L'exode du Paranormal
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'exode du Paranormal

Venez ici, découvrir le paranormal dans un état d'esprit zen et festif !!!
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesConnexionS'enregistrer
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -26%
369€ PC Portable HP 15-fd0064nf – ...
Voir le deal
369.99 €

 

 Prescott Bush

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
LoKy
moderateur
moderateur
LoKy


Nombre de messages : 961
Age : 34
Localisation : Lyon (69) FRANCE
humeur : Prescott Bush Magiciens-29
Date d'inscription : 21/04/2008

Prescott Bush Empty
MessageSujet: Prescott Bush   Prescott Bush Icon_minitimeLun 23 Nov - 13:40

Comment le grand-père de Bush a
aidé Hitler à accéder au pouvoir



_____________________
par Ben Aris, à Berlin, et Duncan Campbell, à Washington
The Guardian, samedi 25 septembre 2004.
_____________________
Pendant des dizaines d'années, des rumeurs liant la première famille américaine
à la machine de guerre nazie ont circulé. Aujourd'hui, le Guardian vous révèle ce que
l’actuel président ressent après tout ce qui a suivi l'application du "Trading with the
Ennemi Act
" [la loi réprimant le commerce avec l'ennemi].






Le grand-père de George W. Bush, Prescott Bush, a été un sénateur
américain. Il a aussi été directeur et actionnaire de plusieurs
sociétés qui ont tiré profit de leurs liens avec les bailleurs de fonds
de l’Allemagne nazie.

Le Guardian, en fouillant dans les Archives Nationales Américaines,
récemment ouvertes, a obtenu confirmation qu’une société dont Prescott
Bush était directeur était impliquée avec les architectes financiers du
Nazisme.
Ces relations d'affaires se sont poursuivies jusqu'à la saisie en 1942
des capitaux de cette société, qui tombait sous le coup de la loi
"Trading with the Ennemi Act". Plus de 60 ans plus tard, ces relations
d'affaires avec la machine nazie ont conduit deux anciens ouvriers du
bâtiment, esclaves à Auschwitz, à intenter une action civile contre la
famille Bush. Ces histoires ont été au coeur d'une controverse
pré-électorale qui sent mauvais.

Saisi de cette preuve, un ancien procureur américain qui a poursuivi
les crimes de guerre nazis a démontré que les actes de l’ancien
sénateur, pour avoir aidé et renforcé l’ennemi, auraient dû justifier
des poursuites .

Ce débat autour du comportement de Prescott Bush est en effervescence
depuis quelque temps déjà. Les ‘chats’ (ces bavardages sur Internet)
sont très nombreux au sujet des liens entre Prescott Bush et les Nazis,
et beaucoup sont inexacts et injustes. Mais ces nouveaux documents,
dont un grand nombre n'a été déclassifié que l'année dernière, montrent
que Prescott Bush a travaillé et tiré profit de compagnies qui avaient
été impliquées de très près dans le financement de l’accession d’Hitler
au pouvoir. Même après l’entrée en guerre de l'Amérique et alors que
l'on disposait déjà de renseignements significatifs concernant la
politique et les plans des Nazis. Certains sous-entendent même que
l'argent que Prescott Bush a gagné grâce à ces relations d'affaires a
aidé à établir la fortune de la famille Bush et à mettre le pied à
l’étrier à sa dynastie politique.

Aussi étonnant que cela paraisse, peu de ces relations, des Bush avec
l'Allemagne, ont fait l’objet d’un examen public rigoureux, en partie à
cause du statut de secret conféré à la documentation qui l'impliquait.
Mais aujourd’hui, l'action en justice contre la famille Bush, intentée
par deux survivants de l'Holocauste et qui réclament plusieurs
milliards de dollars de dommages et intérêts, ainsi que la publication
imminente de trois livres sur ce sujet, menacent de faire de cette
histoire, relative aux affaires de Prescott Bush, une édition
inconfortable pour son petit-fils, George W., alors qu’il cherche à se
faire réélire.

Bien que rien ne laisse suggérer dans ces documents que Prescott Bush
ait eu la moindre sympathie pour la cause nazie, ils révèlent néanmoins
que la société pour laquelle il travaillait, Brown Brothers Harriman
(BBH), a agi comme base américaine pour l'industriel allemand — Fritz
Thyssen — qui a aidé à financer Hitler au cours des années 1930, avant
de se quereller avec lui à la fin de la décennie. Le Gardian a pu voir
la preuve montrant que Bush était le directeur de l’Union Banking Corporation
(UBC), basée à NewYork , qui représentait les intérêts américains de
Thyssen, et qu’il avait continué à travailler pour cette banque après
l’entrée en guerre de l’Amérique.

L’énigme...



Bush siégeait aussi au conseil d'au moins une des sociétés qui
faisaient partie d'un réseau multinational de sociétés de couvertures,
et qui permettaient à Thyssen de déplacer ses capitaux autour du monde.

Thyssen possédait la plus grande compagnie d'acier et de charbon
d’Allemagne et il a construit sa richesse grâce aux efforts d'Hitler
pour réarmer l’Allemagne entre les deux guerres mondiales. Un des
piliers de ce réseau corporatif international construit par Thyssen,
UBC travaillait exclusivement pour une banque néerlandaise, qui
possédait d’ailleurs UBC, et qui était elle-même contrôlée par Thyssen.
Plus énigmatiques sont les liens de Bush avec la Consolidated Silesian Steel Company
(CSSC), basée en Silésie, sur la frontière germano-polonaise, et riche
en minerais. Pendant la guerre, cette société a profité de
l’esclavagisme organisé par les Nazis dans les camps de concentration,
notamment à Auschwitz. La propriété de la CSSC a changé de mains
plusieurs fois au cours des années 30, mais les documents des archives
nationales américaines, déclassifiés l'année dernière, relient Bush à
la CSSC, bien qu'il ne soit pas très clair si lui et l’UBC étaient
toujours impliqués dans cette société lorsque les actifs américains de
Thyssen furent saisis en 1942.

Trois séries d’archives expliquent clairement le rôle de Prescott Bush.
Elles sont toutes trois facilement disponibles, grâce à l’efficace
système d'archives américain et à son personnel précieux et dévoué,
tant à la Bibliothèque du Congrès à Washington qu'aux Archives
Nationales à l'Université du Maryland.

Le premier ensemble de dossiers, à la Bibliothèque du Congrès, sont des
documents administratifs concernant Harriman et montrent que Prescott
Bush était directeur et actionnaire d'un certain nombre de compagnies
impliquées avec Thyssen.

Le deuxième ensemble de documents, qui se trouve aux Archives
Nationales et qui est classé sous le numéro 248, établit l’historique
de la saisie des actifs de la compagnie. Ces documents établissent que
le 20 octobre 1942 le Séquestre des Propriétés Etrangères [Alien Property Custodian]
a saisi les actifs de l'UBC, dont le directeur était Prescott Bush.
Après une étude détaillée des livres de la banque, d’autres saisies
eurent lieu dans deux filiales, la Holland-American Trading Corporation et la Seamless Steel Equipment Corporation. Dès le mois de novembre, cette année-là, la Silesian-American Company — une autre société de Prescott Bush — avait aussi été saisie.


Le troisième ensemble de documents, provenant aussi des Archives Nationales, se trouve dans les dossiers concernant IG Farben, qui a été poursuivie pour crimes de guerre.

Un rapport remis en 1942 par le Séquestre des Propriétés Étrangères
établissait la liste des compagnies : "depuis 1939, ces biens (acier et
mines) étaient la possession du gouvernement Allemand, qui les
dirigeait, et ont sans aucun doute aidé considérablement l’effort de
guerre de ce pays."

Prescott Bush, un charmeur d’un-mètre-quatre-vingt-dix et doté d’une
belle voix, fonda la dynastie politique des Bush et il a même été
considéré une fois comme candidat présidentiel potentiel. Comme George
(son fils) et George W (son petit-fils) il a fait ses études à Yale où
il fut, comme le furent ses descendants après lui, membre des Skull & Bones
[Crânes & Os], société secrète étudiante très influente. Il était
capitaine d'artillerie pendant la première guerre mondiale et il se
maria en 1921 à Dorothy Walker, la fille de George Herbert Walker.

En 1924, son beau-père, un célèbre banquier d'investissement de
St-Louis, l’a aidé à lui mettre le pied à l’étrier dans les affaires, à
New York, avec Averel Harriman, riche fils du magnat du chemin de fer,
E. H. Harriman, qui était devenu banquier.

Une des premières missions que Walker confia à Bush fut de diriger
l’UBC. Bush était membre-fondateur de cette banque et les documents
administratifs qui le listent parmi les sept directeurs montrent qu'il
a possédé une part dans UBC d'une valeur de 125 dollars.

La banque fut créée par Harriman et le beau-père de Bush pour fournir
une banque américaine aux Thyssen, la famille industrielle la plus
puissante d'Allemagne.

Auguste Thyssen, le fondateur de la dynastie avait été un donateur
important lors de la première guerre mondiale pour les efforts de
guerre allemands, et au cours des années 1920, lui et ses fils Fritz et
Heinrich établirent un réseau de banques et de compagnies outre-mer.
Ainsi, leurs actifs et leurs capitaux pourraient être transférés
‘off-shore’ s’ils étaient de nouveau menacés.

Au moment où Fritz Thyssen hérita de cet empire d'affaires, en 1926, la
reprise économique de l'Allemagne s’affaiblissait. Après avoir entendu
Adolf Hitler, Thyssen s’est retrouvé hypnotisé par le jeune semeur de
discordes. Il rejoignit le parti Nazi en décembre 1931 et avoua, dans
son autobiographie intitulée "J’ai Payé Hitler", avoir financé Hitler
alors que les Nationaux-Socialistes n’étaient encore qu’un parti de
frange radical. Il intervint plusieurs fois pour tirer d'affaire le
parti, alors que ce dernier se débattait : en 1928 Thyssen acheta le
Barlow Palace sur Briennerstrasse, à Munich, qu’Hitler avait converti
en "Maison Brune" [Brown House], le siège social du parti Nazi.
L'argent provenait d'une autre institution off-shore de Thyssen, la
Bank voor Handel en Scheepvarrt de Rotterdam.

A la fin des années 1930, Brown Brothers Harriman, qui prétendait être
la plus grande banque d'investissement privée du monde, et UBC avaient
acheté et expédié en Allemagne des millions de dollars d'or, de
carburant, d’acier, de charbon et de bons du Trésor américain, à la
fois alimentant et finançant les préparations de guerre d’Hitler.

Entre 1931 et 1933, UBC a acheté pour plus de 8 millions de dollars
d’or, dont 3 millions de dollars furent expédiés à l'étranger. Selon
les documents dont The Gardian a pris connaissance, après qu'UBC eut
été fondée, elle a transféré 2 millions de dollars vers les comptes de
BBH, et entre 1924 et 1940 les actifs d'UBC s’élevaient autour de 3
millions de dollars, ne baissant à 1 million qu’en de rares occasions.

En 1941, Thyssen a fui l'Allemagne après s’être querellé avec Hitler,
mais il fut capturé et détenu en France jusqu’à la fin de la guerre.

Durant toutes les années 30, il n'y avait rien d'illégal à faire des
affaires avec les Thyssen et nombre d’entreprises américaines, parmi
les plus connues, avaient lourdement investi dans la reprise économique
allemande. Cependant, tout changea après que l'Allemagne eut envahi la
Pologne en 1939. Même à cette date, on pourrait soutenir que BBH était
dans ses droits en continuant ses relations d'affaires avec les
Thyssen, et ce jusqu'à la fin de 1941, puisque les Etats-Unis étaient
techniquement toujours neutres, du moins, jusqu'à l'attaque de Pearl
Harbor. Le problème est né le 30 juillet 1942 lorsque le Herald Tribune
de New York publia un article intitulé "L'ange d'Hitler a 3 millions de
dollars dans une banque américaine". Les énormes achats d'or d'UBC
avaient fait s’élever des soupçons selon lesquels la banque était en
fait une "coquille artificielle et secrète", cachée à New York, pour
Thyssen et d'autres huiles Nazies. La Commission sur les Propriétés
Étrangères (Alien Property Commission — APC) lança une enquête.

On ne conteste pas que le gouvernement américain ait saisi, en automne
1942, un ensemble d’actifs contrôlés par BBH – y compris UBC et la SAC
– en vertu du "Trading with Ennemi Act". La controverse est de savoir
si Harriman, Walker et Bush ont vraiment possédé, sur le papier, plus
que ces sociétés.

Erwin May, attaché au Trésor et officier au département d'enquête de
l'APC, examina les affaires d'UBC. La première chose qui apparut fut
que Roland Harriman, Prescott Bush et les autres directeurs ne
détenaient pas réellement leurs propres parts dans UBC, mais les
détenaient simplement pour le compte de la Banque voor Handel. D'une
façon étrange, personne, y compris le président de l'UBC, ne semblait
savoir qui possédait la banque basée à Rotterdam.

May écrivit dans son rapport, daté du 16 août 1941 : "l’Union Banking
Corporation, immatriculée le 4 août 1924, est entièrement possédée par
la Banque voor Handel en Scheepvaart N.V de Rotterdam, Pays-Bas. Mon
enquête n'a produit aucune preuve quant à la propriété de la banque
néerlandaise. M. Cornelis [sic] Lievense, le président d'UBC, dit qu’il
ne sait rien sur les propriétaires de la Banque voor Handel, mais croit
qu’il est possible que le Baron Heinrich Thyssen, le frère de Fritz
Thyssen, puisse en posséder une part substantielle."

May disculpa la banque de l’accusation selon laquelle elle aurait
constitué une base arrière dorée pour les chefs Nazis, mais il décrivit
un réseau de compagnies s'étendant d'UBC à travers l'Europe, l'Amérique
et le Canada et expliqua comment l'argent de voor Handel voyageait de
ces compagnies vers UBC.

En septembre, May localisa les origines des membres non-américains du
conseil d'administration et constata que le Néerlandais HJ Kouwenhoven
– qui avait rencontré Harriman en 1924 pour monter UBC –avait plusieurs
autres emplois : non seulement il était le directeur général de voor
Handel, il était aussi le directeur de la banque d'Auguste Thyssen, à
Berlin, et directeur de l’Union Steel Works de Fritz Thyssen, la
holding qui contrôlait l’empire Thyssen, constitué de l’Acier et des
mines de l’Allemagne.

En quelques semaines, Homer Jones, le chef de la division de recherche
et d'enquête de l’APC envoya un mémorandum au conseil de direction de
l'APC recommandant que le gouvernement américain place UBC ainsi que
ses actifs sous séquestre. Jones citait dans ce mémorandum les
directeurs de la banque, en y incluant le nom de Prescott Bush et
écrivait : "Les dites actions sont détenues par les individus
susmentionnés, qui n’étaient toutefois que des candidats agréés de la
Banque voor Handel de Rotterdam, Pays-Bas, et qui sont possédées en
réalité par un ou plusieurs membres de la famille Thyssen et des
ressortissants allemands et hongrois. Les 4.000 parts ci-avant établies
sont donc favorablement possédées et aident aux intérêts de
ressortissants ennemis et sont séquestrables par l'APC," selon le
mémorandum des Archives nationales dont le Gardian a pris connaissance.

La main dans le sac …



Jones recommanda que les actifs soient liquidés au profit du
gouvernement, mais à la place, UBC fut maintenue intacte et finît par
retourner, après la guerre, aux actionnaires américains. Certains
prétendent que Bush aurait vendu ses part d’UBC après la guerre pour un
montant de 1,5 millions de dollars – une somme colossale à l’époque –
mais il n’y a pas de preuve documentée pour étayer cette thèse. Aucune
poursuite supplémentaire n’a jamais été engagée, et l’enquête n’est pas
allée plus loin, malgré le fait qu UBC ait été prise la main dans le
sac à diriger une société écran américaine pour le compte de la famille
Thyssen, huit mois après l’entrée en guerre de l’Amérique et qu’il
s’agissait de la banque qui avait financé en partie l’ascension
d’Hitler vers le pouvoir.

La partie la plus énigmatique de cette histoire reste entourée de
mystère : c’est le lien, si il y en a un, entre Prescott Bush, Thyssen,
Consolidated Silesian Steel Company (CSSC) et Auschwitz.

L’associé de Thyssen dans United Steel Works, et qui possédait dans
cette région des mines de charbon et des fonderies d’acier, était
Friedrich Flick, un autre magnat de l’acier qui détenait aussi des
actions de IG Farben, la puissante entreprise de l’industrie chimique
allemande.

Les usines de Flick en Pologne utilisaient à plein régime le travail
d’esclaves provenant des camps de concentration en Pologne. Selon un
article du New York Times publié le 18 mars 1934, Flick possédait les
deux tiers de CSSC, tandis que des "Intérêts américains" détenaient le
reste.

Les documents provenant des Archives Nationales Américaines montrent
que l’implication de BBH dans CSSC ne se limitait pas, au milieu des
années trente, à sieulement détenir ces actions. L’ami et frère
“bonesman” de Bush, Knight Woolley, un autre associé dans BBH, écrivit
à Averill Harriman en janvier 1933, mettant en garde sur les problèmes
que rencontrait la CSSC après que les polonais eurent commencé leur
nationalisation de ces usines. "La situation de la Consolidated
Silesian Steel Company est devenue de plus en plus critique, et, en
conséquence, j’ai fait venir Sullivan et Cromwell pour m’assurer que
nos intérêts sont protégés," écrivit Knight. "Après avoir étudié la
situation, Foster Dulles insiste pour que leur homme en poste à Berlin
soit mis au courant et qu’il dispose de l’information dont les
directeurs, là-bas, devraient disposer. Vous n’avez pas oublié que
Foster est directeur et qu’il est particulièrement attaché à s’assurer
qu’aucune responsabilité ne puisse être attribuée aux directeurs
américains."

Mais la propriété de la CSSC, entre 1939, lorsque les Allemands ont
envahi la Pologne, et 1942, lorsque le gouvernement américain a enquêté
sur UBC et le SAC, n’est pas bien déterminée.

"La SAC possédait des mines de charbon et c’est elle qui possédait
effectivement la CSSC entre 1934 et 1935, mais lorsque la SAC fut
contrôlée, il n’y avait pas de trace de la CSSC. Toute preuve concrète
de propriété disparaît après 1935 et il ne reste que quelques traces en
1938 et 1939," rapporte Eva Schweitzer, journaliste et auteur du livre
,"Ameica and The Holocaust", qui sortira le mois prochain.

La Silésie a rapidement été intégrée au Reich allemand après son
invasion, mais tandis que les usines polonaises furent saisies par les
Nazis, celles qui appartenaient aux Américains, toujours neutres, ainsi
qu’à d’autres nationalités, furent traitées avec plus de précaution
puisque Hitler espérait encore persuader les Etats-Unis de rester au
moins en dehors de la guerre en tant que pays neutre. Schweitzer dit
que les intérêts américains étaient considérés au cas par cas. Les
Nazis ont racheté certaines usines, pas les autres.

Les deux survivants de l’Holocauste, qui poursuivent le gouvernement
américain ainsi que la famille Bush en justice, réclament des dommages
et intérêts pour un montant de 40 milliards de dollars en compensation
des bénéfices que les deux parties ont tiré avec l’esclavagisme qui eut
lieu à Auschwitz pendant la deuxième guerre mondiale.

Kurt Julius Goldstein, 87 ans, et Peter Gingold, 85 ans, ont engagé une
action collective en Amérique en 2001, mais le procès à été rejeté par
la Juge Rosemary Collier sur la base que le gouvernement ne peut être
tenu responsable selon le principe de "la souveraineté de l’état".

Jan Lissmann, l’un des avocats de ces survivants, a déclaré: "Le
Président Bush a retiré la signature du Président Bill Clinton au
traité [qui établissait cette cour], non seulement pour protéger les
Américains, mais aussi pour se protéger lui-même ainsi que sa famille."

Lissmann défend l’idée selon laquelle les procès relatifs aux génocides
relèvent de la loi internationale, ce qui oblige les gouvernements à
rendre des comptes sur leurs actions. Il réclame que les attendus
soient invalidés puisqu’il n’y pas eu d’audience.

Dans leurs demandes, M. Goldstein et M. Gingold, président honoraire de
la Ligue des Antifascistes, suggèrent que les Américains étaient
conscients de ce qui se passait à Auschwitz et auraient dû bombarder ce
camp.

Les avocats qui ont aussi présenté une motion à La Haye, demandant une
opinion pour savoir si la souveraineté de l’état est une raison valable
de refuser d’entendre leur cas. Un verdict est attendu d’ici un mois.

La pétition envoyée à La Haye établit: "A partir d’avril 1944,
L’American Air Force aurait pu détruire, à l’aide de raids aériens, le
camp, ainsi que les ponts de chemin de fer et les voies ferrées entre
la Hongrie et Auschwitz. Le meurtre d’environ 400.000 victimes
hongroises de l’Holocauste aurait pu être évité."

Le procès s’articule autour d’un décret présidentiel, passé le 22
janvier 1944 et signé par le Président Franklin Roosevelt, qui
demandait au gouvernement de prendre toutes les mesures pour sauver les
Juifs européens. Les avocats prétendent que cet ordre a été ignoré à
cause de la pression exercée par un groupe de grosses sociétés
américaines, dont BBH, dans laquelle Prescott Bush était directeur.

Lissmann déclare : "Si la cour rend un avis positif cela causera au
[Président] Bush d’énormes problèmes et le rendra personnellement
responsable du paiement des dommages et intérêts."


Le gouvernement américain et la famille Bush rejettent toutes les demandes qui ont été faites contre eux.

En plus du livre d’Eva Schweitzer, deux autres ouvrages sont sur le
point d’être publiés et ils soulèvent le sujet de l’histoire des
affaires de Prescott Bush. L’auteur du second ouvrage, qui doit être
publié l’année prochaine, John Loftus, est un ancien procureur
américain qui a poursuivi des criminels de guerre Nazis dans les années
70. Il vit maintenant à St-Petersburg, en Floride, et gagne sa vie en
tant que commentateur sur la sécurité pour Fox News et la radio ABC.
Loftus travaille sur un roman qui utilise une partie du matériel qu’il
a réuni à propos de Bush. Loftus a insisté pour dire que ce dans quoi
Prescott Bush a été impliqué n’a été rien d’autre que ce que de
nombreux autres hommes d’affaires américains et britanniques faisaient
à ce moment-là.

"Vous ne pouvez pas plus blâmer Bush pour ce que son grand-père a fait
que vous ne pouvez blâmer Jack Kennedy pour ce que son père à fait –
acheter des actions nazies – mais ce qui est important c’est la
couverture, comment cela a -t-il pu marcher aussi bien pendant un demi
siècle, et y a-t-il pour nous des conséquences à en tirer aujourd’hui
?" a-t-il dit.

"Il s’agit du mécanisme qui permit de financer Hitler pour qu’il
retourne au pouvoir ; Il s’agit du mécanisme qui permit le réarmement
de l’industrie du Troisième Reich ; il s’agit du mécanisme qui permit
de rapatrier les profits engendrés par les Nazis vers des propriétaires
américains ; il s’agit du mécanisme qui permit de calmer les enquêtes
sur le blanchiment financier du Troisième Reich," dit Loftus, qui est
aussi vice-président du musée de l’Holocauste à St-Petersburg.

"L’Union Banking Corporation était une société holding pour les Nazis,
pour Fritz Thyssen," dit Loftus. "A différents moments, la famille Bush
a essayé de le nier, disant qu’ils étaient détenus par une banque
hollandaise et que ce n’est que lorsque les Nazis annexèrent les
Pays-Bas qu’ils réalisèrent alors que les Nazis contrôlaient
apparemment cette société et que c’est la raison pour laquelle les
supporters de Bush prétendent que lorsque la guerre fut finie ils
récupérèrent leur argent. Les enquêtes engagées par le Trésor américain
et les enquêtes des services de renseignements en Europe ont toutes
deux établi que c’est du pipi de chat. Ils ont toujours su qui étaient
les ultimes bénéficiaires."

"Il n’y a plus personne d’encore vivant qui pourrait être poursuivi
mais cela ne les a pas empêchés d’y échapper," dit Loftus. "En tant
qu’ancien procureur, je ferais le procès de Prescott Bush, de son
beau-père (George Walker) et d’ Averill Harriman, pour avoir apporté de
l’aide et renforcé l’ennemi. Ils sont restés au conseil
d’administration de ces sociétés alors qu’ils savaient qu’elles
contribuaient aux bénéfices financiers de la nation Allemande."

Loftus a dit que Prescott Bush avait dû être conscient de se qui se
passait en Allemagne à ce moment-là. "Je parie qu’il n’était pas un
gendre très brillant et qu’il faisait ce que Herbert Walker lui disait
de faire. Walker et Harriman étaient les mauvais génies, ils n’avaient
que faire des Nazis pas plus que de leurs investissements avec les
Bolcheviques."

Ce qui est aussi en question est combien d’argent Bush a gagné, grâce à
cette implication. Ses supporters suggèrent qu’il ne détenait qu’un
jeton de présence. Loftus le conteste, et il cite des sources "du
milieu de la banque et des renseignements" et suggère que la famille
Bush, par l’intermédiaire de George Herbert Walker et de Prescott, a
reçu la somme de 1,5 millions de dollars lors de cette implication.
Toutefois, il n’y a pas de trace écrite de cette somme.

La troisième personne qui va publier sur ce sujet est John Buchanan, 54
ans, journaliste dans un magazine basé à Miami, qui a commencé à
examiner ces documents alors qu’il travaillait sur un scénario. L’année
dernière, Buchanan a publié ses découvertes dans la vénérable – et de
circulation réduite – New Hampshire Gazette, sous le titre "Des
Documents dans les Archives Nationales Prouvent que le Grand-père de
George Bush a Fait du Commerce Avec les Nazis – Même Après Pearl
Harbor". Il s’étend sur ce sujet dans son livre qui sera publié le mois
prochain – "Fixing America: Breaking the Stranglehold of Corporate
Rule, Big Media and the Religious Right” [Réparer l’Amérique : En finir
avec l’étranglement causé par les règles des Corporations, les grands
médias et la droite religieuse.]

Dans cet article, Buchanan, qui a surtout travaillé dans le commerce et
dans la presse musicale avec un détour en tant que reporter à Miami,
prétendait que "les faits essentiel sont apparus sur Internet et dans
des ouvrages relativement obscurs mais ont été niés par les médias et
la famille Bush comme étant des diatribes sans fondement. »

Buchanan souffre d’hypermanie, une forme de maniaco-dépression, et
lorsqu’il s’est retrouvé débouté de son effort initial pour intéresser
les média, il a répondu par une série de menaces contre les
journalistes et les maisons de presse qui l’avaient éconduit. Ces
menaces, contenues dans des méls, suggéraient qu’il exposerait les
journalistes comme étant des "traîtres à la vérité."

Sans surprise, il a rapidement rencontré des difficultés à voir ses
appels retournés. Le plus sérieusement du monde, il dut faire face à
des accusations aggravées comme homme de paille à Miami, en relation
avec un homme avec lequel il s’était brouillé à propos du meilleur
moyen de publier ses découvertes. L’accusation a été abandonnée le mois
dernier.


Une biographie flatteuse …




Buchanan a dit qu’il regrettait que son comportement ait mis à mal
sa crédibilité mais que son but principal avait été de contenir la
publicité qui était faite sur cette histoire. Loftus et Schweitzer
disent tous deux que Buchanan est arrivé avec une documentation qui
n’avait encore jamais été rendue publique.

La famille Bush a largement réagi en ne faisant pas de commentaires sur
toute référence à Prescott Bush. Brown Brothers Harriman s’est aussi
refusée à tout commentaire.

La famille Bush a approuvé récemment une biographie flatteuse sur
Prescott Bush et qui s’appelle "Duty, Honour, Country" [Devoir, Honeur,
Patrie] écrite par Mickey Herskowitz. Les éditeurs, Rutledge Hill
Press, ont promis que le livre "parlerait honnêtement des accusations
de relations d’affaires de Prescott Bush avec des industriels nazis
ainsi que d’autres accusations."

En fait, les accusations tiennent sur moins de deux pages. Le livre se
réfère à l’histoire parue dans le "Herald-Tribune” en disant : « Une
personne dont le niveau d’éthique aurait été moins bien établi aurait
paniqué … Bush et ses associés chez "Brown Brothers Harriman"
informèrent les organismes de contrôle du gouvernement que le compte de
ce client, ouvert à la fin des années 30, représentait en fait ‘la
compensation d’une faveur pour un client’ … Prescott Bush a agit
rapidement et au grand jour au nom de la société, qui était bien
desservie grâce à une bonne réputation qui n’avait jamais été
compromise. Il a ouvert tous ses livres et rendu tous ses documents
publics. Pour ce est considéré aujourd’hui, six décennies plus tard,
comme relevant des scandales d’entreprises et des carrières ruinées, il
a reçu alors ce que l’on peut considérer comme le certificat suprême de
bonne conduite."

L’histoire de Prescott Bush a été jugée tant par les conservateurs que
par certains libéraux [démocrates] comme n’ayant rien à voir avec
l’actuel président. Il a aussi été suggéré que Prescott Bush était peu
en relation avec Averill Harriman et que les deux hommes s’opposaient
politiquement.

Pourtant, des documents faisant partie du dossier Harriman comprennent
un profil flatteur en temps de guerre paru dans le "New York Journal
American" et juste à côté, dans le dossier, il y a une lettre écrite
par Prescott Bush au le rédacteur financier de ce journal, remerciant
le journal d’avoir publié ce profil. Il ajoutait que "la performance
d’Harriman et toute son attitude avait été une source d’inspiration et
de fierté pour ses associés et ses amis."

The Anti-Defamation League [la ligue américaine contre la diffamation]
soutient Prescott Bush et la famille Bush. Dans une déclaration qu’ils
ont faite l’année dernière, ils prétendent que "les rumeurs sur
d‘éventuels ‘liens’ nazis avec feu Prescott Bush … ont circulé en long
et en large sur Internet, ces dernières années. Ces accusations ne
tiennent pas debout et ont des motivations politiques … Prescott Bush
n’était ni un Nazi, ni un sympathisant nazi."

Cependant, l’une des plus anciennes publications juives du pays, “the
Jewish Advocate”, a répandu la controverse avec force de détails.

Plus de soixante ans après que Prescott Bush eut été brièvement mis en
examen, à l’époque d’une guerre ancienne, son petit-fils fait face à
une autre sorte d’examen, mais un de cette sorte qui conforte votre
perception selon laquelle, pour certaines personnes, la guerre peut
être un business profitable.




Traduit de l’anglais par Jean-François Goulon



Revenir en haut Aller en bas
geranium
moderateur
moderateur
geranium


Nombre de messages : 7481
Age : 52
humeur : Prescott Bush Anges-11
Date d'inscription : 17/04/2008

Prescott Bush Empty
MessageSujet: Re: Prescott Bush   Prescott Bush Icon_minitimeDim 14 Mar - 17:40

Prescott Bush Reveil001
Revenir en haut Aller en bas
 
Prescott Bush
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'exode du Paranormal :: CONSPIRATIONS :: CONSPIRATIONS :: CONSPIRATIONS ET HISTOIRE-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser