« L’au-delà, mythe ou réalité »

La mort est un rappel permanent que la vie doit être savourée pendant qu’elle passe, tout en nous préparant à ce qui nous attend de l’autre côté de la frontière.
Compagne discrète mais indéfectible, elle nous remet sans cesse en mémoire le caractère éphémère de la vie terrestre et nous incite à veiller en permanence à notre évolution spirituelle pour préparer cet ultime passage vers une autre vie.

Dans nos civilisations occidentales, le thème de la mort est généralement abordé avec beaucoup d’angoisse. On en a fait un sujet tabou, un épouvantail. Il suffit pourtant de prendre conscience que la mort est tout simplement un changement d’état et que notre âme immortelle continue son évolution sans interruption pour acquérir une attitude calme et sereine face à ce phénomène ultime.

Jusqu’à très récemment, la science médicale ne s’était guère intéressée à ce qui se passe au- delà de la mort, le dernier souffle du mourant signalant la fin de la responsabilité médicale.
Ce n’est que depuis quelques décennies que les chercheurs sérieux se sont intéressés à la question. On doit aux expériences des docteurs Moody, Kubler-Ross et Kenneth ring presque toute la documentation qui existe à ce jour sur le sujet. Malgré les nombreuses variantes dans les récits qu’ils ont pu recueillir, on retrouve toujours les mêmes idées maîtresses.

On peut ainsi résumer le parcours du mourant en six étapes.

La première est celle où le mourant sent qu’il ne fait partie du monde des vivants. Tous ses sens se sont éteints, sauf l’audition : il peut encore entendre tout ce qui se passe autour de lui.
Le nerf auditif est ainsi le dernier à disparaître, comme il est le premier à se manifester dans les cas de retour à la vie.

Dans la deuxième étape, le mourant entend des bruits qui ne sont plus ceux de la vie extérieure et il entre dans un couloir sombre, ou un tunnel. C’est le début du changement de plan. Il se sent d’abord flotter avant d’être aspiré à grande vitesse dans ce conduit étroit, profond et obscur.

La troisième étape qu’il va franchir est celle du dédoublement. Il se retrouve alors en dehors de son corps physique avec sa conscience. C’est l’étape de la mort clinique.
Le mourant a l’impression de posséder un deuxième corps à partir duquel il peut observer son corps physique de l’extérieur, comme d’en haut.

La quatrième étape constitue la phase essentielle : c’est la rencontre avec être de lumière, qui apparaît au mourant dans une vision de splendeur et qui lui communique un grand calme et une paix intérieure profonde.
Cet être le regarde et semble l’interroger, mais sans parole, sans voix.
Ceux qui sont revenus d’une expérience de mort imminente ont parlé de la ‘voix de Dieu’ qui s’adressait à eux. Certains y ont vu l’effet d’hallucinations, mais le docteur Ring est catégorique : il s’agit là d’une authentique expérience psycho-spirituelle.

La cinquième étape est celle de la rencontre avec un parent ou un ami décédé qui vient au devant du mourant pour lui faciliter le passage. Il s’agit la plupart du temps d’un être cher qui a été important dans sa vie terrestre. C’est avec sérénité et bonheur que le mourant vit cette rencontre. Arrive enfin l’étape finale, non du trajet de l’âme vers l’au-delà, mais la dernière phase qui nous est connue d’après les récits de ceux qui ont fait l’expérience d’une mort imminente et sont revenus à la réalité terrestre.

C’est le moment où le mourant assiste au défilé de sa vie. On a parlé de cette étape dans toutes les traditions religieuses : c’est l’étape du jugement. Les Images de tous les événements de la vie du mourant, positifs et négatifs, passent sous ses yeux à grande vitesse. Ils sont à la base du jugement qui va suivre et des épreuves qui peuvent s’y rattacher selon la loi du karma.

C’est ici que celui qui n’a pas fini son voyage terrestre semble se heurter à une frontière qu’il ne peut dépasser, la frontière entre la vie sur terre et celle de l’Au-delà. Pourtant, le mourant ne désire plus revenir en arrière car ce qu’il découvre le fascine : il est avec ceux qu’il aime, il se sent heureux, il ne souffre plus, ni physiquement ni moralement, et il évolue dans un paysage d’une beauté surnaturelle. Il nage dans la béatitude.

Mais déjà le retour à la vie terrestre se profile à l’horizon. Il se sent envahi par une sensation inconfortable et il pressent les difficultés qui l’attendent et qu’il devra affronter. Mais ce choix ne lui appartenant pas, il ne peut que se résigner. Dans tous les comptes-rendus d’expériences de mort imminente, les sujets en sont revenus avec la certitude de la survie après la mort physique et ils n’ont plus peur de la mort. Leur vie en sera complètement transformée, plus riche et plus consciente.

La vie dans l’au-delà : les 7 mondes spirituels

Pour celui qui continue son chemin vers l’Au- delà, c’est l’heure où le cordon d’argent, qui le rattache au corps physique au niveau du plexus solaire, va se rompre définitivement. Le double éthérique se retire alors de l’enveloppe corporelle en attirant avec lui le fluide vital, c’est-à-dire le prana.

Le corps astral répond maintenant à une nouvelle pulsion si forte que le cordon d’argent se brise, expulsant l’âme. C’est le moment de l’agonie, l’instant où l’âme humaine change de plan.
A son arrivée dans l’au-delà, le nouveau venu sera guidé vers ceux qui vibrent à la même fréquence que lui. Les corps spirituels sont essentiellement des champs d’ondes et chaque âme possède sa vibration personnelle selon son degré d’évolution.
Ainsi chacun se retrouve dans la sphère correspondant à la fréquence de son âme.

Nous savons que le monde de l’au – delà est fortement hiérarchisé. Il existe dans le monde spirituel sept degrés vibratoires différents, qu’on appelle ‘ plans’ ou ‘ sphères’.

La sphère supérieure( la 7^e) ne peut être atteinte que par ceux qui n’ont plus à se réincarner, qui ont su tout au long de leurs vies terrestres dédaigner les joies matérielles et s’unir au Divin en eux – mêmes et à travers tout ce qui existe.

La sixième sphère est occupée par ceux qui ont consacré leur vie à dieu, qui ont toujours recherché la perfection divine sur la terre. Ces deux sphères sont le domaine des maîtres et des mystiques.

Dans la cinquième sphère, nous retrouvons les êtres qui ont presque terminé leur évolution.
Ce sont de futurs guides et ils ont pour mission de protéger les incarnés tout en demeurant dans leur plan spirituel propre.

Dans les quatrième, troisième et deuxième sphères, l’évolution spirituelle est de moins en moins avancée. On y retrouve les jeunes âmes inexpérimentées et celles qui ont encore une propension vers le mal.

La sphère la plus basse spirituellement en est une de souffrance et on l’a souvent appelée ‘ enfer’. C’est un lieu de tourments où le désincarné doit subir les conséquences de ses fautes et de ses faiblesses. L’esprit y est tourmenté par ses appétits grossiers non satisfaits et rongé par les remords. Ses souffrances vont se perpétuer tout au long de ses incarnations futures selon l’implacable loi du karma jusqu’à ce qu’il accepte l’aide divine et décide de se prendre en main pour vivre en fonction de son âme.

« L’au-delà, mythe ou réalité » 5tbg6mqc

« L’au-delà, mythe ou réalité » 5tbg6mqc

Se déplacer dans l’Au- delà

Le monde terrestre reste présent dans l’esprit des désincarnés tout en s’estompant graduellement pour faire place au monde spirituel qui repose sur la pensée.

Dans l’Au – delà, notre véhicule est un corps d’esprit, à la fois d’essence spirituelle et humaine. Les sens, lorsqu’ils subsistent, n’ont pas la même acuité.

Le sens de la vue se transforme et donne la faculté de voir l’intérieur des choses, leur lumière intrinsèque. Les entités astrales peuvent plus ou moins se condenser de façon à être perçues par les autres ou non. Plus une entité est avancée, plus elle peut maîtriser efficacement cette capacité. Ainsi les entités plus évoluées ont le choix de se laisser voir par les être des sphères inférieures ou de leur demeurer invisibles.

Le son étant le résultat de vibrations matérielles, l’ouïe et la parole y sont inutiles : les communications se font par transmission extra sensorielle de sensations et de pensées, c’est-à-dire par télépathie. Quant aux sens de l’odorat, du goût et du toucher, ils n’ont aucune raison de continuer à exister puisqu’ils sont intrinsèquement liés à la matérialité terrestre.

Par contre, la mobilité est une qualité qui demeure dans l’au – delà. Comme elle est régie par la pensée, elle est instantanée : le simple désir de se rendre que part est suffisant pour y être déjà, sans transition. C’est le regard qui est le moteur du mouvement et c’est l’expression visuelle qui le déclenche. Pour ce qui est de la transmission des pensées (qui remplace la parole), il suffit d’évoquer une idée à la vie pour qu’elle prenne corps et apparaisse : l’idée se transforme en une réelle qui dure aussi longtemps qu’elle est entretenue par la pensée pour ensuite s’évanouir dans les léthargies astrales.

L’inconnu est toujours porteur d’une certaine angoisse bien naturelle. Mais si la mort est considérée comme un passage si difficile, c’est surtout parce que nous y sommes mal préparés. Nous passons notre vie à fuir l’idée de la mort, à la repousser ; nous nous accrochons désespérément à notre corps physique en oubliant l’essentiel : que la vie ne peut pas mourir et que la mort n’est qu’un changement d’état.

Notre moi physique n’est qu’un éphémère reflet de notre moi, indestructible, éternel.

« L’au-delà, mythe ou réalité » de Jean Lancelin Presses de Valmy

REMONTE TOPIC

» Le Mythe de la Soucoupe
» EGYPTE ET AU-DELA