lumière dans leur conscience.

D’où la conséquence essentielle :


- la loi de fraternité universelle, qui unit indissolublement toutes les monades, entraînées, sans exception, dans le mouvement d’évolution. Elle implique, comme pour les membres d’une même famille, une interaction constructive et une solidarité incontournable dans le devenir collectif : la dynamique de l’Etre impose à chaque acteur de jouer son rôle là où il est pour maintenir l’harmonie de la Nature. On peut trouver là la base d’une réelle écologie universelle.

On voit ici émerger l’idée d’un authentique « projet universel de Vie » qui, par l’impulsion naturelle qui entraînant la marée vivante des êtres en devenir, se met en place et se déploie dans l’ »intention »,
pourrait-on dire, de réaliser tous les degrés de perfection possibles dans les conditions particulières offertes par un monde donné.


Noter, ici encore, une différence essentielle avec les conceptions religieuses courantes :
les êtres, à tous niveaux, ne sont pas les créatures impuissantes d’un Dieu omnipotent, régnant du haut des Cieux. Comme les rayons d’un même soleil, ils ont même origine – dont ils ne sont pas essentiellement
séparés – et la trajectoire de leur évolution les amène à s’éveiller progressivement à la réalité de cette racine éternelle. Dans cette perspective également, chaque être a sa place, son rôle à jouer et n’est plus un simple figurant sur la scène de la Nature, comme on pourrait le croire aussi à propos des végétaux et des animaux, dans les mêmes conceptions courantes.


Quelle vie intérieure pratiquer (prière, méditation…)?

La Théosophie jette, sur l’ensemble des problèmes de la vie, une lumière souvent très vive et originale. Il s’agit d’un changement d’optique, d’un changement d’attitude sur le plan moral et mental.

« Il est inutile de jeûner tant que vous avez besoin de nourriture ». Mal compris, l’ascétisme consistera à s’imposer de force un régime de famine. Bien comprise, la discipline spirituelle amènera l’homme, par une progressive transformation de toute sa nature, à avoir moins besoin de manger de ces mets dont il se régalait jadis, mais à chercher naturellement une nourriture physique qui suffise à le maintenir en bonne santé, une nourriture mentale qui, loin de le disperser dans mille sujets d’intérêt, éclaire sa pensée et mobilise ses forces dans un service altruiste, et une nourriture spirituelle qui l’aide à se fondre dans l’universel.


Pour commencer, ne convient-il pas de faire le point en nous-mêmes – par un examen attentif des forces en présence dans notre être? Il faut bien reconnaître que nous obéissons ordinairement à un ensemble d’habitudes bien ancrées – une sorte de « pilote automatique » qui règle presque toute notre vie, avec nos préjugés, nos ornières mentales etc. – et comprendre à quel point notre personnalité terrestre, avec ses besoins, ses exigences, ses angoisses et ses espérances, est maîtresse chez nous, en nous obligeant à des comportements que notre raison jugeait hier légitimes, mais qu’elle risque vite
de réprouver désormais à la lumière de la Théosophie, et, finalement, en nous détournant d’actions que nous souhaiterions secrètement du fond du cœur.
Au centre de cette forteresse fermée à l’amour véritable, en raison de toute cette séparativité, règne le désir égoïste de vivre pour soi, le sentiment personnel.


Il faut de la méthode dans toute entreprise. Si c’est l’une des aspirations cruciales de notre vie de nous dégager de la prison du soi – détruire la prison sans toutefois tuer le prisonnier – est-ce que cela ne mérite pas qu’on réserve un temps de liberté au prisonnier qu’est notre conscience, pour lui permettre
de vivre non plus sous l’emprise de l’existence incarnée mais – pour quelques moments – au rythme paisible et profond de ce que nous percevons comme notre Soi, la lumière du Maître unique, qui brille dans le cœur de tous les êtres ?


L’essentiel n’est-il pas de prendre du recul vis-à-vis du tourbillon des événements, et de construire avec vigilance un centre intérieur de paix, d’amour et de lumière, capable de devenir avec le temps une plate-forme inébranlable pour résister aux fluctuations du monde, mais aussi un lieu d’élection en nous-mêmes pour y recevoir l’inspiration de la source inépuisable de sagesse de notre être profond ? Construirait-on un pareil sanctuaire intérieur avec quelques pensées passagères, sans y mettre le prix d’efforts volontaires et répétés ?

La Théosophie recommande une démarche journalière (de préférence à heure fixe, pour profiter
de la force d’un cycle que l’on établit à sa convenance).


Comme le dit l’Évangile : « le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Luc, 17,21). C’est donc là qu’il faut chercher le divin,. Bien entendu, il ne s’agit pas ici de prier l’Absolu – que nulle pensée ne peut atteindre – mais de chercher à faire rayonner en soi-même la Lumière du Logos, « la lumière du Maître Unique, la lumière une et impérissable de l’Esprit », qui « darde dès le début ses rayons resplendissants sur le disciple » (Voix du Silence).

À ce niveau de recherche ardente, la prière va tendre à se dépouiller de sa coloration psychique et s’exprimer dans un mouvement d’élévation du soi vers le Soi, comme un appel au Soi divin, pour jeter un pont de conscience vers lui, communiquer avec lui, et finalement réaliser la communion du soi purifié et métamorphosé avec le Soi Éternel. Dans ses Notes sur la Bhagavad-Gîtâ (chap.XVII),
W.Q. Judge remarque : « La prière, ou l’aspiration, qui vise à atteindre la lumière spirituelle et la sagesse, est la plus élevée de toutes – peu importe à qui ou à quoi elle est adressée.

Toutes les religions enseignent cette sorte de prière, les autres formes étant toutes égoïstes et inutiles du point de vue spirituel ».


La vraie prière n’est pas une demande mais « plutôt un mystère, un procédé occulte par lequel les pensées et les désirs finis et conditionnés, que l’esprit absolu inconditionné ne peut s’assimiler, sont convertis en volitions spirituelles, et en la volonté, un tel procédé s’appelle une « transmutation spirituelle ».

On oppose souvent la prière à la méditation silencieuse, en insistant sur le fait que l’orant prononce ou murmure (d’une façon audible ou intérieurement) une prière faite de mots. Cependant, même verbalisée, la véritable prière ne peut être une formule stéréotypée apprise par cœur : comme la méditation, volonté, intelligence et cœur sont mobilisés dans la prière.
Elle peut s’exprimer diversement comme invocation, contemplation, vœu, serment d’allégeance au divin, ou reconnaissance de la vérité spirituelle réalisée dans l’approche du divin, etc.


On doit aussi remarquer les conditions indispensables pour prier : elles ressemblent tout à fait à celles de la méditation. Isolement – pas de prière en public, mais dans le secret, (Jésus lui-même a toujours prié à l’écart de ses disciples). Recueillement et ouverture de tout l’être intérieur à la présence intime du Soi, pour élever vers lui la pensée et le cœur.

Importante mise en garde de Jésus à ses disciples : réglez d’abord votre différend avec votre frère avant de prier. Le pardon des offenses doit être effectif si l’on ne veut pas que le pouvoir magique de la prière se retourne contre soi.
L’appel au Soi supérieur est une démarche solennelle qui peut être lourde de conséquences si le fidèle y recourt sans s’être purifié, ou – pire encore – en poursuivant un but égoïste.


La véritable méditation ne consiste pas à s’asseoir en tailleur, faire le vide dans le mental et « méditer » (dans le sens de réfléchir mentalement sur un thème élevé) ou répéter une formule sacrée, comme on en trouve dans les livres orientaux.

L’art de la méditation repose sur une science consommée de l’Homme, sous tous ses aspects, que le yogi exploite délibérément, avec une volonté spirituelle toujours active, en gardant constamment en vue le but à atteindre. La « technique » de méditation de la Bhagavad-Gîtâ se résume aux points suivants :


1. Isolementde l’être terrestre psycho-physique, loin des stimulations ordinaires de la vie incarnée (choix d’un lieu retiré, d’un siège magnétiquement pur, relaxation et fermeture des sens, du cœur et du mental à tout objet extérieur, ou intérieur, pouvant les perturber, etc.)

2. Adoption d’une ferme attitude, conforme au but visé (le corps droit matérialise le trait d’union entre le ciel et la terre, la volonté est active, le cœur et le mental sont concentrés en un point, etc.).

3. Ouverture de tout l’être intérieur tourné vers l’Infini (tous les pouvoirs de perception et d’action étant mobilisés par un seul désir suprême, qui, à ce niveau, est un Amour sans bornes.

4. Utilisation du pouvoir magique des sons (mantra) et d’autres moyens connus du yogi, pour « sortir » vers l’universel, et l’atteindre en pleine conscience.

Ainsi sommairement esquissée, la méditation est une discipline divine, et non pas une technique passe-partout pour Occidentaux non préparés, intéressés par un développement personnel. La Théosophie met l’aspirant solennellement en garde : sans une préparation adéquate, une purification réelle et profonde du motif, et une compréhension claire de ce qui se passe dans la méditation, l’utilisation de techniques « orientales », avec postures de hatha-yoga, respirations spéciales, répétition de mantras, etc. a plus de chances de conduire à des mésaventures psychiques (voire à un désastre) qu’à une illumination spirituelle, et d’amener à « sortir »… dans l’astral plutôt que vers l’Infini.

Le modèle de méditation fourni par la Bhagavad-Gîtâ devrait se transposer à notre échelle. Pour nous aussi se recommandent les conditions : isolement, ferme attitude (extérieure et intérieure), ouverture de la conscience vers un seul but, etc.
Quant aux mantras et formules sanskrites des yogis, la Théosophie décourage leur emploi, en général, dans l’ignorance où nous sommes de leur sens réel, de leurs effets potentiels, de leur prononciation correcte – et sans l’attitude de pure dévotion qui devrait accompagner leur usage, cependant nous disposons d’autres moyens efficaces, à notre échelle, pour aider la conscience à se libérer de sa prison, pour « sortir vers l’Infini ». La Bhagavad-Gîtâ, la Voix du Silence, l’Évangile, sont pleins de « mots
magiques » qui ont un sens puissant pour l’intelligence du cœur et dont la résonance silencieuse peut emplir l’espace du sanctuaire intérieur ; et les images et idées élevées que l’on peut choisir de contempler sont autant de moyens magiques pour mettre la conscience en harmonie de vibration avec sa source éternelle.


La méditation n’est pas un rêve de sagesse idéale que l’on s’octroie, pour l’oublier bien vite et s’identifier de nouveau au personnage éphémère que l’on joue sur la scène terrestre. Elle devrait se prolonger à tous les instants de notre vie : face aux événements, il faudrait maintenant s’efforcer d’avoir un comportement
différent avec la nouvelle perspective acquise à l’heure de la méditation.


Dans la pratique, on n’oubliera pas deux points essentiels :

a) la Nature ne procède pas par bonds, il faut de la mesure en toute chose. La méditation est propre à l’homme modéré qui sait équilibrer les différentes phases de sa vie, même s’il a un désir débordant de la rendre plus spirituelle.


b) faute d’avoir parcouru toute la démarche qui élève à la vraie méditation, il faut veiller au motif qui pousse à cette discipline, en consacrant par avance tout le bénéfice qui en résultera au service des autres moins privilégiés. Faute de quoi, grand est le danger d’exalter le sentiment du moi, à la suite de quelques expériences enrichissantes que l’on pourrait faire dans la méditation.


http://www.theosophie.fr/
Revenir en haut Aller en bas
 
VIE INTERIEURE
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'exode du Paranormal :: SPIRITUALITE :: THEOLOGIE-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser